Chère madame,
Je déplore, au nom du Front national que les responsables politiques des autres formations n’aient pu trouver un peu de temps pour la démocratie dont le débat d’idées est la forme la plus aboutie.
Je vois dans ce manquement, une volonté délibérée d’échapper à la contradiction et la peur d’être mis face à des incohérences et à une vérité que les citoyens méritent d’entendre.
Compte-tenu de la forme que va prendre l’émission, je vous prie de recevoir quelques-unes de mes analyses sur les sujets locaux que je n’aurais pas eu peur de défendre seule, face à tout le «staff» et autres conseillers en communication dont les autres ont besoin de s’entourer pour défendre des convictions dont je me demande seulement s’ils en ont, tant ils ont à cœur de les confronter.
Voici un synopsis non exhaustif des mesures que nous soutenons, je ne vais pas en égrainer la totalité, se serait trop long ici, pour davantage développer la logique qui nous anime.
Je vous prierai d’accorder une attention particulière au thème de la formation, même si tous les sujets nous intéressent, je comptais insister sur la façon dont le mondialisme s’insère dans nos régions, c’est sans nul doute, le problème le plus crucial pour lequel les citoyens auraient besoin qu’on les défende dans l’objectif des régionales, et que seul le Front national est à même de discerner.
A - TRANSPORTS
- Vigilance quant au respect du principe d’égalité d’accès au service des transports.
La logique euromondialiste dans laquelle Monsieur Auxiette, comme monsieur Béchu, s’inscrivent totalement («leur région dans le monde»), glisse progressivement d’une idée de service vers une idée de profit.
La décentralisation contient en elle ce vice pervers d’éloigner l’Etat régulateur de cette mission, lui seul est à même de veiller à l’équilibre sur notre territoire, d’autant plus si l’on tient compte des futures réformes qui entendent faire «s’évaporer» selon les termes de monsieur Balladur, les petites communes trop parcimonieuses et si inutiles dans un monde marchand.
- Réinscrire le coût des transports dans l’optique générale de baisse du pouvoir d’achat.
Le budget transport devient une charge considérable compte-tenu de la faiblesse des salaires moyens, pour ceux qui en ont encore.
Les représentants de la classe politique dirigeantes (Umps) en sont les responsables, ils représentent leurs partis et doivent être sanctionnés en conséquence.
- Une fois ceci rappelé, nous devons prendre acte du fait que le Conseil régional n’est là que pour mettre en soins palliatifs un système malade.
- Concrètement, nous demandons une coordination entre le Conseil général dont dépendent la Tan et les transports Lila, et le Conseil régional dont dépendent les Ter, afin de ne pas imposer le plus souvent, un abonnement-semaine pour les premiers, doublé d’un abonnement fin de semaine (regroupement familial, etc.) ou vacances pour les seconds.
Beaucoup de familles renoncent aujourd’hui aux transports en commun du fait de leur coût, et ne sont pas concernées par les mesures sociales.
- Anecdotique mais révélateur : l’économiste Michel Godet (France 5, C dans l’air) révèle une discrimination à la carte famille nombreuse qui donne accès aux réductions sur les Ter (mais pas à la Tan d’ailleurs où la minoration est dérisoire), en faveur des populations d’origine immigrée à qui on l’octroie en faisant masse du nombre d’enfants quel que soit le nombre de lits dont ils sont issus, quand on la refuse à une famille recomposée alors même qu’on en aurait la charge, et dont je rappelle que pour les familles éclatées, un des parents ne peut y avoir droit, contrairement à lorsque la famille était réunie.
- Concernant les problèmes d’horaires non respectés qui enveniment nos gares, rendant très pénible la vie des personnes qui travaillent, la responsabilité en incombe au système que les responsables locaux cautionnent et dont ils font partie intégrante, la logique de rentabilité maximale entraîne des disfonctionnements par manque d’entretien et de contrôle des machines. Aujourd’hui, les risques dus à ce genres d’économies sont calculés comme des aléas collatéraux moins coûteux que les frais engendrés par un entretien normal (exemple flagrant avec l’Eurotunnel-Eurostar, mais aussi sur les avions, etc., mais cette logique devient partout la norme).
