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Face à l'état d'urgence libéral qui fait feu de tout bois, il est urgent de demander un couvre-feu de la part de l'Etat

Avec le coup d'Etat mené par le libéralisme sur nos protections du travail grâce à la trahison de nos gouvernants qui sont censés nous protéger des puissants, les multinationales, de l'alimentaire en l'occurence, n'ont rien trouvé de mieux que de traîner les personnes qui travaillent pour elles devant la gendarmerie pour la disparition de trois centimes de sou dans la caisse hier, ou de trois cacahuètes encore aujourd'hui.

L'état d'urgence chez les multinationales, c'est pas "peanuts".

Voilà un début d'idée de plus de la dictature de l'actionnariat en marche, la maladie du profit maximum établie aujourd'hui en summum de la bonne santé financière des marchés.

La bataille de la finance contre l'homme autorisée par le parasitage de la rente contre le travail.



C'est dans ce contexte que Contrepoints, un des médias libertariens de Washington adulé par l'extrême-droite française en hommage à sa mère patrie outre Atlantique, nous afflige de sa propagande libérale totale stipendiée et au service de grands financiers plus ou moins anonymes.

Ce petit lobby parmi les nombreux lobbies que compte la nébuleuse libertarienne, nous refourgue l'analyse d'un de ses experts-idéologues, professeur de droit, spécialisé dans l'éthique économique, l'Opus Dei serait encore là-dessous pour répandre ses bonnes œuvres libérales que cela ne nous étonnerait pas, lorsque l'on entend le mot "éthique", qui plus est associé au terme "économique", on sort son revolver.

Et quand l'éthicologue se met à descendre les politiques sociales et les protections étatiques et jusqu'à l'Etat lui-même, nul besoin d'être grand clerc pour voir son ennemi, celui des peuples et de la France en particulier, messieurs les assassins, passez les premiers.

S'il fait profession sans doute de l'économie de l'éthique, au sens, qu'il la passe en pertes et profits, l'économiste autrichien de déplorer le manque d'autonomie des collectivités territoriales naturellement, tel un vulgaire Identitaire, c'est un des points, de repère de l'extrême-droite.

Dès que l'on vous parle d'autonomie régionale, vous pouvez avancer sans douter, il s'agit de l'extrême-droite, qu'elle s'appelle gauche, écologie, ou n'importe quoi d'autre.

On emmerde donc Contrepoints de vue de Washington, les collectivités territoriales n'ont pas à être autonomes, on n'est pas aux States, n'en déplaise aux lobbies libertariens.

Et oui, notre Etat, dont les collectivités locales ne sont que des messagers, doit protection à ses administrés, c'est ainsi depuis que la France est France.

Ce professeur d'économie ne trouve rien d'autres à dire que le coût du Smic pour les entreprises est trop élevé, alors que ce sont ces petites mains qui font le gros du travail des entreprises, les cadres n'étant que des mouches du coche, qui ne ramènent le travail dans leur giron que pour mieux y prendre leur quote part, en s'épargnant les mains dans le cambouis.

L'homme à l'état de nature est bien peu de chose, l'Etat est une nécessité, n'en déplaise aux barbares, l'Etat unificateur étant à l'homme, ce que la civilisation est au citoyen, une condition sine quo non.

La vérité est que lorsque l'on baisse les charges de l'entreprise (laissant les contrepartie à la charge de l'Etat et donc des autres), celle-ci en profite pour engranger de plus gros profits et rien d'autre, la rentabilité à court terme est celle qui compte pour ceux qui, en réalité, se foutent de la pérennité de leur outil de travail.

Au contraire, ils n'attendent parfois que sa perte, c'est une mesure de bonne gestion d'optimisation (les conseillers de Marine Le Pen diraient que cela "performe"), afin de se faire racheter et engranger alors une belle somme et d'aller courir après d'autres bénéfices à court terme, mais il fallait pour cela pouvoir se débarrasser des vrais travailleurs à bon compte, ce que la gauche vient de leur permettre.

Le très libéral Bayrou envoyait valser notre Code du Travail par-dessus la table, Valls en fait table rase en le faisant réécrire par le Medef, question de style.

Le tout sous les applaudissements de Wauquiez et de Maréchal Le Pen, respectivement poulain et pouliche des trois frères opuso libertariens Villiers-Buisson-Zemmour (qui avouent tout de même un faible pour le petit Macron), même si à leurs dires, leur flexibilité à eux, laverait plus blanc que celle des rouges, clivages obligent.


Les libertariens avancent pas à pas contre les peuples, avec la gauche, ils ont encore gagné une bataille, et continuent de fourbir leurs armes libérales au service d'un ordre suprématiste où le faible s'élimine naturellement.

Leur guerre n'a pas d'odeur politique, ils sont de tous les partis.

Citoyen, prends garde à toi.

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