Ni à droite ni à gauche, voilà où se trouve tant notre électorat que l'avenir de la France, et nulle part ailleurs !
Tant que nous ne comprenons pas qu’il faut cesser avec le clivage droite/gauche, nous aurons, comme les bobos que nous dénonçons, toujours une guerre de retard.
Notre électorat a intégré bien avant nous et bien mieux que nous, cela (Cf. article en fin de message).
Rien ne sert - en plus de l'incohérence et de l'immoralité- de racoler chez les bobos de droite comme chez les bobos de gauche, qui, s'ils peuvent être ponctuellement tentés de nous rejoindre (parce qu'on a piqué le scooter de Junior, parce que Charlotte s'est fait bousculer et piquer son portable ...), chercheraient seulement et alors, à faire pression et faire valoir leur sale mentalité d'extrême-droite : d'être supérieur qui se contrefout des autres, le bobo de gauche par rapport à celui de droite, désirant seulement refourguer trois sous d'aumône de Rsa pour se donner une conscience, quand le bobo de droite qui n'a rien compris à la vie et au système, croit que c'est pour le bien du "parasite" qu'il ne faut pas l'aider.
Notre électorat se trouvant sociologiquement depuis longtemps et le processus va crescendo, à la périphérie des villes (sauf les bobos sus-cités dont on ne tirera jamais rien que de ponctuel, emmerdes comprises). Faute d’héritage et/ou de bonnes situations, les loyers devenant toujours plus chers et les logements sociaux évidemment réservés aux toujours plus nécessiteux venus de l’immigration.
Cet électorat est un socle inaliénable car en plus d’être rejeté, il est oublié, se prenant la casse des services publics en pleine figure, à nous d’être à la hauteur de la deuxième grosse moitié de ces dégoûtés de tout, à raison, la première petite moitié nous ayant déjà rejoints.
Mais ce n’est sûrement pas en se qualifiant de « nouvelle droite » ou d e « nouvelle opposition à la gauche » que l’on y parviendra.
Il faut continuer dans le sens de la dénonciation du système, analyser et dénoncer son fonctionnement en nommant ses réseaux mondialistes, et expliquer même qu’il est la véritable extrême-droite (les idées de droites poussées à leur paroxysme).
C’est débile de dire que la droite se gauchifie car c’est faux.
Ce sont les idées de droites qui dominent, la gauche ne servant que de prétexte et d’idiot-utile.
Les idées libertariennes sont le libéralisme poussé au bout de sa logique, c’est la droite de la droite de la droite :
- libéralisme des mœurs
- libéralisme économique et donc social
- libéralisme institutionnel où jusqu’aux droits régaliens doivent passer dans les mains du privé (Cf. Ron Paul qui pense qu’il en va de même en politique intérieure qu’extérieure et que le privé y fera toujours mieux que le public et qui est donc pour laisser les armées privées gérer les conflits internationaux. Tous les imbéciles ayant mal compris son prétendu « non-interventionnisme »).
« Ces derniers mois, deux sociologues, Philippe Guibert et François Miquet-Marty, un géographe, Christophe Guilluy, et un ancien professeur de sémiologie, Alain Mergier, avaient tiré la sonnette d'alarme. Le Monde s'en était fait l'écho le 7 décembre 2011. Ils disaient tous que la société française se fissure, qu'une partie a le sentiment de vivre un véritable abandon démocratique, parce que ses peurs et sa colère ne sont pas relayées.
Géographiquement, cette France périphérique se situe dans le monde rural et périurbain ainsi que dans les très nombreuses villes moyennes touchées par la désindustrialisation et les plans sociaux à répétition. Elle se caractérise, comme l'explique Christophe Guilluy, par "une part plus importante d'ouvriers et d'employés, un taux de chômage et d'emploi partiel supérieur à la moyenne nationale et un revenu moyen inférieur au revenu médian".
Electoralement, elle pèse lourd : près de 40 %, qui affirment ne se reconnaître ni dans la droite ni dans la gauche. Selon ces chercheurs, il y avait, pour ces "invisibles", deux possibilités : soit l'abstention massive, soit le vote FN. Car les auteurs avaient tous noté le pouvoir d'attraction de Marine Le Pen dans cet électorat, tous avaient constaté que le vote FN n'était plus seulement un vote de sanction ou d'avertissement, mais de plus en plus un vote d'adhésion, fondé sur la combinaison de deux éléments, la question sociale et la question identitaire. »