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Cantonales - Page 7

  • Direct Radio Prun' campagne électorale

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  • Loire-Atlantique, les Grosvalet du mondialisme

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    par

    Oriane Borja 

    , dimanche 27 février 2011, 19:00

    Michel Grosvalet, candidat à la présidence du Conseil Général de Loire-Atlantique énonce douze engagements, feignant d’oublier que leur politique Umps menée depuis quarante ans a mis l’Etat en faillite et à la merci des marchés financiers par la Loi de 1973 qui nous obligent à leur emprunter à des taux exorbitants.

    Le Conseil Général n’a dès lors comme prérogatives que de mettre les populations en soins palliatifs, mais l’analgésique ne pourra bientôt plus jouer son rôle d’élimination de la douleur sociale.

     

     

    1 - «Soutenir la jeunesse, une priorité » disent-ils

    Qu’en serait-il si cela n’était pas, les jeunes subissent de plein fouet la violence du chômage généré par leur politique mondialiste droite-gauche qui a délocalisé l’emploi là où l’esclave est le moins cher.

    Comment prétendent-ils en faire des adultes responsables quand ils n’ont seulement pas les moyens, ni par l’école, ni par le travail, de le devenir !

    Le Front National met en garde contre la politique mondialiste d’Education tout au long de la vie, présentée comme un cadeau.

    Elle est issue des pseudo «sciences de l’éducation» dont l’éducation populaire de monsieur Grosvalet et la multitude d’associations politiques qu’ils subventionnent, sont.

    Ils ont mis à bas l’instruction à la française qui menait jadis le fils d’ouvrier et de paysan au même avenir que celui du ministre par le seul biais de son mérite, au profit d’une éducation globale, ludique et prémâchée qui entend mettre en branle notre esprit critique alors qu’elle l’annihile en faisant des hommes de bêtes outils répétitifs au service du marché.

    Une unique information pourrait vous éclairer, le président du Comité mondial de l’éducation tout au long de la vie, Yves Attou, jubilait il y a peu de temps encore dans les salons de nos ministères, sur les perspectives qu’offrait l’Education tout au long de la vie en passant par delà les Etats via le «E-Learning» et le «présentiel» vendus par les OPCA, le tout au service de leur sacro saint principe de «flexibilité» qui signifie que les hommes deviennent des numéros flexibles dans l’objet de leur formation, dans leur géographie (l‘homme nomade planétaire), dans leur rémunération.

    On ne propose plus d’avoir un métier, mais un job, ponctué de formations, le tout au service de la rentabilité maximale.

     

    Pour la galerie, le projet du Conseil Général propose «1000 jeunes accompagnés socialement et financièrement».

    Quel est donc ce nouveau loto : la roulette russe, la chaise musicale ? Quel est donc ce principe républicain qui fait sauver 1000 de ses jeunes citoyens ! Quels critères ? Quelle transparence !?!

    Le Front National demande :

    - la relocalisation de l’emploi chez nous, ce qui bénéficiera à tous et de facto aux jeunes

    - la préférence nationale en matière d’aides sociales, d’autant que nous faisons peser sur nos jeunes, les créances dont nous sommes redevables

     

    2 - «Des collégiens accompagnés sur le chemin de la réussite»

    On propose de leur offrir un dictionnaire.

    Bonne initiative, si on leur avait seulement appris à s’en servir.

    Je ne parle pas des cours de soutien réservés à cet effet puisqu’il faut aujourd’hui en arriver à cela pour qu’ils y accèdent, je parle de la nature de l’enseignement qui a démissionné de toute idée d’effort et de sanction en matière de grammaire au sens large.

    Ils entendent également mettre en avant dans les cantines les produits locaux (bravo !), et, le commerce équitable (issu du capitalisme compassionnel sans doute), ce qui comporterait comme un léger hiatus.

    Le Front National propose de rétablir l’instruction à la française avec des méthodes françaises qui avaient fait leurs preuves, et non celles issues de la «grande culture» américaine sur laquelle nous calquons dorénavant notre méthode et nos programmes.

    Quant aux cantines scolaires, nous demanderions simplement que nous puissions vivre dans une société où leur coût ne les rendrait pas inabordables aux familles modestes.