Là encore nous glissons d’une logique de service vers une logique de profit.
- Concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes :
- Le Front national rappelle qu’il est un mouvement patriote, nous défendons l’attachement à la terre dont nous pensons qu’elle a une âme, et nous comprenons la détresse face au déracinement que certaines des personnes expropriées éprouveraient.
- Le projet s’inscrit dans un objectif de concentration des services opérant une rupture d’égalité des citoyens dans l’accès au service des transports, dans un objectif de profit.
Derrière la règlementation européenne qui découpe la taille de nos aéroports comme celle de nos fromages, et qui, quoi qu’il arrive, nous imposera ce choix, se cache une logique marchande de rentabilité.
La démarche de monsieur Bayrou pour le Modem local est proprement répugnante, elle discrédite la classe politique, il vient la main sur le cœur se fendre du sort réservé à nos paysans dont les terres sont menacées par ce projet dorénavant dépendant des directives européennes, alors que lui-même entant que conseiller au ministère de l’agriculture ( sous Méhaignerie), et les Traités de l’UE auxquels il nous a enchaîné (de la même manière que l’ont fait les autres formations politiques), ont sciemment programmé la mort de la paysannerie française et la mise en jachère de nos terres, portant un coup de poignard décisif dans le dos de notre identité nationale. Cette démarche purement électoraliste relève d’un comportement humain abject.
- La vision eurorégionaliste mondialiste a pour objectif de diviser le monde en entités régionales aux normes uniformisées, sur le modèle états-unien. Chaque région veut donc son aéroport international pour marquer sa puissance dans un système auquel elle s’asservirait immanquablement.
Messieurs Auxiette ou Béchu sont là pour mettre ce système en place, patron d’une baronnie mondialiste au service d’un système et non des citoyens.
- D’autant que nous allons vraisemblablement au devant d’une crise économique et énergétique sans précédent qui ne manquera pas d’engendrer un ralentissement considérable du trafic aérien.
- En conséquence, le Front national demande un moratoire immédiat sur le projet, et un referendum local, comme il le demandera sur tous les grands projets, afin que les citoyens soient informés de ses tenants et aboutissants véritables.
B - ECONOMIE
Dans ce domaine également, le Conseil régional serait chargé de donner les derniers sacrements puisque la voie choisie nous est imposée par nos dirigeants euro mondialistes.
La désindustrialisation de la France, l’anéantissement de son agriculture et de sa pêche, vont croissant. La «zone» France, est destinée à devenir un lieu de tourisme essentiellement.
Nos derniers pans industriels, se trouvent précisément dans cet arc côtier dans lequel nous nous enserrons, et notre région va être durement touchée.
Lors des dernières grèves concernant le fret ferroviaire, les syndicats ont révélé qu’étrangement, l’effort n’était pas dirigé vers les lieux qui en avait réellement besoin. Ce qui semble clairement déterminer les priorités de nos dirigeants.
Après les régionales, nos entreprises vont logiquement connaître des plus fortes obligations de délocalisations jamais rencontrées. Le processus va s’accélérer car le système pour ne pas s’effondrer est obligé à cette fuite en avant.
En matière d’équipement automobile, domaine dans lequel notre région compte bon nombre d’entreprises, la fin du versement de la prime à la casse va servir de prétexte.
Cette prime était d’ailleurs vue par l’UE comme une entrave à son sacro-saint principe de concurrence libre et non faussée. Elle n’a que servi de variable d’ajustement pour limiter la vitesse de l’impact.
- Concrètement, le Front national demande à ce que la région consente des prêts aux entreprises, pour les aider, mais non des subventions, de manière à ce que le contrat inclue le remboursement en cas de délocalisation. Il est hors de question que l’argent du contribuable chèrement gagné serve à entretenir sa perte.
