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Le beau est universel

A Vava Inouva (A Baba-inu Ba) est le titre de la première chanson du chanteur kabyle Idir. Ce titre fait partie de l'album du même nom sorti en 1976.

A Vava Inouva (« mon papa à moi ») est une magnifique berceuse, composée par Idir, et inspirée de contes et légendes traditionnels que l'on transmettait de générations en générations le soir aux veillées assis au coin du feu.

A Vava Inouva fut par la suite traduite en plusieurs langues (grec, français, espagnol, arabe, etc.), sur une musique traditionnelle kabyle que je faisais écouter à mes enfants, parce que la beauté est universelle.

La version ci-dessous est très touchante, aussi bien par la simplicité du chanteur que par l'émotion dégagée par les visages de l'écho qui lui répond :
Idir a vava inouva
Idir'avava i nouva" Traduction en francais. Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte O fille Ghriba fais tinter tes bracelets Je crains l'ogre de la forêt père Inouba O fille Ghriba je le crains aussi. Le vieux enroulé dans son burnous A l'écart se chauffe Son fils soucieux de gagne pain Passe en…
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Idir'avava i nouva" 

Traduction en francais. 

Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte 
O fille Ghriba fais tinter tes bracelets 
Je crains l'ogre de la forêt père Inouba 
O fille Ghriba je le crains aussi. 

Le vieux enroulé dans son burnous 
A l'écart se chauffe 
Son fils soucieux de gagne pain 
Passe en revue les jours du lendemain 
La bru derrière le métier à tisser 
Sans cesse remonte les tendeurs 
Les enfants autour de la vieille 
S'instruisent des choses d'antan 

Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte 
O fille Ghriba fais tinter tes bracelets 
Je crains l'ogre de la forêt père Inouba 
O fille Ghriba je le crains aussi 

La neige s'est entassée contre la porte 
L'"ihlulen" bout dans la marmite 
La tajmaât rêve déjà au printemps 
La lune et les étoiles demeurent claustrées 
La bûche de chêne remplace les claies 
La famille rassemblée 
Prête l'oreille au conte 

Je t'en prie père Inouba ouvre-moi la porte 
O fille Ghriba fais tinter tes bracelets 
Je crains l'ogre de la forêt père Inouba 
O fille Ghriba je le crains aussi 

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