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Le choc des mots le poids des morts

Ceux qui parlent de guerre ou de choc de civilisation -dont on connaît l'origine d'extrême-droite- sont les barbares qui la souhaitent ou la génèrent.

 

La civilisation est l'inverse de la barbarie, la civilisation, c'est la société, l'organisation de la cité, la vie de citoyen, la façon de rendre un peuple non barbare, il s'agit d'adoucir les moeurs pour vivre ensemble, de se sociabiliser.

 

Chaque civilisation peut suivre une pente vers le chaos et le retour en barbarie, dès lors que l'on laisse les groupes maffieux, défendant des intérêts particuliers contre l'intérêt général, prendre le pouvoir, la civilisation est en danger.

 

Mais il n'existe pas de "civilisation barbare", c'est un oxymore, les barbares s'entretuent d'ailleurs entre eux comme tout vulgaires maffieux.

 

Il peut y avoir en revanche, des pays dits civilisées qui poussent les leviers des groupes maffieux afin d'asseoir leur domination, ce sont des démarches de barbares sous masque de civilisation.

 

Des méthodes sournoises de travail poussant les hommes à bout font plus de morts que le terrorisme.

 

Si les imprésarios investis dans la communication de Daech ont une volonté certaine de choquer l'Occident par une mise en scène travaillée de la violence - les batailles de propagande sont des guerres en soi-, il est des méthodes plus insidieuses mais tout aussi odieuses. 

 

Le banquier qui spécule sur les matières premières, dont alimentaires provoquant des famines dans les pays qui ne peuvent plus s'acheter ces denrées, n'ont certes pas de traces de sang directement sur les mains, n'ont-ils pas pourtant une responsabilité écrasante dans les pertes de vie humaine ?

 

Nous savons bien qu'à force de morts, un mort n'en vaut pas un autre, disons que l'on ne voit pas dans certains pays, parmi les hommes, ceux qui meurent de notre ressort, partir de sa belle mort n'est pas une notion à géographie variable, les belles morts sont plutôt le lot des pays riches. En faisant du chiffre, la mort cache bien son jeu.

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