- Nous encourageons également la région à se porter garante des finances des Pme-Pmi, artisans-commerçants-petits entrepreneurs, en leur apportant une aide en prenant en charge à 100 % les frais d’analyse financière de ces entreprises déjà lourdement fragilisées par une conjoncture dégradée et une pression fiscale insupportable alors qu’elles sont les premières structures créatrices d’emplois.
- Nous refuserons systématiquement les aides aux entreprises multinationales qui n’ont pas besoin des contribuables pour conforter leurs bénéfices.
C - EDUCATION
1) LYCEES
- Les problèmes d’insécurité dans les lycées n’ont cessé de croître parallèlement aux mesures irresponsables engendrées par l’idéologie de l’enfant-roi qui va de paire avec l’idéologie de l’enfant au centre des savoirs.
Le principe est le même, la transmission disparaît au profit d’un égalitarisme contre-nature, l’autorité disciplinaire et des savoirs a été méprisée, au profit de discussions, de débats inopportuns et de mise en recherche où l’enfant doit construire son «propre savoir» (Sic), le sabordage du service public d’instruction a été scientifiquement mis en place, soutenu par les néopédagogues, jouant à plein leur rôle d’idiots-utiles.
L’Ocde a prévu que devant l’échec, la privatisation deviendra inéluctable, nous allons bientôt connaître de cette seconde étape, via les régions, destinées à devenir les cellules de base de la politique mondialiste.
La façon dont cela se met en place a été théorisée par Christian Morisson dans le Cahier de Politique Economique n°13 publié par l'OCDE en 1996, intitulé " La Faisabilité politique de l'ajustement ", Chef de division à l'OCDE, Consultant auprès de la Banque Mondiale, il recommande une politique «d‘ajustement«, concernant l'éducation.
Ils préconisent les propositions suivantes :
" Il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. (…) Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. "
Les prémices de cette politique sont déjà en place, et les mères de famille n’ignorent pas les efforts financiers de plus en plus conséquents qu’il leur sont demandés, pour telles ou telles sorties, pour tels ou tels projets dits pédagogiques.
L’insécurité et les coûts tant pour les collectivités que pour les particuliers, n’ont cessé d’augmenter parallèlement au changement de sens et de contenu imposés par les nouvelles «sciences» de l’éducation.
Le modèle de base venant d’outre-Atlantique, il n’est guère étonnant de retrouver les mêmes phénomènes d’insécurité gravissime puisqu’il en va de la vie de nos enfants, et ce, dans des lieux qui devraient être des sanctuaires, et d’un niveau scolaire généralement bas.
Le phénomène de l’immigration massive venant aggraver le phénomène, puisque les enfants perdus inassimilés, ne se sentent pas chez eux, et déversent leur rancœur par tous les moyens possibles.
En l’absence de retour radical à tout ce qui avait fait le modèle français d’instruction, reconnu dans le monde entier, et qui formait des citoyens à l’esprit critique aiguisé, le Conseil régional que peut que mettre des pansements sur des plaies béantes.
- Le Front national demande la création d’une carte d’identité scolaire infalsifiable qui servira aussi de « pass-culture ».
- La mise en place et à disposition des chefs d‘établissement, d’une police de sécurité des lycées qui interviendrait aux abords et à l’intérieur des établissements.
- Le Front national souhaite recentrer la mission des établissements sur l’enseignement proprement dit en refusant les projets citoyens idéologiques contraires au principe de neutralité politique, et en faisant entendre ses explications lorsque la région souhaitera aider financièrement certains projets.
2) FORMATION
- Le Front national est grandement favorable à l’apprentissage traditionnel des métiers et ce, dès l’âge de 14 ans. Nous souhaitons renforcer ce dispositif.
- En revanche, nous remettons en cause la politique euromondialiste de la formation tout-au-long-de-la-vie, par laquelle les organisations économiques et financières internationales nous imposent leur modèle éducatif, prenant le contre-pied de notre enseignement traditionnel auquel les pseudo «sciences de l’éducation», elles-mêmes d’origine mondialiste et en rupture totale avec notre modèle classique d’enseignement, ont radicalement tourné le dos, en donnant par ce biais le coût de grâce à notre identité nationale en s’attaquant à sa transmission.
