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La mort a des raisons que la raison ne saurait croire

Président,

Wallerand,


vous interveniez tous deux récemment au sujet de la mort tragique du jeune Antoine au Trocadero dans la nuit du Réveillon du jour de l'an.
Wallerand, le père de la jeune victime vous a reproché, légitimement, cette récupération politique.
Président, vous digressiez sur la légitime-défense dont vous voulez que l'on change les fondements, en vous alignant sur le droit anglo américain et au mépris de notre héritage romain et la continuité dans laquelle le droit français s'y inscrit.
 
J'ai souvent cotoyé l'idée de mort, issue d'une famille de médecins, ma famille a toujours accompagné la mort, le plus souvent naturelle, mais aussi la maladie et les accidents.
Le plus souvent heureusement, la mort est naturelle sous nos contrées.

Hélas, les assassins existent, il y a les réglements de compte maffieux, et parfois, les rencontres assassines, extrêmement rares même si toujours aussi déplorables comme ce fut le cas, dans la nuit noire d'un coin isolé du Trocadero ce soir de Saint Sylvestre.

Et là, je me suis questionnée sur l'affrontement avec la mort brutale que j'ai pu connaître au long de ma vie.

Comme nombreux de nos compatriotes, j'ai pu connaître de quelques comportements violents de la part de délinquants, mais d'affaires plus importantes, j'en ai connues en d'autres circonstances.

Auprès de vous Président.

Oui, c'est en faisant partie de votre entourage proche que j'ai eu à vivre tant de suicides étranges, tant d'accidents étranges, tant de morts non naturelles.
Pour ne rien dire des cas d'alcoolémie dernier degré qui jalonnent votre entourage et que je trouve particulièrement marquants.

Et je me dis qu'en terme de probabilité, on a plus de chance de mourir de façon impromptue quand on est au Front National dans votre entourage proche que quand on se balade dans la rue.
C'est idiot, mais c'est une réalité bêtement mathématique.

Vous posez-vous toutes ces questions Président ?
Prenez-vous parfois ce temps de recul sur vous-même ? Acceptez-vous ce regard ?
Et in fine, analysez-vous cette situation ?

Il est important de porter un regard juste sur la société, il est important également de jeter un regard juste sur soi-même, de relativiser, de mettre en perspective, de juger juste parce que c'est juger Bien.

Bonne année Président,

à bientôt maître, puisque nous nous voyons tantôt pour le procès que vous me faites.

 

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