     

    3 - «Des modes de garde variés»

    Chaque jour, nous constatons les dérives de notre société en matière éducative.

    Le bio, c’est bien pour le veau élevé sous la vache, c’est aussi bien pour les enfants élevés sous la mère.

    La maman qui n’élève pas ses enfants, faute de ne pouvoir matériellement le faire, n’a pas d’autres choix que de se détacher de sa progéniture pour la faire élever par d’autres, souvent, le lien ne se fait plus, le laxisme éducatif s’instaure car on a du mal à punir un enfant que l’on culpabilise de voir peu.

    Le lien se créé par le soin, et l’apprentissage de l’éducation par sa pratique, nos sociétés veulent l’ignorer, elle en paie les conséquences souvent irréversibles tant l’enfant se construit dans les trois premières années.

    Là-encore, les soins palliatifs de l’aide à la parentalité sont souvent illusoires, et, coûteux.

    Le Front National propose de donner le choix jusqu' aux parents d’élever leurs enfants par le salaire parental.

    Que la variété aille jusqu’à la possibilité toute naturelle pour l‘enfant en bas âge, de garder sa maman, ou son papa auprès de lui.

     

    4 - «L’emploi pour tous»

    L’emploi ne se décrète pas, il s’organise.

    Le système libéral aujourd’hui poussé à son paroxysme par la globalisation soutenue par le projet politique mondialiste, n’offre pas d’autre choix que de délocaliser ou de périr.

    Et pour l’emploi non délocalisable, c’est la main-d’œuvre que l’on délocalise de sa terre originelle pour la greffer sur la nôtre, opérant l’objectif voulu par le grand patronat, de peser à la baisse sur nos salaires.

    On sait aujourd’hui d’après les études économiques que, 1% d’immigration permet de 0,8 à 1,2 % de baisse des salaires.

    D’autre part, monsieur Bouygues le révélait déjà dans les années soixante-dix, la main-d’œuvre étrangère est moins regardante et moins revendicatrice sur les conditions de travail.

     

    5 - «Davantage d’hébergements pour les personnes handicapées»

    Le Front National refuse la politique d’abandon souvent préconisée et propose davantage des aides au sein même de la famille avec des petites structures de proximité à taille humaine pour soulager temporairement les familles.

     

    6- «Vieillir dignement»

    Nous mettons en garde nos compatriotes contre les coups venant tant de la gauche que de la droite.

    Le très mondialiste président du FMI, et accessoirement socialiste et candidat putatifs à la présidence de la «zone» mondiale France, préconise des mesures drastiques en matière d’aides sociales.

    Les présidents des Conseils Généraux ont reçu une lettre du secrétariat aux collectivités territoriales, dite «mission Fmi » où l"on enjoint contre rétribution, les collectivités à réduire leur budget concernant les maisons de retraite, mais encore celles aux pompiers, gendarmerie, etc.

    Tous les services publics sont dans le collimateur des mondialistes pour lesquels le service public à la française est déjà un non-sens, le paquet mondialiste sur la dépendance, ne représente qu’une assurance privée qu’il va falloir bientôt être en mesure de s’offrir, tout comme l’ensemble des services en voie de privatisation larvée.

    Le grand âge est une cible privilégiée du tout-marché, mais chaque âge et chaque secteur sont envisagés comme une part de marché dans ce monde que les mondialistes Umps-pc ont livré aux institutions économiques et financières internationales que nous ne connaissons ni ne choisissons.

     

    7 - «La culture et le sport pour tous»

    Les aides du Conseil général doivent être remises à plat, il est inconcevable dans notre république, de voir autant d’aides distribuées de façon aussi aléatoire.

    Les associations doivent recevoir des subventions au prorata du nombre d’habitants qu’elles desservent et de l'attrait qu'elles suscitent, et en aucun cas, ne doivent servir un intérêt communautaire quelconque, qu‘il soit philosophique, politique ou religieux.

    Le Front National demande, dans ce domaine encore, que les aides soient réservées à nos compatriotes, nous refusons les prérogatives internationales que le Conseil général s’est octroyées de facto.

    D’autant que l’on ignore souvent de quelle manière «l’homme blanc porte son fardeau d’être supérieur» dans ces contrées où évidemment, ils ne sauraient faire sans nous et notre «droit» d’ingérence.