La conception utilitariste de l’éducation est le moyen, ignorant que le but ne sera en plus jamais atteint. Pagnol citant son père nous disait qu’« un paysan instruit en vaut deux, peut-être trois», il en va de même pour toutes les catégories d’apprentissage.
Dans l’optique euromondialiste, l’«apprenant» (terme propre à cette idéologie) va devoir s’adapter à une vie ponctuée de périodes travaillées et de périodes non travaillées, la main-d’œuvre humaine devant dans ce système, s’adapter et être «flexible», terme pudique qui signifie qu’elle devra également accepter des changements géographiques, de missions, et de salaires : l’homme est au service du marché et non le marché au service de l’homme dans cette conception économiste.
La plupart des personnels politiques et enseignants, ignorent la source des évidences qui leur sont imposées.
Ce sont pourtant des organismes très éloignés de la démocratie qui les élaborent et les contrôlent.
Lors du premier forum mondial sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, qui s’est tenu à Paris au Conseil régional d’Ile-de-France les 28 et 29 octobre 2008, présidé par une femme conseiller régional Ump et sous le parrainage d‘honneur de Jacques Delors, se sont retrouvé tous les acteurs de cette nouvelle politique mondialiste, au centre de laquelle se trouvent les instances économiques et financières qui les élaborent (Ocde, Banque mondiale, multinationales, etc.), qui s’inscrivent dans la mise ne place d’une gouvernance mondiale, en l’occurrence, du nouvel ordre éducatif mondial.
Il est question d’uniformiser le modèle américain à l’ensemble de la planète, le monde occidental dans un premier temps, pour une meilleure coordination et efficience économique.
Ils entendent s’occuper de l’apprentissage, je cite, «de la petite enfance à la retraite», «ce concept (d’apprentissage) dépass(ant) les frontières, les temps et lieux de vie dans la nouvelle “ société apprenante ”»
Ils s’intéressent tout particulièrement aux territoires régionaux où, je cite , «se pose la question d’une nouvelle gouvernance des politiques d’éducation et de formation», et où « préfigure la création d’un réseau mondial».
- Outre ce contexte, les sessions de formation, si elles enchantent parfois les bénéficiaires parce qu’elles permettent de s’éloigner un moment d’un rythme de travail soutenu, n’en restent pas moins un sujet des plus risibles s’il n’était pris sur l’argent des contribuables, l’apprentissage du «vivre ensemble» et bientôt de la façon dont il faudra respirer, laisse circonspect.
Il est vrai que le rendement demandé devenant de plus en plus intensif et les objectifs de plus en plus difficiles à atteindre, les entreprises se trouvent confrontées à de nouveaux problèmes engendrés par les nouvelles méthodes de «management».
Le système a inventé le mouvement perpétuel, créant les maux et les moyens d’y remédier tout en les maintenant par une fuite en avant, jusqu’où et jusqu’à quand ?
Le Front national demande un contrôle et une évaluation des ces formations.
Les responsables de ces politiques économistes ne considèrent l’homme que comme une variable d’ajustement dans une région au service d’un modèle marchand sans frontières, nous souhaitons, nous, retrouver une région à visage humain et demandons aux citoyens de dire stop, en sanctionnant les dirigeants qui nous les imposent.
En votant Front National, nos dirigeants comprendront que les citoyens demandent enfin qu’on les protège face à une jungle mondiale incontrôlable en l’absence d’un Etat-Nation fort, seul cadre protecteur de l’âme, de la sécurité et de la prospérité du peuple.
En vous remerciant respectueusement d’avoir fait votre devoir de journaliste en tentant d’organiser ce débat, je vous prie de bien vouloir croire à mon engagement sincère au service de mes compatriotes.
Oriane Borja, tête de liste Front national pour la Loire-Atlantique
Je déplore, au nom du Front national que les responsables politiques des autres formations n’aient pu trouver un peu de temps pour la démocratie dont le débat d’idées est la forme la plus aboutie.
