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A mon petit orbi et urbi

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Ayant reçu récemment divers messages téléphoniques de journalistes locaux désireux de s’entretenir avec moi et me demandant de les rappeler, ce que je n’ai fait à aucun moment, voici la réponse que j’ai donnée à celui qui a finalement réussi à me joindre.

En préambule, je tiens à dire que je n’ai nullement fait étalage de mes états d’âme politique ni dans la presse, ni sur mon blog, je me suis contentée de livrer mes remarques quotidiennes sur un réseau social, aux personnes qui me connaissent.
Non que je tienne à les garder secrets, mais simplement parce que ma volonté n’est que d’ouvrir un front effronté au sein de ma famille politique et qu’il m’apparaissait bien plus simple, légitime et efficace, de le faire de l’extérieur du Front. Dont j’ai donc démissionné.
Et si les journalistes ne comprennent pas vraiment pourquoi, ils n’auront qu’à dire qu’ils ne savent pas, si d’aventure on leur posait la question.

J’ai annoncé cette démission il y a trois mois maintenant, de la façon discrète que je dis, or, la presse me presse cette semaine.
J’en ignore les raisons, sauf l’hypothèse que ma fédération ait encore trouvé là un nouveau moyen de faire des siennes ... Peu importe.

Je trouve cette manière de la presse à chercher du sang, répugnante, moi qui ai toujours eu du mal à me faire entendre d’elle pour des raisons autrement plus importantes que ma petite personne, ça m’insupporte et ne m’étonne guère au demeurant, ce que je n’ai à dire d’ordinaire, ne concerne il est vrai que nos concitoyens et on notera que ceux-ci et l’avis d’un mouvement politique qui n’entend que les défendre, sont bien peu de chose face à ce qui semble bien être une attraction irrépressible pour le tordu : la petite bête, plus que jamais au service de la plus grande bêtise.

Aux media qui me demandent ce que je pense de la venue de Marine le Pen à la Soucoupe de Saint-Nazaire, j’ai répondu, le plus grand bien.
Marine a toute sa place et plus que personne sur ces terres perdues aux quatre vents et vendues à la découpe et à petit feu. Cette terre ouvrière irriguée de la sueur des hommes est notre sang.
C’est le même qui coule dans les veines du Front, partout où un travailleur en puissance ou en repos s’inquiète, est le lieu de celui qui veut autre chose que sa peau.

Le système Umps a sciemment tué les bassins industriels de notre pays, le dernier arc subsistant était de notre côte, la logique libérale ne devrait pas tarder de l’achever sous les courbettes et les promesses fallacieuses des dirigeants politiques qui se sont succédés depuis quarante ans.

Quand nous avions vendu savoir-faire et sabordé savoirs, il ne nous restait que de soudoyer d’autres dirigeants en promettant on ne sait quelle entente, pour obtenir une commande, telle union avec la famille Kadhafi a permis une dernière transaction noyée avant de prendre le large, et les autres promesses ne tiennent qu’à coups de subventions dont nous n’avons plus les moyens.
Le bateau prend l’eau de toute part, les rats sont aux abois.

Les nervis des sociaux-traître de gauche l’ont bien senti en tentant leurs derniers baroud de déshonneur lors de notre dernière campagne, mais leur sauve-ce-qu’on-peut a fait flop, les équipages se choisissent un capitaine pour les mener à bon port, l’ouvrier sait reconnaître les siens, et jusqu'à l'ingénieur qui participera du même sacrifice, le Front National est bien la troisième puissante force sur le bassin et va crescendo.

Marine vient donc sur des terres labourées par la réalité et la conformité de ses propos avec la réalité des vies des nazairiens. Le clientélisme  des potentats locaux ne pourra plus longtemps tenir ses digues, leur crise engloutira tout sur son passage, pour acheter la paix civile et la paix sociale, encore faut-il avoir les moyens.

Marine ne viendra pas à la Soucoupe en extra-terrestre, elle ne s’est pas aliéné le peuple, elle viendra à la rencontre de son électorat naturel, celui dont nous serons le plus fier qu’il bâtisse l’avenir à nos côtés, lui sait les mains dans le cambouis, sur ces hommes-là, on sait pouvoir compter.

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