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Les rois dans l'arène et autre cirque, pétrodollars contre soumission

Comment expliquer à un commerçant que tout n'est pas à vendre ?

C'est un peu comme si vous tentiez d'expliquer à la famille Mulliez (Groupe Auchan, première fortune de France), que l'empire financier qu'elle bâtit n'est pas basé sur des principes très catholiques.

Se servir du malheur et des vices des gens pauvres (l'alcool) pour fonder son empire, en le vendant pas cher pour capter une clientèle de pauvres dont on ne manque jamais, n'est pas un principe très glorieux.

Et ensuite de montages financiers en corruption active pour aider à l'implantation de ces usines pompes à fric, en évitant de payer les impôts en France, à cette France à qui l'on doit tout, n'est pas plus honorifique.

La religion a toujours bon dos, chez nous et ailleurs.


Avec nos princes saoudiens, même constat.

Dieu merci, il y a encore des gens répugnés par autant d'étalage de superficialité et de vulgarité.

La prétendue sécurité à bon dos quand les rois du pétrole et leurs pétroleuses défilent finalement dans les rues et les boîtes de nuit, l'interdiction de la plage est donc bien due à une pudibonderie de Tartuffe et à des privilèges d'un autre âge dus à l'argent ramassé dans les puits sans fond du désert culturel.

Bon, on espère que Madame Claude de Cannes de Nosfesses (oui, il faut leur en mettre plein la vue paraît-il) profite bien des affaires et prie bien ces clients de faire comme chez eux, le passage de la délégation vaut bien de se coucher façon carpette, ce n'est pas chez elle que l'on dira le contraire.

 

Des palaces aux boutiques de luxe de la Croisette, à pied ou à bord de bolides rutilants, le millier de Saoudiens arrivé dans le sillage du roi...
U.AFP.COM

 

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