Je vois dans ce manquement, une volonté délibérée d’échapper à la contradiction et la peur d’être mis face à des incohérences et à une vérité que les citoyens méritent d’entendre.
Compte-tenu de la forme que va prendre l’émission, je vous prie de recevoir quelques-unes de mes analyses sur les sujets locaux que je n’aurais pas eu peur de défendre seule, face à tout le «staff» et autres conseillers en communication dont les autres ont besoin de s’entourer pour défendre des convictions dont je me demande seulement s’ils en ont, tant ils ont à cœur de les confronter.
Voici un synopsis non exhaustif des mesures que nous soutenons, je ne vais pas en égrainer la totalité, se serait trop long ici, pour davantage développer la logique qui nous anime.
Je vous prierai d’accorder une attention particulière au thème de la formation, même si tous les sujets nous intéressent, je comptais insister sur la façon dont le mondialisme s’insère dans nos régions, c’est sans nul doute, le problème le plus crucial pour lequel les citoyens auraient besoin qu’on les défende dans l’objectif des régionales, et que seul le Front national est à même de discerner.
A - TRANSPORTS
- Vigilance quant au respect du principe d’égalité d’accès au service des transports.
La logique euromondialiste dans laquelle Monsieur Auxiette, comme monsieur Béchu, s’inscrivent totalement («leur région dans le monde»), glisse progressivement d’une idée de service vers une idée de profit.
La décentralisation contient en elle ce vice pervers d’éloigner l’Etat régulateur de cette mission, lui seul est à même de veiller à l’équilibre sur notre territoire, d’autant plus si l’on tient compte des futures réformes qui entendent faire «s’évaporer» selon les termes de monsieur Balladur, les petites communes trop parcimonieuses et si inutiles dans un monde marchand.
- Réinscrire le coût des transports dans l’optique générale de baisse du pouvoir d’achat.
Le budget transport devient une charge considérable compte-tenu de la faiblesse des salaires moyens, pour ceux qui en ont encore.
Les représentants de la classe politique dirigeantes (Umps) en sont les responsables, ils représentent leurs partis et doivent être sanctionnés en conséquence.
- Une fois ceci rappelé, nous devons prendre acte du fait que le Conseil régional n’est là que pour mettre en soins palliatifs un système malade.
- Concrètement, nous demandons une coordination entre le Conseil général dont dépendent la Tan et les transports Lila, et le Conseil régional dont dépendent les Ter, afin de ne pas imposer le plus souvent, un abonnement-semaine pour les premiers, doublé d’un abonnement fin de semaine (regroupement familial, etc.) ou vacances pour les seconds.
Beaucoup de familles renoncent aujourd’hui aux transports en commun du fait de leur coût, et ne sont pas concernées par les mesures sociales.
- Anecdotique mais révélateur : l’économiste Michel Godet (France 5, C dans l’air) révèle une discrimination à la carte famille nombreuse qui donne accès aux réductions sur les Ter (mais pas à la Tan d’ailleurs où la minoration est dérisoire), en faveur des populations d’origine immigrée à qui on l’octroie en faisant masse du nombre d’enfants quel que soit le nombre de lits dont ils sont issus, quand on la refuse à une famille recomposée alors même qu’on en aurait la charge, et dont je rappelle que pour les familles éclatées, un des parents ne peut y avoir droit, contrairement à lorsque la famille était réunie.
- Concernant les problèmes d’horaires non respectés qui enveniment nos gares, rendant très pénible la vie des personnes qui travaillent, la responsabilité en incombe au système que les responsables locaux cautionnent et dont ils font partie intégrante, la logique de rentabilité maximale entraîne des disfonctionnements par manque d’entretien et de contrôle des machines. Aujourd’hui, les risques dus à ce genres d’économies sont calculés comme des aléas collatéraux moins coûteux que les frais engendrés par un entretien normal (exemple flagrant avec l’Eurotunnel-Eurostar, mais aussi sur les avions, etc., mais cette logique devient partout la norme).
Là encore nous glissons d’une logique de service vers une logique de profit.