    Nous préférerions que ces largesses bénéficient à nos petites associations sportives, si nécessaires à la santé publique et souvent, derniers bastions de résistance éducative en matière de respect des règles et de la discipline au sens large qui nécessite rigueur dans sa progression et son effort, ou aux autres associations culturelles si méritantes et indispensables à l’épanouissement artistique et au lien social.

     

    8 - «Mieux vivre en Loire-Atlantique»

    Le Front national demande la préférence nationale en matière de logement social et une totale transparence sur son attribution.

    Le manque cruel de logements accessibles face à une vie de plus en plus chère, laisse nos compatriotes dans le désarroi le plus total.

    Or les familles récemment arrivées en France, sont des familles qui, du fait de leur situation de fait (nombres d’enfants, faibles ressources, etc.), passent avant les nôtres.

    Cette situation crée de plus un formidable appel d’air, une pompe aspirante à immigration qu’il faut impérativement stopper, ce sont les plus pauvres d’entre nous qui en pâtissent les premiers, et dans de nombreux autres domaines (emploi, aides sociales, mais aussi déficit du fait du coût de l’immigration, baisse des salaires, perte d’identité et insécurité pour tous).

    La justice sociale fait que la nation doit s’occuper de ses compatriotes, c’est sa vocation, aucun autre pays au monde n’offre autant de privilèges à ses étrangers.

    Comme la cellule familiale protège ses enfants, la cellule nationale doit protéger ses nationaux, ce sont des instincts vitaux élémentaires, pour la famille, il relève de la responsabilité et de l'amour, pour la nation, de la responsabilité et de la justice.

     

    En matière de services publics, la majorité en place promet de pallier à leur désertification en milieu rural, c’est pourtant elle qui l’organise au niveau national, européen et mondial.

    N’oublions pas que la casse des services publics et les privatisations ont commencé sous les socialistes, pour ne rien dire de l’assassinat de nos agriculteurs et de nos pêcheurs, planifié par leur Union Européenne et leurs traités mondialistes.

     

    9 - «L’agriculture, une filière d’avenir»

    Evidemment, ceux qui nous nourrissent devraient avoir, en plus de notre gratitude, de l’avenir.

    Pourtant notre indépendance alimentaire n’existe plus et c’est un comble pour la France dont labourage et pâturage étaient les deux mamelles, ce sont aujourd’hui les multinationales agroalimentaires et les banques alimentaires qui leur servent de dépotoirs, qui le sont.

    Nos petits paysans et pêcheurs n’arrivent pas à vivre de leur travail, quand ils n’ont pas déjà perdu tout espoir.

    Là encore, le département tente de rafistoler l’ouvrage sans cesse déchiré par le mondialisme imposé par les mêmes partis politiques que ceux qui commandent le département.

     

    10 - «Des routes mieux partagées»

    Le département se garde bien de nous dire que les projets ont été réduits, faute de moyens, et ce, alors même que notre département est un des plus engorgés de France.

    Mais au-delà, les transports en commun et les vélos, ce serait bien, s‘ils étaient accessibles à tous.

    D’une part du fait des infrastructures qui ne seraient égalitaires que dans les théories virtuelles de ceux qui dirigent le département, beaucoup d’habitants voient concrètement qu’il n’en est rien.

    D’autre part, c’est bien, mais c’est cher et peu sécurisé.

    Pour de nombreuses familles modestes, le coût des transports pour la famille est trop élevé eu égard aux maigres salaires, même un vélo coûte cher, sans compter que l’on n’est pas certain de le retrouver, même cadenassé dans le hangar à vélo d’une école !

    Tant que les dirigeants ne comprendront pas que les salaires sont trop bas en France, ils ne comprendront pas qu’à la limite, beaucoup se moquent de leurs beaux projets dont ils ne peuvent même pas espérer pouvoir un jour bénéficier.

    Nos dirigeants tomberont de haut le jour où, comme ailleurs, le vent de la révolte soufflera.

     

    11 - «Produire 29 % d’énergies renouvelables d’ici 2020»

    Très bien, bravo, il n’y a plus guère que l’énergie renouvelable des hommes qui soit laissée de côté.

