Le monde dans le pâtétique

Le fisc réclame 9 millions d'euros à Johnny Hallyday.

Oui, mais ce que le fisc veut ignorer, c'est que ces gens-là ont des frais maquillés, et pour cause, comme Ségolène Royal, Johnny a 30 000 euros de maquillage à chaque déplacement.

Honnêtement, à ce prix, il ferait mieux de se faire remplacer par sa cire Grévin, elle aura toujours meilleure mine.



Et pendant ce temps, notre Assemblée Nationale se fait canardée par d'autres oies ampoulées, l'alerte a été donnée, Pamela Anderson qui nous refourgue, entre deux navets et trois carottes, un mauvais remake de la Soupe aux choux en débarquant tel un cheveu, choucroutte garnie, dans le cercle parlementaire.

Hillary nous promet une enquête sur cet Ovni qu'Hollywood envoie sur nos écrans radars.


Une dinde à l'assemblée pour dénoncer le bourrage des gallinacées, on la sent très impliquée, la nouvelle Bardot est encore plus tartinée que celle qui veut la peau de l'homme après l'avoir mangé.

La poulette maquillée comme un œuf de Pâques voudrait-elle prendre les jeunes paons de la chambre et les députés plus faisandés pour des perdreaux de l'année ?

Retourne au poulailler des lobbies ma caille, ça sent l’œuf pourri ton confit de conflits, la délégation des cocottes en papier américaines n'a qu'à s'occuper de ces poulets javellisés, et les vaches seront bien gardées !


Mais s'il faut une réponse diplomatique, on peut leur envoyer Nabilla régler au Congrès, les questions de bombes chirurgicales.



Aux States, je suis sûre que Pam est moins faux-cul avec ses faux nichons et compte ses tartines étalées sur le visage farci au botox de façon aussi cruelle que les oies en général, sont gavées pour faire bonne figure, et que tout ce pâté est compté en frais de communication à chaque contribution carbone Los Angeles-Paris, estampillée écolo par les flanqués du même nom.

Comme disait Dominique Voynet, principe du pollueur-payeur, tu dois ton bilan CO2 à chaque aller-retour.

Ah, comment, ils se font aussi rembourser le billet pour déplacer leurs pâles figures meringuées par l'alcool et les drogues sniffées comme d'autre s’empiffrent de foie morue (oui, de la dinde à la morue, il n'y a qu'un pas, tant qu'à se faire des lignes, autant les franchir) !

Pas de pitié pour la bête humaine ces drôles d'oiseaux-là.

Mais bon, dans l'Etat où se trouve Pam, elle paie peut-être sa taxe snouff, les écolos y trouvent sans doute leur compte, et Johnny voyage peut-être avec sa consommation personnelle importée directement de sa patrie d'approvisionnement, Sarko, Afflelou ou Chauprade affrètent bien des jets tout spéciaux pour ce genre de trip.

Entre gens bien sous tout rapport de commission d'enquêtes, on peut se rendre des petits services, fiscaux ou pas.

Sans doute pour aider les petits producteurs locaux, la consommation solidaire n'est pas que poudre aux yeux dans l'univers paillettes, stars, string (tirons sur la grosse ficelle) and stripes.


Mais revenons dans notre bas-monde, il n'est pas dit que nous soyons en reste, chaque citoyen, qu'il soit de la haute jet-set society, ou de la basse-cour dans son pigeonnier, a droit à son lot de médiocritude.

Nous en sommes à nous demander contre quel président voterons-nous aux prochaines élections.

Hollande, personne n'en veut, même à gauche, Sarko, personne n'en veut non plus, même à droite, et pourtant, l'un des deux sera élu à la Ali Bongo, parce que personne ne veut de Marine Le Pen.

En 2017, on n'aura pas l'embarras du choix, seulement le choix de l'embarras.

Même le pouvoir est dans l'embarras ces temps-ci.

Suite au passage de Valls chez Ruquier, le Gabon aurait piqué une crise d'adolescence diplomatique parce qu'on aurait émis des doutes sur le coup d'Etat démocratique de la famille Bongo.

Il faudrait peut-être qu'on arrête de les traiter avec condescendance et qu'on leur offre une parole de vérité, que l'on doit aux personnes responsables.

Les Gabonais ont droit à autre chose que des mascarades d'assistés, que l'on camoufle derrière des apparats de démocratie.

On se demande même parfois s'il ne faudrait pas tenir une parole de vérité en France même.

Les Français pourraient même savoir par exemple, que les libéraux de l'Opus Déi ont placé des Guillaume Pelletier, Emmanuel Macron ou Marion Maréchal aux endroits stratégiques.

Sarko sait pertinemment que c'est ce lobby qu'il faut avoir à ses côtés car il a les réseaux les plus puissants et les plus structurés, au niveau national et international.

Toute la présidentielle se jouera à l'extrême-droite.

Mais ne désespérons pas, notre vie de merde sera bientôt cotée en bourse !

S'il faut faire contre mauvaise fortune bon coeur, d'autres ont à coeur de faire fortune sur notre triste affaire.

Bruno Lemaire veut privatiser Pôle Emploi.

Actionnaires, tenez-vous prêts, faire du profit sur le chômage et la misère, voilà une entreprise, qui ne connaîtra pas la crise.