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Il faut sauver notre école et notre santé publiques des griffes libérales de la droite, c'est une question de survie

Selon Fillon, et sa très thatchérienne femme, la politique de le dame de fer aurait permis de sauver les services publics.

On se pince, il est vrai que Fillon mettrait sûrement ses enfants dans une école publique britannique, ou se ferait facilement opérer dans un hôpital public anglais.


La première restructuration importante du système a eu lieu sous Margaret Thatcher.

Considérant que le grand coût du service national fut au moins partiellement dû à sa mauvaise organisation et au manque de sens commercial des fonctionnaires gestionnaires du système, elle a impulsé des réformes mettant en place une administration décentralisée du service hospitalier, et un marché interne qui mettait en concurrence les fournisseurs de service.

Contraints de respecter des limites financiers, les NHS trusts ou services régionaux hospitaliers ont souvent limité leurs activités non plus en fonction de la demande des patients, mais en fonction des contraintes budgétaires.

Les résultats furent prévisibles; d'un côté, le drame des "hospital waiting lists", l'allongement des listes d'attente pour traîtement à l'hôpital, d'un autre côté la réduction de certains traîtements, et enfin un développement de systèmes d'assurance santé privés. Le secteur privé n'avait jamais cessé d'exister, même pendant les premières belles années du NHS; mais pendant les années 1980 il a connu un nouvel essor, les assurances privées offrant, moyennant côtisation, des traîtements de pointe sans liste d'attente. De nombreux employeurs ont commencé à ajouter aux primes offers à leurs employées une couverture médicale privée complémentaire, notamment avec BUPA, société à but non-lucratif qui était déjà, avant la mise en place du NHS, un des grands fournisseurs d'assurance santé du pays.

Confronté depuis des années à de gros problèmes budgétaires, le service britannique de la santé a été un des grands sujets de la campagne pour les élections législatives de 2015.

Tous les partis, à l'exception d'UKIP de Farage, ont promis d'en augmenter le budget de fonctionnement et d'améliorer le service.


Quant aux écoles dignes de ce nom, seules les classes supérieures et la noblesse y ont droit en Angleterre, et encore, même les écoles de merde sont payantes.

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