- Concernant l’aéroport de Notre-Dame-des-Landes :
- Le Front national rappelle qu’il est un mouvement patriote, nous défendons l’attachement à la terre dont nous pensons qu’elle a une âme, et nous comprenons la détresse face au déracinement que certaines des personnes expropriées éprouveraient.
- Le projet s’inscrit dans un objectif de concentration des services opérant une rupture d’égalité des citoyens dans l’accès au service des transports, dans un objectif de profit.
Derrière la règlementation européenne qui découpe la taille de nos aéroports comme celle de nos fromages, et qui, quoi qu’il arrive, nous imposera ce choix, se cache une logique marchande de rentabilité.
La démarche de monsieur Bayrou pour le Modem local est proprement répugnante, elle discrédite la classe politique, il vient la main sur le cœur se fendre du sort réservé à nos paysans dont les terres sont menacées par ce projet dorénavant dépendant des directives européennes, alors que lui-même entant que conseiller au ministère de l’agriculture ( sous Méhaignerie), et les Traités de l’UE auxquels il nous a enchaîné (de la même manière que l’ont fait les autres formations politiques), ont sciemment programmé la mort de la paysannerie française et la mise en jachère de nos terres, portant un coup de poignard décisif dans le dos de notre identité nationale. Cette démarche purement électoraliste relève d’un comportement humain abject.
- La vision eurorégionaliste mondialiste a pour objectif de diviser le monde en entités régionales aux normes uniformisées, sur le modèle états-unien. Chaque région veut donc son aéroport international pour marquer sa puissance dans un système auquel elle s’asservirait immanquablement.
Messieurs Auxiette ou Béchu sont là pour mettre ce système en place, patron d’une baronnie mondialiste au service d’un système et non des citoyens.
- D’autant que nous allons vraisemblablement au devant d’une crise économique et énergétique sans précédent qui ne manquera pas d’engendrer un ralentissement considérable du trafic aérien.
- En conséquence, le Front national demande un moratoire immédiat sur le projet, et un referendum local, comme il le demandera sur tous les grands projets, afin que les citoyens soient informés de ses tenants et aboutissants véritables.
B - ECONOMIE
Dans ce domaine également, le Conseil régional serait chargé de donner les derniers sacrements puisque la voie choisie nous est imposée par nos dirigeants euro mondialistes.
La désindustrialisation de la France, l’anéantissement de son agriculture et de sa pêche, vont croissant. La «zone» France, est destinée à devenir un lieu de tourisme essentiellement.
Nos derniers pans industriels, se trouvent précisément dans cet arc côtier dans lequel nous nous enserrons, et notre région va être durement touchée.
Lors des dernières grèves concernant le fret ferroviaire, les syndicats ont révélé qu’étrangement, l’effort n’était pas dirigé vers les lieux qui en avait réellement besoin. Ce qui semble clairement déterminer les priorités de nos dirigeants.
Après les régionales, nos entreprises vont logiquement connaître des plus fortes obligations de délocalisations jamais rencontrées. Le processus va s’accélérer car le système pour ne pas s’effondrer est obligé à cette fuite en avant.
En matière d’équipement automobile, domaine dans lequel notre région compte bon nombre d’entreprises, la fin du versement de la prime à la casse va servir de prétexte.
Cette prime était d’ailleurs vue par l’UE comme une entrave à son sacro-saint principe de concurrence libre et non faussée. Elle n’a que servi de variable d’ajustement pour limiter la vitesse de l’impact.
- Concrètement, le Front national demande à ce que la région consente des prêts aux entreprises, pour les aider, mais non des subventions, de manière à ce que le contrat inclue le remboursement en cas de délocalisation. Il est hors de question que l’argent du contribuable chèrement gagné serve à entretenir sa perte.
- Nous encourageons également la région à se porter garante des finances des Pme-Pmi, artisans-commerçants-petits entrepreneurs, en leur apportant une aide en prenant en charge à 100 % les frais d’analyse financière de ces entreprises déjà lourdement fragilisées par une conjoncture dégradée et une pression fiscale insupportable alors qu’elles sont les premières structures créatrices d’emplois.
