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Poutine, l'icône des libertariens

La Voix de la Russie est un des organes des libertariens de Washington
en Russie et où l'extrême-droite française sert de larbins.
Il est normal qu'elle interroge Ian Bremmer, le libertarien de l'Eurasie,
conter la propaganda pro Poutine directement concoctée aux Etats-Unis.

Bremmer est membre du conseil d'administration du Conseil Carnegie pour
l'éthique dans les affaires internationales et le Conseil de direction pour
le Sommet Concordia . En 2007, il a été nommé en tant que
«Young Global Leader» du Forum économique mondial , et fondée en
2010 et a été nommé président du Global Agenda Council du Forum
pour risque géopolitique. 

Bremmer a reçu son BA à l'Université de Tulane , et sa maîtrise et son
doctorat en sciences politiques de l'Université de Stanford en 1994.
Il a ensuite été membre du corps professoral de la Hoover Institution où,
à 25 ans, il devient le plus jeune jamais National Fellow de l'institution.
Il a occupé des postes de recherche et professeurs à l'Université de
New York (où il enseigne actuellement), l'Université de Columbia ,
l' EastWest Institute , Lawrence Livermore National Laboratory , et
le World Policy Institute , où il a servi en tant que Senior Fellow depuis
1997.

 


Hoover Institution

 
 
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Hoover.
Hoover Institution
Image illustrative de l'article Hoover Institution

Domaine d'activité généraliste
Création 1919
Personnes-clés Herbert Hoover, fondateur
Orientation politique républicain
Siège Université StanfordÉtats-Unis
Budget env. 25 millions de $
Publications Policy Review (bimensuel)
Site web www.hoover.org
Tour Hoover à l'université Stanford.

La Hoover Institution (Hoover Institution on War, Revolution, and Peace) est une bibliothèque et un think tank (depuis 1946) américain proche duParti républicain. Fondée en 1919 par Herbert Hoover, elle se trouve à l'université Stanford (Californie).

 

 

Historique[modifier | modifier le code]

En 1919, Herbert Hoover, enseignant à l'université Stanford et futur président républicain des États-Unis, créé sur le campus de Stanford une bibliothèque consacrée aux causes et conséquences de la Première Guerre mondiale et de la révolution russe de 1917.

Herbert Hoover dote sa bibliothèque de 50 000 dollars et la Fondation Rockefeller finance son fonctionnement. La dotation sert à financer l'achat d'un fonds documentaire de plus d'un million et demi de documents concernant 1914-1918 et l'arrivée au pouvoir des communistes en Russie. En 1941, une tour voit le jour pour héberger l'institution.

À partir de 1946, la Hoover Institution embauche des chercheurs pour valoriser son fonds. En 1957, la bibliothèque se transforme en centre de recherche et prend le nom de Hoover Institution on War, Revolution and Peace (Institut Hoover sur la guerre, la révolution et la paix).

En 1960 et jusqu'en 1994, W. Glenn Campbell, ancien directeur de l'American Enterprise Institute prend la tête de l'institution pour défendre la « validité du système américain » et lutter sur le terrain des idées contre l'idéologie communiste. Elle recueille par la suite les archives de Friedrich von Hayek ainsi que celles de laSociété du Mont-Pèlerin.

L'institution assure longtemps une formation des élites du Parti républicain et publie de nombreuses études qui inspireront les politiques républicaines[réf. nécessaire]. Depuis 2001, l'institution publie Policy Review, un bimensuel de politique générale. Elle conserve une grande influence dans les milieux libertariens etnéoconservateurs.

Plusieurs de ses membres actuels sont liés à l'administration BushGeorge W. Bush a d'ailleurs visité la Hoover Institution en avril 2006. 400 manifestants ont alors essayé d'en bloquer l'accès pour dénoncer la présence d'un think tank dans un lieu d'éducation.

Son budget actuel est de 25 millions de dollars environ. Son président actuel est John Raisian.

Ressources[modifier | modifier le code]

L'institution reçoit une grande partie de ses ressources par des dons de fondations, parmi lesquelles :

  • Archer Daniels Midland Foundation
  • ARCO Foundation
  • Dean Witter Foundation
  • Exxon Educational Foundation
  • J.P. Morgan Charitable Trust
  • Merrill Lynch & Company Foundation
  • Olin Foundation
  • Transamerica Foundation

Membres[modifier | modifier le code]

Membres honoraires[modifier | modifier le code]

Senior fellows[modifier | modifier le code]

Membres visiteurs[modifier | modifier le code]

Liens externes[modifier | modifier le code]

Notes et référenc



6 janvier 2013, 21:27

Vladimir Poutine est vraiment l’homme politique le plus influent du monde

Vladimir Poutine est vraiment l’homme politique le plus influent du monde

Selon le classement mondial des personnes les plus influentes d’Eurasia Group, publié sur le site Internet du magazine américain Foreign Policy, le dirigeant russe arrive à la deuxième place. La première place est restée sans candidature. Quant à la troisième personnalité la plus influente du monde, il s’agit du chef de la Réserve fédérale américaine, Ben Bernanke. Le Top-5 est complété par la chancelière allemande Angela Merkel et le président américain Barack Obama.

