Le justicier
Si les deux marionnettes politiques -dont l'un, au moins, saurait rivaliser avec l'ours des cavernes du Kremlin à lever le coude à la russe- n'en finissent plus de lever leur verre à la gloire du toqué de Sibérie, on s'attend à ce qu'ils cautionnent aussi la justice goulaguesque du chouchou de l'axe libertario-opuso déio-exxono mobilo-laughlando-chauprado-villio-mariniste.
Ah, l'éternel retour de l'histoire qui verrait nos nouveaux Soljenitsynes du Printemps Français -suppôts du libéralisme anglo américain le plus avancé du moment pour ne rien changer- envoyés aux travaux forcés pour avoir chahuter dans la rue.
Et dire que les pleureuses de la Manif Pour Tous -grands admirateurs de la méthode Poutine qui ne s'embarrasse pas de la finesse du droit à la française issu de notre civilisation française millénaire- viennent chialer dans les jupes plissées de leurs mères quand on les bouscule et alors même qu'ils ne commettent pas, eux, crime de lèse-majesté, mais portent bel et bien, eux, gravement atteintes à l'ensemble de la nation, à ce peuple dont ils se réclament alors qu'ils en sont tout l'opposé ...
"Un tribunal de Moscou a condamné lundi quatre opposants russes à des peines allant jusqu'à trois ans et demi de prison pour participation à des "troubles massifs" au moment d'une manifestation anti-Poutine en mai 2012, a rapporté l'agence officielle ITAR-TASS.
Alexeï Gaskarov, 29 ans (sur la photo), et Alexandre Margoline, 42 ans, ont été condamnés à trois ans et demi de camp, alors que Ilia Gouchtchine, 25 ans, s'est vu condamner à deux ans et demi de camp dans le cadre de l'"affaire Bolotnaïa", du nom de la place du centre de Moscou, où s'était produite cette manifestation contre le retour au Kremlin de Vladimir Poutine.
Pour sa part, Elena Kokhtareva, une retraitée de 58 ans, a été condamnée à 3 ans et sept mois de camp avec sursis.
La manifestation du 6 mai 2012, pour laquelle une dizaine de personnes ont déjà été condamnées à des peines de camp tandis que d'autres sont en cours ou en attente de jugement, avait débouché sur des affrontements avec la police, dont les deux parties se sont rejeté la responsabilité.
L'"affaire Bolotnaïa", considérée par l'opposition comme emblématique du tour de vis donné après l'élection de Vladimir Poutine pour un troisième mandat de président, implique une trentaine de personnes au total, poursuivies pour organisation ou participation aux "troubles massifs".
La plupart des inculpés sont des citoyens qui n'appartiennent à aucun mouvement politique."
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