Socrate chez Soral

Je suis assez d'accord avec lui sur Soral, sauf qu'il n'est pas allé chercher bien loin, Soral se démonte facilement quand on déroule ses allégeances via les réseaux dans lequel il s'intègre.

Quant à l'éducation populaire, par faute de méconnaissance de données en neurosciences, il ne comprend pas que cela ne fonctionne que sur des personnes possédant une instruction de base bien menée de façon à ce que le cerveau ait articulé correctement ses hémisphères afin d'accéder à l'analyse, chose qui ne peut se faire que dans les dix premières années de la vie.

Aujourd'hui, l'éducation dite populaire ne peut être qu'un prémâchage de plus que les gens avalent sans comprendre pour la plupart, et qui changeront d'avis avec le dernier qui aura parlé, faute d'avoir physiologiquement les moyens de faire autrement.

L'éducation populaire, c'est de la maieutique et ça ne fonctionne pas parce que l'esclave de Ménon aujourd'hui, c'est tout le monde.

La seule éducation populaire possible s'appelle instruction, et passe par l'école de la république telle qu'elle existait avant que les idéologues anglo américains et leurs idiots utiles gauchistes aient commencé à la pervertir à partir des années 60.

Pour cette raison, Lepage peut parfaitement être assimilé à un Soral, à un Chouardou à un autre gourou, c'est-à-dire à une personne que l'on écoute mais que l'on n'entend pas (au sens latin de comprendre).

Franck Lepage : "Soral c'est un piège" (fév. 2014)

Franck Lepage (Le Pavé) sur Alain Soral et Etienne Chouard. Extraits d'une interview publiée Entre deux chaises, le 3 février 2014. source : http://wp.me/p2t...

 Le cerveau obéit à des lois neurologiques, le cerveau de l'homme et le langage sont liés, ils se sont construits ensemble, l'apprentissage de la langue (lire, écrire, compter, calculer) conditionne la mise en service des chemins synaptiques qui peuvent ne jamais s'ouvrir s'il est mal mené.

Des chemins non ouverts, ce sont des neurones en friche qui ne peuvent pas être actionnés.

L'apprentissage qui ne prend pas la peine de suivre le fonctionnement en arborescence du cerveau (très progressif et très mécanique afin de fixer les chemins des synapses afin qu'ils puissent être réutilisés), ne permet pas l'accès à un panel de neurones nécessaires à la réflexion.

Vous pouvez parfaitement actionner l'hémisphère analogique -et répéter bêtement et même brillamment une pensée prémâchée- sans que certains neurones de l'hémisphère gauche, analytique, montrent signe de fonctionnement sous IRM.

La science est venue confirmer ce que le bon sens permet de comprendre et ce que l'histoire dans sa sagesse avait démontré.