L’auteur de cette liste, le politologue américain Ian Bremmer, fondateur du cabinet de conseil Eurasia Group, a donné une interview à La Voix de la Russie.

« Eurasia Group – c’est la plus grande société de conseil, qui évalue les risques politiques dans le monde » explique Bremmer. « J'ai envoyé à tous nos experts, environ 150 personnes, ma vision de l'influence politique et je leur ai demandé de dresser une liste de dix personnes les plus influentes selon eux. C’est sur la base de leurs estimations que nous avons dressé la liste finale ».

La Voix de la Russie : Comment définissez-vous le terme « influence » ?

Ian Bremmer : A mon avis – c’est la capacité de l'individu à mettre en œuvre les changements qui influent sensiblement sur le sort d'un grand nombre de personnes. Et peu importe s’il s’agit de l’influence du leader à l’intérieur de son propre pays ou à l’extérieur.

LVdlR : Le fait que Poutine se soit retrouvé à la deuxième place, cela vous surprend? 

I.B. : Oui, absolument! Si l'on prend en considération les pouvoirs de Poutine en tant que personne - ils sont insignifiants à l'échelle d'un pays aussi vaste que la Russie, en particulier en comparaison avec d'autres pays. Il y a beaucoup de petites dictatures comme le Turkménistan, ou la Corée du Nord, où le pouvoir absolu est concentré dans les mains du chef d’Etat! Mais la Russie – c’est un pays énorme, un acteur économique important et une superpuissance énergétique. La Russie possède une armée forte – et tout cela est contrôlé par une seule personne! En termes d'influence, le Poutine actuel est vraiment l’homme politique le plus influent dans le monde. 

LVdlR : Donc dans votre étude, vous vous basez sur des critères humains, et non pas sur la capacité de mise en œuvre des réformes ? 

I.B. : Je suis politologue, et mon cabinet s’occupe de l’analyse politique. Si vous me demandez qui selon moi est le plus grand humaniste et philanthrope, j'aurais probablement nommé Bill Gates, le Dalaï-Lama, mais certainement pas Poutine. En revanche, si nous parlons de l’influence, nous ne pouvons pas ne pas prendre Poutine en considération.

LVdlR : Le directeur de la Réserve fédérale américaine Ben Bernanke arrive en troisième position après Vladimir Poutine. Est-il plus influent qu’Obama? 

I.B. : C’est une situation intéressante. Dans notre liste, Angela Merkel dépasse également Barack Obama. Car, à mon avis, les efforts et les actions qu’elle a entreprises au cours de l’année sont beaucoup plus importantes pour l'UE. 
Obama est actuellement le président d'une superpuissance mondiale, mais la politique de Washington est devenue ces dernières années tellement imprévisible et incohérente, qu’elle limite considérablement son influence, comparé à ses prédécesseurs. 
En termes de décisions politiques et de grands changements politiques, Angela Merkel et Ben Bernanke ont fait beaucoup plus au niveau international que Obama. 

LVdlR : Revenons à Merkel. Lorsque la Grèce, l'Italie et l'Espagne se sont retrouvées au bord du gouffre économique, tout le monde avait peur de l’effet domino. Cependant, Angela Merkel a réussi à empêcher la faillite de ces pays. La Banque centrale européenne a proposé un plan de sauvetage de la zone euro que Merkel a entièrement soutenu. Pensez-vous que sa place dans le classement est méritée? 

I.B. : Non seulement elle a sauvé ces pays, mais elle l’a fait avec l'appui sans précédent de 70% de la population allemande. Merkel a fait vraiment des merveilles. Elle a réalisé un excellent travail - non seulement en matière de sauvetage de la zone euro et de la Grèce, mais aussi en matière de la création de l’union bancaire et fiscale européenne, le tout avec le soutien de la population allemande. Merkel est une exception agréable parmi les dirigeants de l’UE, dont une partie n’ont pas fait preuve de courage face à la crise. 

LVdlR : Viendra un moment, lorsque les problèmes économiques et environnementaux, ainsi que les problèmes de consommation d'énergie vont finir par se poser. Il va falloir les résoudre ensemble dans les conditions de la croissance démographique et de l'industrialisation. Y a-t-il actuellement un dirigeant politique qui pourrait unir les efforts des pays du monde, ou du moins diriger les pays sur une voie commune qui permettrait de résoudre ces problèmes ?

I.B. : Je ne vois pas de tel dirigeant au niveau international. Avant la crise financière, les Etats-Unis ont joué un rôle majeur dans la résolution de ces problèmes, mais ils ne sont plus l’institution qui domine le monde. Cela ne signifie pas que personne n’a le rôle de dirigeant dans le monde actuel. Ces leaders existent, mais à un niveau régional, et non pas mondial.
Lire la suite: http://french.ruvr.ru/2013_01_06/Vladimir-Poutine-est-vraiment-l-homme-politique-le-plus-influent-du-monde/

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