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Le débat économique des frères siamois qui se tapent sur la gueule

Bravo ... un débat entre deux lobbyistes de l'Ecole libertarienne autrichienne de Monnot et Sulzer, contre deux idéologues de l'Ecole de Chicago.
Soit encore une même querelle importée des USA.

Et surtout personne pour les renvoyer dos à dos.

Soulignons que même Mélenchon est proche de l'Ecole autrichienne, ces attaches avec Buisson ont du sens à cette aune.

Tous ces économistes raisonnent comme si l'économique devait être supérieur au politique, et que donc, le politique devait subir les postulats des pseudo sciences économiques.
Car si l'on en connaît certaines règles, le moins que l'on puisse dire est que les résultats n'ont pas apporté de preuves scientifiques attendues.

D'autant que la première des règles de l'économie est à chercher dans la racine étymologique du mot, "oikos", "nomos", les règles de la maison, c'est-à-dire que l'économie ne peut s'appliquer de la même manière dans un pays et dans un autre.

On pourrait aussi revenir à l'origine du politique, qui sont aussi les affaires de la Cité et qui donc, sont, en l’occurrence, spécifiques à la France.

Or nos deux groupes d'experts se basent sur deux idéologies libérales américaines dont la différence est assez ténue, sans compter les porosités, mais qui font rage aux USA où la guerre entre les deux gangs est déclarée.

La guerre CIA-Département d'Etat/NSA ne peut se comprendre si l'on ne la rattache pas à ce conflit idéologique.

Une chose est certaine, étant donné le nombre de personnes seulement au courant de ces nuances autres que partisanes d'un camp ou de l'autre, on n'a pas fini de ne pas en sortir.

Il y a pourtant des solutions.
Elles s'inscrivent dans l'histoire.

Les ruptures spatio temporelles géopolitiques ont provoqué les drames que l'on sait dans les pays que l'on n'a pas laissé se développer selon leurs propres chemins respectifs.

Il a fallu que l'impérialisme vienne imposer sa science, en raflant au passage la mise sur les matières premières, on ne "sauve" pas les gens pour rien, et le grand fardeau de l'homme blanc vaut bien la captation des richesses des peuples à qui l'on promet le salut libéral.

Plus les dégâts sont installés, plus il sera dur de repartir du bon pied, ne disons pas impossible.

La rupture en France n'est pas si vieille, quelques quarante années, nous conservons quelques structures profondes, même si les think tanks stipendiés par ceux à qui profitent le crime avancent à grands pas.

La solution est en nous, la France a des structures, des principes, un Etat surtout constitué d'attributs de souveraineté (à ne pas confondre avec l'idéologie libertarienne de "souverainisme", garant de notre unité et de notre prospérité, Etat très spécifique à préserver à tout prix, il en va de notre liberté.

C'est l'Etat que les libéraux visent toujours, c'est lui qu'il faut abattre puisque c'est lui qui nous protège, et que l'Etat, en France, c'est nous.
L'Etat se délite, on le voit tous les jours, sous les coups des écoles économiques.

L'école autrichienne (n'en déplaise à Marine Le Pen qui n'y comprend rien, je vous le garantis puisque je la connais personnellement ainsi que ses sbires), comme l'Ecole de Chicago attaquent l'Etat et/ou s'en servent jusqu'au sang.

Il faudrait que les media cherchent des personnes indépendantes, avec une grande culture générale, des gens reliés à aucun réseau, aucun lobby, ce qui ne doit pas être évident puisque ceux-là infiltrent monde universitaire, comme médiatique, comme politique, comme économique.

Voyez l'IFRAP et ses réseaux (IFP notamment), Verdier-Molinié est de tous les plateaux et de toutes les antennes, c'est un VRP libertarien, directement formée auprès de l'Ecole autrichienne de Washington.
Ils revendiquent ces pénétrations qui sont d'ailleurs très traçables.
Ils se tirent la bourre entre IFRAP et autre Terra Nova, mais sont très proches les uns des autres.

Peut-être sans doute faudrait-il commencer par cela, mettre bien à jour ces réseaux, ces idéologues, expliquez cela au public, ce serait la moindre des choses.
On commencerait peut-être alors par comprendre certains problèmes, ce qui amènera plus sûrement à des solutions.

http://www.publicsenat.fr/…/qualifie-fumiste-marine-pen-l-e…

Dans l’émission de Public Sénat, Marine Le Pen a qualifié de « fumistes » et « pseudo-experts » deux...
PUBLICSENAT.FR
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    Oriane Borja Le 16 février 2010, Jean-Louis Mucchielli est nommé recteur de l'académie d'Amiens, par le ministre de l'Éducation nationale Luc Chatel et la ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche Valérie Pécresse. et en 2012, il est nommé directeur général de l’enseignement supérieur et de l’insertion professionnelle au ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche.

    Reprenant les enseignements de l'école de Reading, créée par le professeur John Harry Dunning, Jean-Louis Mucchielli dépasse le paradigme éclectique de celui-ci en développant une approche synthétique de la multinationalisation des firmes. Les déterminants essentiels de la multinationalisation apparaissent alors comme étant le fruit d'une combinaison optimale des avantages comparatifs des pays d'accueil et des avantages compétitifs des firmes multinationales.

    Ces travaux concernent les mouvements internationaux de capitaux réalisés en vue de créer, développer ou maintenir une filiale à l’étranger et/ou d’exercer le contrôle (ou une influence significative) sur la gestion d'une entreprise étrangère.

    Élément moteur de la multinationalisation des entreprises, les IDE recouvrent aussi bien les créations de filiales à l’étranger que les fusions-acquisitions transfrontières ou les autres relations financières (notamment les prêts et emprunts intra-groupes). Deux motivations principales sont à l’origine des IDE :

    la réduction des coûts (exploitation à distance de ressources naturelles coûteuses, voire impossibles, à transporter ; utilisation d’une main d’œuvre moins onéreuse, d’où la crainte que les IDE puissent participer au mouvement de délocalisation ; optimisation fiscale)

    la conquête de nouveaux marchés, difficiles à pénétrer par les seules exportations.

    Si l’effet des IDE est généralement considéré comme positif sur la croissance des pays d’accueil (notamment grâce aux transferts de technologie induits), il est plus discuté et ambigu sur le commerce international, sur l’emploi dans les pays investisseurs, sur les conditions de travail et sur l’environnement.


 

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