Le migrant, le parfait homme flexible et compétitif du patronat

L'Allemagne et l'Angleterre entendent bien profiter de l'aubaine des déplacements de population et des trafics d'êtres humains, la guerre, c'est du point de croissance pour le patronat qui sous-paye et sous-protège ces esclaves providentiels.

A cette aune, nul besoin de bazarder le Code du travail à la poubelle comme entendent le faire les libéraux de tout poil, de Macron à Bayrou en passant par Marion Maréchal Le Pen.

Les règles s'ajustent à la basse mesure souhaitée par celui qui se sera accaparé les réseaux d'exploitation et de commercialisation, la main-d'oeuvre n'aura qu'à fermer sa gueule.

Il y a tant de misère dans le monde, et de conflits à venir, même le migrant d'hier, fatigué d'être abusé, sera toujours remplacé par le migrant de demain.

Nous sommes tous des migrants.