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Education, la recette miracle de Najat Vallaud Belkacem

Il semblerait que les socialistes se lancent à nouveau dans la course à l'imagination au pouvoir.

 

Entre l'idée de mettre chaque citoyen en congé sabbatique en guise de service civique sans doute, et celui de mettre en place une télévision pour les enfants pour leur parler d'actualité, cela fuse.

 

Et de la fusion à la décomposition, il n'y a qu'un pas.

 

 

Ce que ces idéologues ne comprennent pas, c'est que l'imagination, ce n'est pas cela.

La créativité, ce n'est pas cela.

 

On ne bâtit que sur du solide.

 

Inventer le néant, c'est très moderne, mais si chacun prenait une année de vacance, cela signifierait pour la plupart d'entre nous, se mettre au RSA illico.

Evidemment Emmanuel Macron pourrait, et laisser son capital travailler à sa place (et donc in fine, les autres, car au bout du bout du bout, il faut bien, pour engraisser beaucoup les uns, le voler à quelques autres voire à tous).

Enfin, je me demande s'il pourrait, car il leur en faut toujours plus, l'argent, le pouvoir, toujours plus d'argent, toujours plus de pouvoir.

 

De la fusion à la concentration, il n'y a qu'un pas.

 

A moins que les socialistes n'inventent la république à deux vitesses, ça n'a pas de sens non plus, mais c'est très tendance libérale.

 

Un Petit Quotidien JT pour les enfants, écrantilisés, voilà donc la dernière trouvaille de Najat Vallaud Belkacem.

 

Face à l'horreur du monstre qu'ils ont créé, il leur faut évidemment réagir.

 

Ciel, nos enfants peuvent être ou devenir des monstres, qu'ont-ils donc fait au Bon Dieu pour mériter cela !

 

Remarquez, pas bête la guêpe, ils ne savent pas lire, refourguons-leur la télé, ils écouteront peut-être ?

 

Certes, si nous reprenons les conclusions de la Ligue de l'Enseignement, les nazis étaient des gens instruits, l'instruction n'est donc pas la solution.

 

Les nazis n'étaient pourtant pas instruits, ils étaient éduqués, et c'est bien cela que nos bonnes âmes n'intègrent pas, et qu'ils réitèrent sans cesse sous de nouvelles formes parce qu'ils ne comprennent pas comment l'on élève (tire vers le haut) un enfant.

 

A titre personnel, je peux parler car je peux être juger sur mes fruits, j'ai quatre enfants dont je peux montrer les bulletins où chacun de leurs nombreux enseignants et assimilés, ne tarissent pas d'éloges tant sur leurs capacités que sur leur comportement.

 

J'ai étendu cette sphère aux autres enfants dont j'ai eu à m'occuper avec des résultats équivalents.

 

Il n'y a pas de mystère, il y a des recettes, ou tout du moins de bons ingrédients et de vieilles marmites.

 

D'abord celle de comprendre que respecter l'enfant, c'est savoir lui dire "Non", l'aimer, c'est le canaliser.

Mais sûrement pas en lui faisant la morale.

La morale, il en aura si vous en avez, si vous êtes un bon modèle, il vous prendra comme tel.

 

Et si vous n'en avez pas, ou si elle ne dissimile que du vernis, il ne faudra pas venir vous plaindre.

 

La première des éducations étant d'ailleurs le soin, qui est de l'amour, on peut d'ores et déjà mesurer les carences, car le soin n'est pas le petit soin, prendre soin de son enfant, c'est simplement être là, le regarder grandir, lui montrer sa réprobation ou son émerveillement au quotidien.

Lâcher du leste dans les premières années cruciales, c'est déjà abandonner, l'abandonner.

 

S'il n'a pas la force de se raccrocher à une autre bouée, une tierce personne assez admirable pour aimer intelligemment un enfant, ça sera dur.

 

C'est dans un cadre affectif rassurant que l'enfant pourra commencer à apprendre, ce qu'il a déjà appris dans le confort du soin, est déjà une bonne base.

De là viennent l'envie, la curiosité, l'ouverture vers l'autre.

 

Mais voilà, toutes ces étapes ont été loupées, de faire ?

 

Les socialistes ont une idée.

Continuez.

Toujours cette évolution vers le mouvement perpétuel.

On croit bouger les choses, les changer, on ne fait que conforter l'échec, vers le prochain.

 

Le cerveau du petit se met en branle dès l'infiniment petit dans le ventre de la mère.

Les trois premières années sont primordiales, puis jusqu'à ses dix ans environ.

Les dix années suivantes serviront à avancer sur ces fondements, ou inversement à s'écrouler à des degrés divers.

Le reste de la vie se servira du système neuronal ainsi construit pour s'assurer en ronronnant.

Si vous avez habituez votre cerveau à beaucoup de sollicitude, il vous demandera naturellement d'être solliciter.

 

Ainsi chacun n'avalera pas un programme télé de la même manière selon la façon dont il a été nourri, un cerveau bien nourri sera d'ailleurs plus exigeant.

Non seulement, il  comprendra mieux ce qu'on lui donne à voir, mais encore sera-t-il capable de discerner le bon grain de l'ivraie.

 

Et un cerveau d'élève, ça demande un certain savoir-faire, une très grande rigueur, une redoutable progressivité et un effort adapté mais constant.

 

C'est cette étape que l'école rate souvent.

J'en avais détaillé la façon dans d'autres papiers.

 

Alors une télévision pour implanter dans le cerveau du petit un logiciel-programme pré-établi, bon courage.

Si le disque dur ne peut pas le recevoir, peine perdue.

 

Mais je suis certaine que les créateurs de vide trouveront toujours une autre voie vers le mur, le bon sens n'est pas forcément la direction qu'ils connaissent.

 

De la fusion à la soupe foutue, il n'y a qu'un pas.

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