Les petites histoires secrètes de Jean-Marie Le Pen n'intéressent personne alors qu'elles pourraient alimenter la grande histoire

Si les journalistes posaient de bonnes questions à Jean-Marie Le Pen, il pourrait par exemple l'interroger sur d'éventuelles connaissances en matière de trafic d'armes à l'extrême-droite.

Sur le fait de savoir si certains membres d'extrême-droite ont déjà travaillé, directement ou indirectement, pour des services secrets.

Ou s'il était possible que ces milieux initient ou soient en quelconque liens avec de sombres histoires de terrorisme, auxquelles ils auraient même peut-être intérêt, selon lui ?

Si, par hasard, il ne se serait jamais fomenté des agitations révolutionnaires, des coups foireux, des idées d'armée parallèle ?

Est-ce qu'à un moment ou à un autre, il n'aurait pas préparé avec d'autres (certains de ses troupes à) la guerre civile, voire se serait arrangé pour qu'ils s'arment ?

Et même lui demander, par improbable n'est-ce pas, si les atteintes contre sa personne ou ses biens, n'émaneraient pas plutôt davantage de ces milieux plutôt que d'autres.

Éventuellement même s'il ne connaît des amis ou des amis d'amis qui passeraient des vacances au Donbass ces derniers temps ?
Bah, pas forcément de la haute voltige, même des Jar Jar Binks peuvent tenir un manche,ou un bar, on peut même en faire des députés.

On pourrait même avoir l'outrecuidance de le questionner, voir enquêter sur ses liens antérieurs avec les USA comme on l'a fait sur ceux qu'il avait pu avoir avec la Russie; s'il avait reçu des formations outre-Atlantique et par quels biais.

Bref, des questions jamais posées, mais pour sans doute des réponses que l'on ne recevra pas plus non plus.

Dommage pour l'histoire pour laquelle il ne restera que le récit d'un auto roman national, un détail cachant un éventail bien plus large de choses qui mériteraient pourtant d'être sues ...