Votre postulat de départ est erroné.
Notre société est bâtie sur le principe fondamental d'unité.
Nous avons décidé, volontairement, d'être en lien, liés et interdépendants.
Cela date de nos rois, de Clovis le premier, qui, face aux guerres tribales fratricides, décidait en accord avec les peuples sans doute fatigués d'une vie de sauvage, de se choisir un destin commun.
Les droits régaliens sont bientôt posés, il s'agit des attributs de souveraineté de l'Etat, qui nous restèrent intacts jusqu'aux premières attaques libérales dans les années 1970.
L'Etat qui est garant de notre unité et de notre souveraineté depuis toujours, avec la verticalité et ce centralisme propre à la France, cette structure étatique et donc, ces institutions dans le cadre national -de notre Etat-nation- qui nous gouvernent tous.
C'est un choix de société qui a fait ses preuves par le temps, son modèle est donc, si l'on peux dire, scientifiquement prouvé puisqu'il a donné des résultats positifs, notre civilisation, incontestablement rayonnante, en est le fruit.
Nous savons qu'en échange de notre travail, l'Etat nous donne protection au sens large :
indépendance monétaire (jusque dans les années 1970), souveraineté législative (là encore, avant que l'on nous en spolie),justice, police,défense, prospérité,
l'Etat est ou était notre plus fidèle chevalier servant, nous sommes ses sujets de droit, ainsi est la France.
C'est le temps, l'empirisme organisateur qui fait rectifier les défauts en corrigeant sa jurisprudence et ses lois afin de garder toujours notre esprit fondateur, qui nous a fait parfaire sans cesse notre système et notre civilisation.
jusqu'à ce qu'elle devienne un bijou.
Le modèle anglo américain des pères fondateurs des USA, nous n'en sommes pas, nous n'en voulons pas.
Ils sont tout notre opposé.
Votre paradigme n'est pas le nôtre, non seulement il nous fait horreur mais encore nous détruirait-il tout simplement en tant que ce que nous sommes, Français, il s'agit de notre essence, de notre âme.
Les services publics que vous honnissez, c'est l'intérêt général contre les petits intérêts particuliers, ce contre quoi Clovis a érigé son royaume déjà.
La Grèce puis Rome nous y invitaient déjà, ce sont nos racines, les civilisations antiques qui nous ont tant apporté, avaient déjà l'idée d'adoucir nos moeurs et d'organiser notre société pour faire justement, société.
Faire communauté nationale nous a permis un haut niveau social et d'acquis sociaux.
Notre école, notre santé, notre justice, notre administration en général, sont nos trésors que nous devons de préserver comme notre patrimoine le plus précieux.
Les dérèglements viennent de notre dépeçage à la découpe via les attaques de votre idéologie libérale.
L'économique au-dessus du politique, c'est votre état à vous,
Dans notre civilisation évoluée, c'est le politique qui doit dominer.
Les affaires de la Cité au-dessus des affaires commerciales, il en va de notre intérêt à tous.
Rien ne doit être au-dessus de l'Etat, car l'Etat, en France, c'est l'Etat-Nation, c'est nous, natio, c'est tant le cadre que le peuple.
Nos institutions ne sont pas notre ruine, elles sont nos dernières protections.
Aucun homme, aucune richesse ne vaudra l'apport de ce que des millions d'hommes ont apporté avant eux au sein d'une cohésion et cohérence nationale.
Vos écoles, santé, justice, monnaies privées, sont des leurres et le retour à la barbarie, la loi de tous contre tous, selon la loi du marché où le fort impose tout aux plus faibles.
Table rase, bond en avant pour trois pas en arrière, vous nous rappez paradoxalement certaines histoires vécues, mais sans doute, et comme tout paradoxe qui se respecte, ça n'en est pas un.
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