Quand le FN s'en prend à un de nos derniers pans de souveraineté

Les dits "souverainistes" n'ont souvent aucune intention de défendre nos attributs de souveraineté, pire, en général, ce sont de fervents défenseurs de la conception américaine anti-Etatiste.

La justice est une de leurs cibles privilégiées.

Assis sur la propagande des lobbyistes comme l'Institut Pour la Justice, d’obédience opuso américaine, les attaques sont menées en se basant sur un prétendu laxisme de la justice.

Si la justice, par manque de moyens, est souvent contrainte à des contorsions et aux velléités de privatisation larvées sous les coups des lobbies libéraux, elle n'en reste pas moins une des meilleures du monde car enracinée dans des valeurs et une histoire longue d'une grande civilisation.



Comprendre le "laxisme" quand on a une pensée d'extrême-droite :

Je vous parle d'un temps que j'ai connu.

Prenons deux temps au hasard :

- Caravane d'été FN 1995, Samuel Maréchal, 30 ans, père de Marion Maréchal Le Pen, condamné par le tribunal correctionnel d'Auch à huit mois de prison avec sursis et 5.000 francs d'amende. Il était jugé pour «coups et blessures volontaires et complicité».

- 1998, scission mégrétiste au Front devant la mise en orbite de Marine le Pen, une poignée de fidèles de Marine se chargent, de déposer le nom du Front à l'INPI et, dans toute la France, de changer les serrures des permanences.

Dans le Nord, c'est Steeve Briois qui se charge d'organiser les bastons contre les frontistes, coups de latte à vau-l’eau.


Certes, le terroriste de Nice avait été condamné à du sursis pour avoir donné un coup à un automobiliste, mais la justice est intervenue, et a fait son travail, comme pour tout le monde.

Certains dirigeants frontistes feraient bien de saisir l'importance de dire les mots justes, d'arrêter de discréditer nos institutions auxquelles ils ne comprennent pas grand chose, et de se regarder avant de faire les malins.

L'incompétence et l'amnésie narcissique ne permettent pas tout, et en tout cas pas de se donner du crédit aux yeux de ceux qui savent les ouvrir et qui ne voteront pas pour eux, faute de trouver de quoi espérer dans une caste politicienne autiste, aveugle et sourde.