- Nous refuserons systématiquement les aides aux entreprises multinationales qui n’ont pas besoin des contribuables pour conforter leurs bénéfices.
C - EDUCATION
1) LYCEES
- Les problèmes d’insécurité dans les lycées n’ont cessé de croître parallèlement aux mesures irresponsables engendrées par l’idéologie de l’enfant-roi qui va de paire avec l’idéologie de l’enfant au centre des savoirs.
Le principe est le même, la transmission disparaît au profit d’un égalitarisme contre-nature, l’autorité disciplinaire et des savoirs a été méprisée, au profit de discussions, de débats inopportuns et de mise en recherche où l’enfant doit construire son «propre savoir» (Sic), le sabordage du service public d’instruction a été scientifiquement mis en place, soutenu par les néopédagogues, jouant à plein leur rôle d’idiots-utiles.
L’Ocde a prévu que devant l’échec, la privatisation deviendra inéluctable, nous allons bientôt connaître de cette seconde étape, via les régions, destinées à devenir les cellules de base de la politique mondialiste.
La façon dont cela se met en place a été théorisée par Christian Morisson dans le Cahier de Politique Economique n°13 publié par l'OCDE en 1996, intitulé " La Faisabilité politique de l'ajustement ", Chef de division à l'OCDE, Consultant auprès de la Banque Mondiale, il recommande une politique «d‘ajustement«, concernant l'éducation.
Ils préconisent les propositions suivantes :
" Il faut veiller à ne pas diminuer la quantité de service, quitte à ce que la qualité baisse. (…) Les familles réagiront violemment à un refus d'inscription de leurs enfants, mais non à une baisse graduelle de la qualité de l'enseignement et l'école peut progressivement et ponctuellement obtenir une contribution des familles, ou supprimer telle activité. Cela se fait au coup par coup, dans une école mais non dans l'établissement voisin, de telle sorte que l'on évite un mécontentement général de la population. "
Les prémices de cette politique sont déjà en place, et les mères de famille n’ignorent pas les efforts financiers de plus en plus conséquents qu’il leur sont demandés, pour telles ou telles sorties, pour tels ou tels projets dits pédagogiques.
L’insécurité et les coûts tant pour les collectivités que pour les particuliers, n’ont cessé d’augmenter parallèlement au changement de sens et de contenu imposés par les nouvelles «sciences» de l’éducation.
Le modèle de base venant d’outre-Atlantique, il n’est guère étonnant de retrouver les mêmes phénomènes d’insécurité gravissime puisqu’il en va de la vie de nos enfants, et ce, dans des lieux qui devraient être des sanctuaires, et d’un niveau scolaire généralement bas.
Le phénomène de l’immigration massive venant aggraver le phénomène, puisque les enfants perdus inassimilés, ne se sentent pas chez eux, et déversent leur rancœur par tous les moyens possibles.
En l’absence de retour radical à tout ce qui avait fait le modèle français d’instruction, reconnu dans le monde entier, et qui formait des citoyens à l’esprit critique aiguisé, le Conseil régional que peut que mettre des pansements sur des plaies béantes.
- Le Front national demande la création d’une carte d’identité scolaire infalsifiable qui servira aussi de « pass-culture ».
- La mise en place et à disposition des chefs d‘établissement, d’une police de sécurité des lycées qui interviendrait aux abords et à l’intérieur des établissements.
- Le Front national souhaite recentrer la mission des établissements sur l’enseignement proprement dit en refusant les projets citoyens idéologiques contraires au principe de neutralité politique, et en faisant entendre ses explications lorsque la région souhaitera aider financièrement certains projets.
2) FORMATION
- Le Front national est grandement favorable à l’apprentissage traditionnel des métiers et ce, dès l’âge de 14 ans. Nous souhaitons renforcer ce dispositif.
- En revanche, nous remettons en cause la politique euromondialiste de la formation tout-au-long-de-la-vie, par laquelle les organisations économiques et financières internationales nous imposent leur modèle éducatif, prenant le contre-pied de notre enseignement traditionnel auquel les pseudo «sciences de l’éducation», elles-mêmes d’origine mondialiste et en rupture totale avec notre modèle classique d’enseignement, ont radicalement tourné le dos, en donnant par ce biais le coût de grâce à notre identité nationale en s’attaquant à sa transmission.
