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Les liaisons dangereuses de monsieur Collard ou comment il pourrait profiter de l'aveuglement et la crédulité de Marine Le Pen pour mettre en danger notre modèle social français

 

Le Député Rassemblement Bleu Marine a présenté le 3 mars dernier une proposition de loi tendant à limiter certaines pratiques du Régime Social des Indépendants à l’encontre des travailleurs indépendants.

On l'a vu venir gros comme une maison.

 

Certes, le régime de sécurité sociale des indépendants connaît quelques ratés.

 

Mais il faut bien prendre garde, car les méthodes récurrentes des réseaux amis de Gilbert Collard profitent systématiquement des failles de l'Etat pour l'attaquer, et dans le but de le détruire.

Utilisant la technique du voleur chinois souvent expliquée par JMLP soi-même.

   

Je parle évidemment des réseaux de Contribuables Associés, et d'Alain Dumait, que l'on trouvait au premier rang et d'honneur du grand rassemblement présidentiel de Nice de Marine Le Pen en 2012.

 

Sa présence aurait d'ailleurs dû interpeller chacun si les cadres du Front National avait eu un quelconque courage et/ou honnêteté politique.

 

Marine et JMLP se fourvoyant dans cette complicité d'un des plus grands fossoyeurs actuels de la France.

 

Toute son idéologie repose sur la destruction de notre Etat-nation et donc, de tout ce qui nous constitue en tant que Français.

 

Mais il fait valoir son lobby, ses réseaux, les Le Pen se laissent séduire, berner, ils adorent les lobbies, ce n'est pas nouveau.

 

Alain Dumait a un allié de poids dans la destruction qu'il entend de notre système social français auquel il entend substituer, comme en toute chose, le modèle libéral anglo saxon, basé sur la concurrence et le libre marché, tout ce qui est Etat leur sortant par les trous de nez.

Comme tout libertarien qui se respecte.

 Rappelons au passage que, non seulement les réseaux de Contribuables Associés sont liés aux réseaux libertariens de Washington, mais encore qu'ils inondent tout ce qu'ils peuvent de leur idéologie, fournissant leurs jeunes protégés formés aux écoles autrichiennes américaines notamment à Marine Le Pen.

Cet acolyte est Claude Reichman, grand libéral cons de Radio Courtoisie avant de se fâcher avec la radio dont il partage pourtant toutes les offensives anti françaises.

 

Qu'à cela ne tienne, Reichman fonde sa propre antenne, ReichmanTV, qui reçoit "un grand nombre d'invités libéraux" selon sa propre annonce, et de citer : Philippe Nemo,  Ivan Rioufol, Gilbert Collard, Dominique Jamet, Philippe Tesson, Charles Pasqua, François de Closets, etc.

 

Toutes personnalités que l'avocat aux longues manches connaît bien, leur petit monde microcosme courtois réac droito parisien.

 

En 1996, Reichman crée, avec Alain Dumait, adjoint au maire du 2e arrondissement de Paris, le Parti pour la liberté (PPL) dont il prend la présidence. Ce parti politique de tendance libérale-conservatrice, à la notoriété très faible, revendique 10 000 adhérents, mais n'obtiendra aucun résultat électoral significatif.

 

En 1998, il est, avec Alain Dumait, l'instigateur d'une pétition intitulée Le Manifeste pour l'entente à droite par laquelle il appelle la droite parlementaire à « engager un dialogue public avec le Front national, en vue de constituer une alternative de gouvernement ».

 

En 1999, il devient vice-président du parti de la Droite libérale-chrétienne, le parti de Charles Millon auquel il a adhéré le 3 octobre 1998.

 

Fin 2005, il est l'un des instigateurs de la Révolution bleue, mouvement que certains classent à l’extrême droite, né notamment en réaction aux émeutes de 2005, et dont le slogan est : « Non à la chienlit, non au trop-plein d'impôts et de charges, non aux politiciens incapables ». Claude Reichman, soutenu par d'autres animateurs de Radio Courtoisie comme Olivier Pichon, lance officiellement le mouvement le 29 novembre 2005 sur les ondes de la radio et sur son site Internet.

 

En 2007, il se rallie à l'Union patriotique qui soutient Jean-Marie Le Pen à la candidature à la présidentielle et participe à l'assemblée du Front national à Lyon, le 11 mars 2007, au côté d'Alain Soral, Bruno Mégret, Christian Perez (président du Parti populiste), et Pierre Vial (Terre et peuple).

 

Claude Reichman est par ailleurs président du Mouvement pour la liberté de la protection sociale (MLPS), président du Comité CSG, président du Syndicat retraite-action et président du Collectif vivre en paix à Paris (VEPAP).

 

Depuis une vingtaine d'années, Claude Reichman combat activement ce qu'il appelle les monopoles étatiques, et selon lui la Sécurité sociale en fait partie.

 

Depuis 2012, en collaboration notamment avec le mouvement « Les médecins ne sont pas des pigeons » et celui des « Libérés de la sécu », il anime un grand nombre de réunions d'information à travers la France pour aider les assurés sociaux à quitter le prétendu "monopole" de la sécurité sociale.
Maître Collard s'était associé au mouvement et avait défendu le fait de rendre sa carte de sécu et de stopper ses cotisations.

 

En 2013, il adhère, avec Christian Vanneste, Mike Borowski et Madi Seydi, à l'association « Contre-attaque » présidée par l'éditeur Jean Robin et qui « ambitionne d’incarner la « vraie droite » ».

 

Par ailleurs, il publie régulièrement des tribunes s'en prenant violemment à l'islam, défendant la théorie du Choc des Civilisations.

 

 

Nous, citoyens, électeurs, aimerions que monsieur Collard nous donne son avis précis sur les initiatives anti Etat de ses amis Radio courtisans en général, et sur le combat anti social de son ami Reichman en particulier.

 

Nous aimerions d'ailleurs que Marine le Pen dénonce clairement tous ces lobbies anti France qu'elle laisse étrangement pénétrer autour d'elle.

Olivier Pichon cité ci-dessus par exemple.

 

Tous ces mélanges contre-nature donnent autant le tournis que la nausée.

Des explications s'imposent.

En l'absence, nous entendrons des aveux.

 

Dans un article du 30 juin 2010, Maître Collard déclarait aux côtés de son ami Claude Reichman venu attaquer la sécurité sociale et l'Etat en justice :

"C'est un combat déterminant pour l'évolution de la société française.

Il faut vaincre les résistances d'un Etat qui se veut européen mais persiste dans les rhumatismes du jacobinisme"

 

 

 http://www.claudereichman.com/articles/article%20parisien%20plainte%20justice%202.pdf

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