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Réponse à Mediapart au sujet de l'article de Carine Fouteau, À Saint-Nazaire, les ouvriers veulent résister aux assauts du FN

 

La journaliste est tout bonnement une menteuse, elle a deux heures d'enregistrement sur ma supposée "méconnaissance" des chantiers.

 

 

 

Qu'elle les mette en ligne dans leur totalité si elle veut prouver ses dires, justement, je suis allée bien au-delà de ce que disent les partisans de gauche et que j'avais parfaitement analysé.

 

Je lui ai évidemment fait part de toutes les données factuelles qu'elle avance dans l'article, et d'autres, je vais encore plus en avant dans l'analyse de la situation.

 

 

 

On retrouve d'ailleurs bon nombre de mes articles sur la toile. Je lui livrais même une hypothèse vraisemblable sur les raisons des commandes du fils Kadhafi, et les commandes en général des chantiers, dernier baroud d'honneur d'un monde que l'on a condamné à coup d'idéologie mondialiste et de Traités l'appliquant, les absences d'infrastructures en matière de fret ferroviaire, confirmant leur mise à mort programmée.

 

 

 

Je lui ai expliqué le concept libéral de flexibilité et la façon dont il s'appliquait à plein sur le bassin d'emplois industriels.

 

Peut-être n'y a-t-elle rien compris, il est vrai que je suis pédagogue pour les enfants, pas pour les sourds-muets.

 

Mon "mépris social" allant jusqu'à donner bénévolement des cours pour les enfants en difficulté et en me battant pour recouvrer une instruction nationale digne de ce nom afin que le fils d'ouvriers ait accès aux mêmes méthodes d'excellence que la France lui apportait avant la ruine elle aussi, programmée, de notre système éducatif.

 

 

 

 

 

 

A la vérité, je maîtrise bien plus le sujet qu'elle et à ces questions, je comprends qu'elle ne connaît le monde des ouvriers et des classes populaires en général que par papier interposé.

 

Moi, j'en suis.

 

 

 

Quand elle m'a posé la question précise de ma connaissance d'ouvriers de Saint-Nazaire, je lui ai même dit que beaucoup avait perdu leur emploi et que l'un d'eux s'était suicidé, voulait-elle le menu ? Cela n'a pas semblait l'interpeller outre mesure, pour ne pas dire du tout.

 

Je n’allais pas redévelopper la question de leur précarité que j’avais déjà abordée précédemment et qu’elle feint d’ignorer dans l’article.

 

 

 

Sur sa dernière question qui lui tenait tant à cœur puisque répétée, sur le fait de savoir qu’elle était ma réponse lorsqu’on me demandait sur les marchés, les supposées conséquences-désastreuses-de-la-sortie-de-l’euro, je lui ai répété également que l’on ne me posait jamais la question en ces termes.

 

Je n’allais pas inventer une situation non vécue.

 

 

 

Je lui ai en revanche expliqué que le problème, C’ÉTAIT, l’euro, que les gens le percevait bien, qu’avant l’euro, on acheté en franc, la baguette au prix de sa valeur en euro actuel, que la femme de ménage gagnait il y a vingt ans 50 francs de l’heure quand elle en gagne 7 euro(s) aujourd’hui, et que la ville de Saint-Nazaire, montre par son identité que l’ouvrier pouvait s’offrir une maison quand il ne peut même plus l’espérer dorénavant.

 

J’ai tout de même abordé la déflation compétitive et la courbe en J, mais lui ai expliqué que ce n’était même pas parce que nos travaux reposaient sur deux prix Nobel et confirmés par bon nombre d’économistes dont dernièrement Emmanuel Todd, que les gens y étaient réceptifs, mais bien par l’état de nécessité qui les poussait dans nos bras, qu’ils n’arrivent plus à joindre les deux bouts, que ce n’était pas plus compliqué.

 

 

 

Tout cela est dans son enregistrement et bien d’autres choses, écoutez la bande et découvrez mon «incompétence» et mon «mépris».

 

 

 

Parmi les valeurs qui me sont chères et que je transmets à mes enfants, il y a l’honnêteté, je l’exige envers les miens et moi-même, il est normal que je sois déçue pour ne pas dire outrée, par le comportement de ceux qui font fi de cette qualité.

 

 

 

Dommage pour ceux qui y ont recours, je crois en la justice immanente, la même qui nous portera au pouvoir, ce n’est là encore, pas plus bête.

 

 

Je conçois que le journalisme puisse émaner d'un certain point de vue, pas de celui de l'incompétence cachée derrière la malhonnêteté, ou réciproquement.

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