La différence entre le Puy du Fou et Disney Land ?
Chez Disney, le personnel est payé, et ça fait toute la différence, la société de Villiers fait deux fois plus de bénéfices que Disney Land Paris.
La méthode Opus Dei en quelque sorte, ça paye.
Sa société par actions simplifiée (SAS, mixte entre une SA et une Société de personnes) fait certes un bénéfice record avec près de trois millions d'euros par an.
Même la féodalité offrait plus d'avantages à ses serfs puisqu'ils avaient nourriture et protection en échange de leur travail.
Là les manants travaillent juste à la gloire du seigneur de ces terres.
Le concept serait acceptable s'il était public, or il est privé.
Mais n'oublions pas que Villiers déteste l'Etat et donc la France.
La SAS est à la fois société de capitaux, ce qui la rapproche de la société anonyme, et société de personnes, ce qui en fait une société mixte. Elle se distingue surtout de la SA par la grande liberté qui est laissée aux associés. Cet allègement des contraintes, et notamment le fait que le fonctionnement interne de la SAS est essentiellement défini par les statuts, c’est-à-dire par la volonté de ses associés, et non pas par la loi, est en effet à l'origine de la création de la forme SAS et fait de celle-ci un instrument de gestion privilégié par les grands groupes, notamment multinationaux, ainsi que par les PME et les sociétés mères de LBO.
La principale caractéristique de la SAS est qu'elle permet de dissocier le capital du pouvoir (tout en préservant certaines caractéristiques de la SA) : en résumé, un associé peut disposer de prérogatives indépendantes de sa part de capital.
La recette du succès : des costumes maison à pas cher la confection, et le gros des troupes constitué de bénévoles.
Plus de trois mille bénévoles contre quelques centaines de salariés à temps partiel.
Au Puy du fou,pour un emploi à temps partiel et saisonnier pour ton fils, t'as le droit de travailler gratos pour une prestigieuse Société Anonyme, toi, ta mère, tes neveux, et même ton chien si tu le désires ardemment.
BENEVOLAT - "Le Puy du Fou est en danger de mort". Le président du parc de loisir vendéen n'y va pas par quatre chemins pour dénoncer un futur texte gouvernemental. Nicolas de Villiers, fils de Philippe de Villiers, rapporte que les ministères du Travail et de la Culture doivent présenter dans les prochaines semaines un projet de loi qui vise à encadrer très strictement le bénévolat. Il pourrait même être interdit pour certaines catégories de spectacles.
Europe 1 a dévoilé une partie du texte, intitulé "avant projet de loi sur la création artistique" (à lire en fin d'article). Selon la radio, "le gouvernement considère que les bénévoles participant à des spectacles vivants payants doivent être rémunérés puisqu'ils sont soumis au droit du travail".
Pas sûre que le système s'exporte, pour être bénévole, il faut déjà avoir un revenu, les chaisières de Vendée et leurs enfants de coeur ne doivent pas courir les rues à Saint Petersbourg (n'exagérons rien, il doit aussi y avoir des indigents qui y trouvent réconfort et un sandwich).
Le tout pour avoir le droit de patauger dans la boue légendaire des Herbiers.
Mais bon, les anciens joyaux impériaux ont bien été redorés à la va-vite, ce n'est pas vraiment Versailles, peut-être qu'avec un peu d'alcool frelaté, le parc du fou russe trouvera son bataillon de gueux à exploiter.
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