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La littérature -et Dieu sait combien je l'aime et que je préfère grandement à la philosophie, la littérature nous parlant de vérité quand la philosophie semble vouée à ne jamais l'atteindre, chaque philosophe s’évertuant d'ailleurs à montrer combien ses prédécesseurs étaient dans l'erreur- ne suffit pas à rendre un homme intelligent hélas, car Luchini met la charrue avant les bœufs, s'en prend aux conséquences et en ignore d'autant mieux les causes, c'est Bossuet qui nous apprend que c'est inconvenant.
Ma culture littéraire -même si elle ne peut sans aucun doute pas se comparer à celle de Luchini- me dit que Luchini n'est qu'un liseur, il n'a pas su tirer de notre génie littéraire la substantifique moelle, il n'a assimilé ni Rabelais, ni Montaigne, ni Molière dont on dirait une précieuse, ni La Fontaine et sa grenouille, ni Saint Exupéry et le Petit Prince qui est en chacun de nous, ni la formation des hussards reçue par Pagnol et qui permet de sonder les âmes et les cœurs et d'admirer tout ce qui est admirable, et qu'il demande encore à Voltaire qui l'a formé et comment !
Si grand soit Corneille, Corneille n'est rien sans monsieur Bled ou, pour ne pas faire d’anachronisme, sans la grammaire au sens large, dont nos anciens dressaient des statuts.
On ne vous a pas entendu monsieur Luchini depuis 40 ans que les gouvernements assassinent la transmission de notre langue et par-delà, de la pensée.
Pour ne rien dire des néo misérables et des nouveaux assommoirs.
Personnellement, depuis les socialistes, la bourse scolaire de mes enfants -qui lisent au demeurant beaucoup- passe à payer la taxe d'habitation de mon HLM ...Bref, Luchini, que nous pouvons beaucoup apprécier par ailleurs, est un con.
Avant que la littérature ne reprenne ses droit, il faut rétablir l'instruction -celle-là même qui permet au cerveau de s'activer progressivement pour le mener le plus loin possible- et avant encore, rétablir l'Etat, et pour cela il faudrait qu'un homme se lève, un homme qui ait la pleine conscience de ce que la France a laissé comme héritage en la matière.
Et pour l'instant, cet homme qui aurait une véritable conscience/intelligence nationale n'existe pas aux portes du pouvoir.
Le monde de la littérature ne suffit pas
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