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Le Boulevard Voltaire donné par Marine Le Pen à la destruction de notre modèle social

Oriane Borja commented on an article.
3 min · 
 

Très "amusant" de voir Marine Le Pen et tous ses moutons soutenir la libéralisation de la sécurité sociale et donc, la fin de notre système d'assurance santé publique.

Elle profite sans doute de l'ignorance des gens, ce qui est une honte.

Le discours est protecteur, et donc étatiste, mais les actes sont incohérents, comme ici à se fourvoyer avec la fange extrême-libérale, la véritable extrême-droite.

J'invite chacun à chercher quels lobbies sont derrière.
Ils existent, je les ai trouvés.
Je rappelle que les lobbies sont ceux qui font valoir des intérêts privés sur l'intérêt général, mettant toujours en avant l'intérêt du petit nombre qu'il représente contre l'intérêt de tous les autres.
Tout le monde est perdant à un moment ou à un autre à ce petit jeu, sauf à être cadres de ces lobbies naturellement, ce que la majorité d'entre nous ne sommes pas (sauf sans doute dans les réseaux de Boulevard Voltaire).

Les lobbies libéraux jouent à plein cette carte des failles relatives du régime spécial des indépendants ( comme ils jouent des failles dans tous les domaines) et on voit bien qui les soutient, Boulevard Voltaire les premiers, on ne sera pas étonné.

Il faut bien comprendre que ceux qui se plaignent le plus du RSI, sont les autoentrepreneurs, que les libéraux brossent dans le sens du poil patronal alors que ce sont surtout de la petite main-d'oeuvre ultra flexible dont on exploite l'énergie.

On leur fait croire qu'ils sont des petits patrons alors qu'ils ne sont que des esclaves du monde libéral.

Alors oui, le RSI défavorise un indépendant qui gagne 3 000 euros par an, mais c'est sans doute que, plutôt que d'être au RSI, ce patron-là est plutôt au RSA, et qu'on le dupe ou qu'il s'autodupe.

Le RSI sanctionne les entreprises libres non viables, c'est la dure loi du marché que vous adulez.

Tous ces "indépendants " (personne n'est indépendant, c'est une illusion, un leurre libéral, les hommes sont tous dépendants les uns des autres et c'est heureux) se plaignent, à les écouter, seuls eux travaillent.

Personnellement, j'ai choisi le salariat, j'ai plusieurs employeurs que je choisis, un travail que je choisis et des clients que je choisis, je me fais simplement rémunérer en tant que salarié et bénéficie du régime ordinaire de sécurité social (même si ma mentalité m'incite à ne pas en faire usage).

Et je n'ai pas du tout la mentalité caricaturale évoquée ci-dessus par les lobbyistes libéraux.
Je travaille beaucoup, ne compte pas mes heures, ne prends jamais de vacances, n'ai jamais eu d'arrêt de travail de ma vie, ni de chômage, je travaille même si je suis malade (sauf si je suis contagieuse car je travaille auprès de publics fragiles, personnes âgées ou enfants avec plus ou moins de handicap) et auquel cas je ne gagne pas d'argent.

J'ai simplement une conscience professionnelle et je ne cherche pas à m'en foutre plein les poches sur le dos de mes clients.
Je ne demande qu'à être honnête et gagner honnêtement ma vie.
Et figurez-vous que la plus grande partie de mes collègues de travail ont le même état d'esprit, le souci de l'autre et du travail bien fait.

Peut-être d'ailleurs que si certains commerçants et artisans avaient le même, ils auraient moins à se plaindre ...

Dans tous les cas, tous ceux qui nous écrasent tous, salariés comme indépendants, sont les gros.

Ce sont les gros qui raflent la mise sur le dos de tous.
Les commerçants et artisans sont mis en concurrence (VOTRE chère concurrence), parc ceux qui délocalisent leurs produits et services, jouent la financiarisation en vendant à perte ou à prix coûtant, se rattrapant et faisant des marges sur le fait de payer à terme sur des masses exorbitantes.

Voilà où mènent la concurrence, à la victoire finale du plus profiteur, du plus exploitant, du plus salaud.

La règle est simple, scientifique (puisqu'éprouvée), la fin du prétendu "monopole" d'Etat (l'Etan c'est nous, tant mieux si nous sommes notre assurance) mène directement au monopole privé.

La concurrence mène toujours aux monopoles privés, in fine, il ne reste que quelques grands groupes qui contrôlent le tissu de PME-PMI, qui tuent les petits commerçant, artisans et TPE, et acculent les salariés.

Faudra-t-il - hélas ! - passer par une injonction du grand dérégulateur bruxellois pour libéraliser enfin ce système, comme pour le téléphone ?
WWW.BVOLTAIRE.FR
 

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