La conception utilitariste de l’éducation est le moyen, ignorant que le but ne sera en plus jamais atteint. Pagnol citant son père nous disait qu’« un paysan instruit en vaut deux, peut-être trois», il en va de même pour toutes les catégories d’apprentissage.
Dans l’optique euromondialiste, l’«apprenant» (terme propre à cette idéologie) va devoir s’adapter à une vie ponctuée de périodes travaillées et de périodes non travaillées, la main-d’œuvre humaine devant dans ce système, s’adapter et être «flexible», terme pudique qui signifie qu’elle devra également accepter des changements géographiques, de missions, et de salaires : l’homme est au service du marché et non le marché au service de l’homme dans cette conception économiste.
La plupart des personnels politiques et enseignants, ignorent la source des évidences qui leur sont imposées.
Ce sont pourtant des organismes très éloignés de la démocratie qui les élaborent et les contrôlent.
Lors du premier forum mondial sur l’éducation et la formation tout au long de la vie, qui s’est tenu à Paris au Conseil régional d’Ile-de-France les 28 et 29 octobre 2008, présidé par une femme conseiller régional Ump et sous le parrainage d‘honneur de Jacques Delors, se sont retrouvé tous les acteurs de cette nouvelle politique mondialiste, au centre de laquelle se trouvent les instances économiques et financières qui les élaborent (Ocde, Banque mondiale, multinationales, etc.), qui s’inscrivent dans la mise ne place d’une gouvernance mondiale, en l’occurrence, du nouvel ordre éducatif mondial.
Il est question d’uniformiser le modèle américain à l’ensemble de la planète, le monde occidental dans un premier temps, pour une meilleure coordination et efficience économique.
Ils entendent s’occuper de l’apprentissage, je cite, «de la petite enfance à la retraite», «ce concept (d’apprentissage) dépass(ant) les frontières, les temps et lieux de vie dans la nouvelle “ société apprenante ”»
Ils s’intéressent tout particulièrement aux territoires régionaux où, je cite , «se pose la question d’une nouvelle gouvernance des politiques d’éducation et de formation», et où « préfigure la création d’un réseau mondial».
- Outre ce contexte, les sessions de formation, si elles enchantent parfois les bénéficiaires parce qu’elles permettent de s’éloigner un moment d’un rythme de travail soutenu, n’en restent pas moins un sujet des plus risibles s’il n’était pris sur l’argent des contribuables, l’apprentissage du «vivre ensemble» et bientôt de la façon dont il faudra respirer, laisse circonspect.
Il est vrai que le rendement demandé devenant de plus en plus intensif et les objectifs de plus en plus difficiles à atteindre, les entreprises se trouvent confrontées à de nouveaux problèmes engendrés par les nouvelles méthodes de «management».
Le système a inventé le mouvement perpétuel, créant les maux et les moyens d’y remédier tout en les maintenant par une fuite en avant, jusqu’où et jusqu’à quand ?
Le Front national demande un contrôle et une évaluation des ces formations.
Les responsables de ces politiques économistes ne considèrent l’homme que comme une variable d’ajustement dans une région au service d’un modèle marchand sans frontières, nous souhaitons, nous, retrouver une région à visage humain et demandons aux citoyens de dire stop, en sanctionnant les dirigeants qui nous les imposent.
En votant Front National, nos dirigeants comprendront que les citoyens demandent enfin qu’on les protège face à une jungle mondiale incontrôlable en l’absence d’un Etat-Nation fort, seul cadre protecteur de l’âme, de la sécurité et de la prospérité du peuple.
En vous remerciant respectueusement d’avoir fait votre devoir de journaliste en tentant d’organiser ce débat, je vous prie de bien vouloir croire à mon engagement sincère au service de mes compatriotes.
Oriane Borja, tête de liste Front national pour la Loire-Atlantique
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