Marine Le Pen ne veut pas laisser parler les petits papiers

Bon, admettons que les bourses du micro-parti de Marine Le Pen n'aient rien à voir avec Marine Le Pen, admettons que l'argent gagné de façon abusivement suspecte, en chargeant les comptes de campagnes remboursés par l'Etat (c'est-à-dire notre argent à tous), n'ait pas l'odeur de Marine Le Pen, admettons puisqu'on nous dit que tout cela n'a absolument, parfaitement, honnêtement rien à voir, admettons, on attend toujours une réaction du Front concernant l'affaire Panama Papers sur le fond, on a un peu de mal à l'admettre.

Bizarrement, les mêmes qui ont l'habitude de pourfendre le système, la finance apatride, les conséquences des dérives virtuelles sur le monde réel, n'auraient aucune réaction épidermique contre l'immigration fiscale, les réseaux de blanchiment, au prétexte que cela touche, seulement, l'homme de ménage, emménagé chez l’ancien chef à plumes qui porte les valises de JMLP comme personne et l'homme déménageur de la cheftaine en place qui a peur d'y laisser les siennes, de plumes.

Bon, l'histoire nous aura au moins appris que le GUD et la Rothschild, même combat, ceux-là peuvent se regarder, les yeux dans les yeux, tous innocents les mains pleines.