Cousin n'existerait même pas s'il n'avait pas été coopté par les réseaux libéraux (Radio Courtoisie, ER, IFP, ect.) pour son anti étatisme afin de répandre le libéralisme total.
Mais sans doute en effet, le chaos libéral amènerait-il aux sociétés primitives communautaristes dont il semble qu'elles soient la panacée à son regard.
L'homme des cavernes avant la caverne de Platon.
C'est bien la réalité qui fait peur à cousin, il préfère les ténèbres à la lumière, croit et fait croire que le bonheur parfait est dans l'ignorance de soi et des autres.
Ce n'est sans doute pas faux.
Mais je préfère le malheur, l'avènement de l'écriture, de la pensée, du politique, de la Cité, de la civilisation, de l'Histoire.
Qui permettent de comprendre la distinction de l'être et de l'avoir par la raison.
En tous les cas, qu'espère-t-il ?
Un retour anachronique au Paradis terrestre ?
Ca va servir la boutique survivaliste de San Giorgio assurément, et au-delà, celles de toutes les multinationales qui financent les réseaux libertariens qui rêvent du chaos qui (r)amènera le meilleur ordre libéral et les systèmes communautariste primitifs et, n'en déplaise au philoso"f"eux Cousin, primaires.
Ca sert aussi sûrement les intérêts de l'Opus Dei, liés aux réseaux à qui Cousin sert de rabatteur et d'agitateur, les êtres inférieurs ont-ils besoin d'avoir accès aux lettres, aux sciences et aux arts.
Les Amérindiens ne savaient en effet pas compter car ils n'en avaient pas besoin, ils se sont fait avoir davantage par des coups de whisky que de fusils à pompe, ils furent laminés, certes par plus sauvages qu'eux, mais par leurs propres faiblesses mentales.
Les mêmes dont rêve Cousin, pour les autres.
Faut lui offrir un Bonnet d'âne Rouge à çui-là, l'alliance du paysan-esclave et du patronat ultra libéral, c'est bien ça.
Si vous ne savez pas pourquoi on lui déroule le tapis rouge dans les milieux libertariens, un oeil averti le comprend aisément, si Cousin n'est pas libéral en intention, ses moyens et les buts qu'il atteindrait le seraient.
Quant à ses sociétés primitives sans argent et partage des biens, c'est d'autant plus mal connaître ces sociétés où la hiérarchie est organisée, un système judiciaire existait même dans les sociétés cannibales, certes pour le moins expéditif et pour cause (mais sans doute que quand tu veux bouffer ton chien, tu dis qu'il a la rage, enfin la rage de vivre si tu veux le bouffer sain), ainsi que des systèmes de troc, il est vrai plébiscités par les libertariens.
Cousin ne prône pas l'ignorance, il dit que les sociétés primitives étaient heureuses car elles avaient tout et étaient centrées autour de l'Être et non de l'avoir.
Le même individualisme de base là aussi que dans le libéralisme, et un nihilisme de la condition humaine, il nous parle de sociétés utopiques (La Fondation Thomas More est aux anges, à se demander pourquoi également, Thomas More est une idole des intégristes libéraux opusiens) d'avant La Pomme et le Pêché originel.
Il fait une relecture de l'histoire, très Bonnet Rouge en effet, mettant au centre des épiphénomènes et niant la manipulation de la noblesse locale, avide des pouvoirs du Roi, dans les Jacqueries paysannes.
Cousin est un de ces multiples révisionnistes que les réseaux libéraux cooptent dans le but de déstabilisation de l'Etat, un attrape-nigauds pour les mettre sous esclavage libéral.
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