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Les convictions d'un Le Pen s'arrêtent aux limites de leur intérêt personnel.

Tous ceux qui connaissent bien les Le Pen, savent combien ils peuvent prendre les gens pour des cons, même entre eux, combien ils manipulent à leurs avantages respectifs, brossent, parlent, voire s'embrassent avec une insincérité aussi grandiose que leur mise en scène, toujours dégoulinante d'accolades de joueurs de foot en vente d'images racoleuses pour les besoins de la communication, ne vous en déplaise Président.

On imagine la scène de la petite peste, princesse au petit pois dans la tête, avec son Daddy destitué, à qui l'un comme l'autre pour une fois, se refusent à tout fournir sur un plateau d'argent.

On ose espérer qu'ils n'y sont pas allées armés.


Et puis finalement :

"Vas-tu te présenter contre moi ?" a demandé la jeune députée ; "Pas si tu acceptes de prendre certains de mes proches sur ta liste", lui a répondu Jean-Marie Le Pen.

 

C'est tout ?
Des popostes à trois balles ?
L’alliance sarkozyste et les Zids oubliées contre quelques prébendes, la peau des convictions lepénistes ne valent décidément pas même un sou dévalué.

Il est vrai que JMLP pouvait capituler sans penser à ses amis de trente ans, il capitule, mais la remise de peine qu'il demande pour ceux qui le soutiennent tout en soutenant mine de rien l'espérance de garder leur poste dont MMLP les a éjectés sans remerciements, à la Le Pen, lui permet de baisser son pantalon sans avoir l'air d'avoir pris un entière déculottée.



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