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Collabo d'un jour, collabo toujours

Gwenn ha du américain.jpg














Après la Libération, il est interdit comme symbole de la collaboration avec l'occupant nazi. Avant 1939, on le trouve qualifié de « drapeau fasciste » , à l'occasion d'une intervention polémique d'un futur collaborateur des nazis, le barde Jaffrenou dit Taldir. Il faut savoir qu'en violation de sa condamnation à la Libération , Jaffrenou a été publiquement honoré en 2004 pour avoir créé, à partir d'un hymne gallois, l' "hymne national breton", appelé "Bro Goz" et « proclamé Chant national » par les maurrassiens de l'Union Régionaliste Bretonne, à leur congrès de 1904.

 

Le drapeau national "breton", complément de cet hymne, fut créé par Breiz Atao (Bretagne toujours), l'organisation qui doit être considérée comme la matrice de l'actuel "mouvement breton". Au moment de la création de ce drapeau en 1923, nous verrons que les militants de Breiz Atao se rapprochent du réseau pangermaniste dont ils adoptent l'idéologie nordiste, ce qui permet de comprendre qu'ils adoptent la croix gammée en cette même année 1923. Après une éclipse, ils remettent la croix gammée dans leur journal Breiz Atao , le 29 janvier 1933, la veille de la prise du pouvoir de Hitler (préparée depuis début janvier) ; et ils se qualifient de « nationaux-socialistes » [iv] avant 1939.

 

« Ce drapeau, né de la plume de Morvan Marchal, premier directeur de Breiz Atao, a été présenté par un tour de passe-passe, à un public ignorant tout de la Bretagne , comme le drapeau breton traditionnel. »



 

 

BREIZ ATAO

 
 

Manifestation bretonne : bonnets rouges et Gwenn Ha Du (vidéo)

Gant Poellgor Skridaozan / La rédaction

BREIZATAO – ARMERZH (26/10/2013) Les manifestants bretons portaient ce jour un bonnet rouge, en rappel des révoltés du même nom (les “bonnets rouges”) contre l’impôt royal dit du “papier timbré” et le soulèvement qu’il suscita en terre bretonne. La lutte se poursuit !


Ecotaxe : Thierry Merret : "De toutes façons… par Letelegramme (454)

 

Short URL: http://breizatao.com/?p=15680




En revanche :

 

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Kroaz du

 
 
Article principal : Drapeau de la Bretagne.
Kroaz Du
Drapeau
Utilisation Drapeau historique Version officielle
Caractéristiques
Proportions inconnues
Adoption inconnue
Éléments Croix noire sur fond blanc

Le drapeau surnommé Kroaz du, dont le nom signifie « croix noire » en breton, est l'un des drapeaux utilisés par les Bretons depuis le Moyen Âge. Avec les bannières ducales, c'est un des plus anciens drapeaux bretons connus.

Certains auteurs récents attribuent son origine à la troisième croisade (1188)1. Lors de la première croisade, le basileus Alexis Ier Comnène fit tailler dans ses manteaux de pourpre des croix rouges qu'il fit distribuer aux pèlerins afin qu'ils puissent traverser l'empire byzantin sans encombre1. Cette croix fut rapidement arborée par les Croisés. Suivant la tradition, en 1098, à la bataille d'Antioche, les chrétiens ont été aidés par des armées angéliques vêtues de blanc et chevauchant des chevaux blancs. Leurs bannières, que les Croisés ont reproduites, étaient blanches avec des croix rouges2.

Histoire[modifier | modifier le code]

Lors de la troisième croisade, le 13 janvier 1188, une conférence à Gisors entre le pape Clément III, le roi de France Philippe Auguste, le roi d'Angleterre Henri II Plantagenêt, auquel succédera six mois plus tard Richard Cœur de Lion, ainsi que le comte de Flandre Philippe d'Alsace, décida d'attribuer une croix par nationalité afin de distinguer les nations. Cette conférence mettait un terme à une alliance entre Frédéric Barberousse en guerre contre la papauté et Henri Plantagenêt contre la France, seul soutien constant du pape, et visait à substituer aux querelles entre puissances occidentales (cf. querelle des investitureslutte du sacerdoce et de l'Empire) la défense, sinon la captation par Rome, de l'Orient chrétien. La France prit la croix apparue lors de la première croisade et mentionnée quelques années plus tard comme étant la croix de Saint Georges terrassant le dragon, rouge du sang du Christ sur un drapeau blanc ; les Anglais eurent l'inverse, la croix d'argent (blanche) sur fond rouge ; les Flamands, seuls représentants de l'Empire qui rallia la croisade la même année par une décision prise à la diète de Mayence, la croix verte sur un drapeau blanc. Par la suite, de même que les Italiens adoptèrent la croix d'or (jaune), les Bretons auraient pris la croix noire, peut-être à la fin du xiie siècle et le début du xiiie siècle, peut-être en 1236-1237 quand Pierre Mauclerc fut pressenti par le pape Grégoire IX comme chef de la future croisade1. Cependant, il n'existe aucun texte, ni iconographie de l'époque permettant de l'affirmer3.

L'usage de la croix noire est attesté au siècle suivant, comme le montre une enluminure du manuscrit Compillations de Cronicques et Ystores des Bretons illustrant le combat des Trente4, cette enluminure est une reproduction du drapeau, réalisée a posteriori, et la croix de cette reproduction est représentée avec des branches qui ne touchent pas les bords. L'étendard à croix noire est également utilisé pour figurer la victoire des blésistes avec la prise de Vannes en 1342 (enluminure du xve ou xvie siècle). On retrouve la croix noire sur le drapeau de la ville de Nantes5.

Il était arboré par les navires bretons qui sillonnaient les mers6. Les différents portulans le figurant l'associent à des mouchetures d'hermine, symbole des ducs de Bretagne. Après 1532 des variantes de ce pavillon sont encore utilisées par la marine, en particulier par l'Amirauté. Il est modifié et on voit apparaître un filet noir (resarclé). L'Amirauté est abolie par Richelieu en 1626, puis rétablie par Louis XIV, puis abolie de nouveau à la Révolution française en 1789.

La bannière herminée fut elle même supplantée par le Gwenn ha du, nom du drapeau moderne de la Bretagne.

Lors de la Seconde Guerre mondiale, il fut utilisé, sous la forme qu'on lui connaît aujourd'hui, c'est-à-dire sans moucheture d'hermine, par des pro-allemands et notamment le Bezen Perrot. Il a été réhabilité dans les années 1990 et on le voit parfois utilisé dans le milieu maritime par le biais des fédérations pour la culture maritime et des associations regroupant les voiliers traditionnels. Sa renaissance ne se limite pas au domaine maritime mais s'étend aussi au domaine terrestre, notamment avec les bagadoù qui se dotent de ce drapeau ou de variantes basées sur le Kroaz du. Le club de football du Stade rennais arbore d'ailleurs un maillot reprenant le motif du Kroaz du lors de la saison 2012-2013.

Special-guidon-breton.png

 

Le Kroaz du pourrait aussi être à l'origine de la croix de Saint Piran, drapeau des Cornouailles7, qui rappelle l'apparition à saint Piran, patron des mineurs, d'une croix dans le minerai d'étain fondu (les gisements d'étain de l'Aber Wrach, de Saint-Renan et des Cornouailles était dans l'Antiquité la principale richesse de ces régions alors appelées pour cette raison Cassitérides).

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