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Gaza, le laboratoire où les souris sont des humains

 

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    Gaza et l'économie néolibérale de la violence en Israël
    www.lemonde.fr
    Les épisodes de paix que peuvent connaître Israël et Palestine n'empêchent pas le premier d'exercer d'autres formes d'une violence déguisée et orchestrée sur le second, explique François-Xavier Plasse-Couture, chargé de cours à...
     
     
    "Les Israéliens ont pris conscience de la « valeur » de leur expérience et savoir-faire en matière d'opérations militaires et policières dans un contexte post-9/11. Il en va de même pour l'armement testé sur des cibles humaines. Ainsi, à la question par le journaliste israélien M. Feldman « pourquoi une telle demande pour les armes israéliennes ? », le ministre de l'industrie israélien, M. Ben-Eliezer, affirmait « Si Israël vend des armes, les acheteurs savent qu'elles ont été testées.» Le journaliste demande alors si cette expérience avec la violence est liée à la croissance économique et le ministre répond : « cela génère des milliards de dollars ».

    Cette économie de la violence retenue est basée sur un principe de modulation qui vise à éviter les débordements : des seuils à ne pas franchir sont déterminés pourmaintenir un contrôle politique et économique efficace. Les dirigeants israéliens nomment « zone élastique de discrétion » cet équilibre dynamique. Des journalistes israéliens ont révélé l'existence d'un document appelé « Lignes rouges» qui établit une liste de ces seuils. Par exemple, le minimum de calories requises pour soutenir une population de 1.8 million de Gazaouis est réglé juste au-dessus de la définition du seuil de famine de l'ONU et la « zone de discrétion » est constamment réévaluée grâce à la surveillance permanente."

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