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La petite fille, la poupée, et le petit prince

Onfray a voulu faire le malin, il ne connaît pas vraiment ce monde.

Nous sommes une espèce rare en voie de disparition, celles d'entre nous qui avons aimé avoir des poupées.

Aujourd'hui et hier déjà, les gamines se voient offrir des poupées-mannequins, pas des poupées-pompons.

Les petites filles ne jouent plus depuis longtemps à materner, et c'est sans doute pour cela qu'elles n'ont plus eu de jeunesse et qu'elles ne savent plus le faire.

Du reste être parents n'a rien à voir avec le fait de devenir adulte.
Etre parents, c'est simplement consacrer du soin et du temps et toute son attention sur le petit enfant.

Et ce sont, ce soin, ce temps, cette attention, qui font la relation parent-enfant, cet apprivoisement qui font du petit un être unique au monde et qui le feront devenir un petit prince.

"Le désir d’enfant procède bien souvent d’une envie d’adultes qui sont eux-mêmes restés des enfants et croient devenirs adultes, comme par magie, en devenant parents. L’infantilisation des adultes qui fait désormais la loi a généré des parents qui veulent des enfants comme on a des poupées. Devenues vivantes, ces poupées ont tout pour se transformer en monstres." Michel Onfray.

C'est amusant, je pense être la première en matière d'éducation, à avoir parlé de fabrication de "monstre".
J'ai dû lire tout ce qui se faisait en la matière et suis la seule à avoir prononcé ces termes il y a une quinzaine d'années, apparemment, ça a fait florès.

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