La taxe est un impôt qui a une attribution propre.
L'augmentation des impôts et taxes est due à la politique qui a consisté à remettre notre politique monétaire entre les mains de la finance.
Nos impôts servent à rembourser les intérêts de la dette.
L'écotaxe -infime contrepartie demandée aux patrons- va servir à payer l'entretien des routes que nous n'avons plus les moyens de payer (avec le prétexte écologique de privilégier filières courtes et transports propres, ils se font prendre à leur propre piège), en ponctionnant ceux qui les abîment le plus, les poids lourds de plus de trois tonnes cinq.
La charge de ce coût retombe in fine sur les gros transporteurs (dont ce Pierre Balland du Medef qui est le patron des transports en Bretagne), et les grands groupes qui travaillent avec lui (Porelia, Aveltis) qui sont les numéros 1 de la filière porcine.
Ces groupes sont à l'origine des monopoles, productivistes, agroalimentaires en Bretagne.
Ce sont eux qui ont détruit les terres bretonnes par leur monoculture intensive, ils obéissent à leur logique d'actionnariat (celle-là même qui tuent les abattoirs Gad actuellement car il est plus rentable d'aller faire abattre les porcs en Allemagne et en Espagne, ou faire tourner à plein régime quelques abattoirs où l'acitivité est concentrée. La gestion se fait en calculant le coût bilan/avantage pour l'actionnaire, pas pour l'intérêt du breton ou de la Bretagne.)
Ils ont tué le petit paysan breton indépendant -ce sont ceux qui subsistent encore qui subissent tous les coups, que l'on force à mourir ou à intégrer le kolkhoze libéral- et ce n'est pas le petit producteur qui circulent avec les gros poids lourds.
La fronde est une manipulation du patronat qui embarque sa main-d'oeuvre acculée, petites mains qu'il n'hésite pas à liquider par ailleurs.
L'ouvrier agricole est obligé de se ranger aux desiderata de ceux qui sont à l'origine de leur malheur à tous.
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