La première fois que je me rendais à une Université d'été du FNJ au château de Roger, c'était je crois 750 francs la semaine avec une autre partie facturée au Front, sans eau chaude (oui, nous étions quand même quelques-uns à se laver à l'eau froide, mais pas Bourbon toujours -de l'actuel Rivarol-, alors qu'il faisait même l'activité sportive animée par Louis avec le costume qu'il traînait toute la semaine et avec lequel il dormait même peut-être, je l'ignore, ce n'est pas Roger qui aurait autorisé que les filles, ces putes, traînassent près des dortoirs masculins).
Il m'avait emmerdé à savoir si j'étais tombée enceinte quatre ans plus tard, lors de son UDT, non Roger, j'ai accouché en juin, ton UDT était en juillet, et il faut neuf mois pour faire un gosse).
A la fin de la semaine, tout le monde rentre chez soi le dimanche soir, sauf ceux qui remballent.
Or, depuis Vierzon pour rentrer à Nice, il n'y avait pas de train le dimanche soir.
J'étais à la tête d'une délégation d'une dizaine de niçois dont j'étais responsable, nous avions pris nos billets le lundi au tout petit matin selon l'accord fait avec la direction.
Scandale énorme pour Roger à qui nous allions coûter une nuit de plus dans notre lit de camp.
J'étais très gênée, c'était dans le grand hall du château, il explosait les plombs.
Je propose vraiment innocemment que mon équipe s'en aille et que nous attendrions notre train jusqu'au cinq heures du matin à la gare.
Là, Roger court-circuite, tout le monde saura à Vierzon, qu'il laisse les jeunes dormirent dans la gare, et paf, il me fout une grande torgnole dans la gueule sous les yeux médusés de Sandrine Leroy.
Je ne dis rien et il s'en va sans un regard en gueulant que nous dormirions au château (enfin, ça c'était fait en deux temps, Sandrine avait parlé avec lui après la baf, et il avait gueulé que nous dormirions au château).
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