    Outre les débats d’experts qui n’en finissent plus de nous dire que ces énergies sont marginales et chères, là encore, le citoyen qui n’arrive pas à joindre les deux bouts, ne sachant même plus par quel côté les prendre, peut là encore légitimement se sentir ulcéré de voir tant d’énergie mise en branle pour du vent, quand lui crèvent à coup de crédits tout aussi renouvelables.

    L’univers du bobo étant aussi éloigné de la réalité, que celui qui ne vit que de son travail, de bénéficier un jour, de la magnifique technologie qui équiperait l’habitat ou la voiture qu’il n’aura jamais.

    12 - «La parité et l’égalité réaffirmées»

    On termine par le pompon.

    C’est dans leur monde que l’on gouverne à coup de quotas, nous lui opposons nous, le principe de mérite, bien plus républicain et bien plus respectueux des êtres.

    Nous réaffirmons également notre refus de tout communautarisme, en France, les femmes fréquentent par exemple les mêmes piscines municipales et les mêmes médecins des hôpitaux publics que les autres, même si le premier secrétaire du parti socialiste en décide autrement.

    Quant à la sensibilisation des collégiens à l’étude des genres, idéologie une fois de plus directement importée des Etats-Unis, qui entend que nos enfants respectent les personnes en fonction de leur orientations sexuelles, elle est ridicule, comme si le fait que nous soyons tous des hommes ne suffisait pas.

    Instruisons-les au lieu de les éduquer, car seule l’instruction éduque quand la présomptueuse éducation globale telle qu’elle est mise en place par le nouvel ordre éducatif mondial, ne fait de nos enfants que des perroquets pour lequel seul le dernier qui aura parlé aura raison.

    Et ajoutons à cela l’exemple.

    Le Front National le fait et prouve aux yeux de tous que peut-être décidément «La Femme est l’avenir de la France», n’avons-nous pas eu déjà une certaine Jeanne comme modèle ?

     

     

     

     

     

    Pour conclure, nous ne pourrions balayer les prérogatives du Conseil Général sans aborder le sujet du Rsa qui couvre une bonne partie du budget du Conseil.

    Le Rsa n’est pas là pour aider à retourner à l’activité, il est là pour faire en sorte que les gens qui travaillent ne touchent pas moins que ceux qui bénéficiaient du Rmi.

    Par exemple, un smicard dont la femme ne travaille pas avec deux enfants, touchait moins que le même ménage au Rmi, en revanche une femme qui touche moins que le Smic du fait d’un temps partiel forcé et qui élève seule ses enfants, n’a pas droit au Rsa car ses allocations familiales même si elles sont faibles, plombent son dossier.

    Le Rsa revient à assimiler les allocations familiales à des avantages alors qu’elles sont une misérable reconnaissance d’une régénération par définition vitale. Cela laisse les mères de famille travailleurs pauvres, dans l’état le plus lamentable de notre société, beau symbole et belle injustice.

    De manière générale, le Rsa et les banques alimentaires qui font en général partie du lot, ne sont que des palliatifs indignes, le bilan coût-avantages est positif pour le marché qui préfère payer ces «dommages collatéraux» plutôt que de permettre l’emploi. Les banques alimentaires par exemple sont un modèle économique importés des Usa qui permet de rentabiliser les stocks coûteux.

    Les gens ne veulent plus d’aumône, ils veulent travailler !

     

     

    La majorité en place se targue d’être un bouclier social face aux mesures que les mêmes UMPS mettent en place depuis trente ans, nous proposons que la partie se termine, les gens sont las de subir des solutions qui ne sont que des fuites en avant face aux problèmes qu’ils créent.

    Il est largement temps de passer du bouclier de paille à Excalibur, c’est avec l’épée seule que le peuple recouvrera sa liberté et sa protection, c’est cette force que nous vous offrons, saisissez-là.

    Le bulletin de vote est votre seule arme, faites mouche !

  • Vive le courage des salauds de pauvres !

     

     

    Il a peu de courage à militer pour le Front national en comparaison de celui qui est nécessaire chaque jour pour affronter la vie avec un salaire de misère et une famille à nourrir comme pour nombre de nos compatriotes.

    Et parce que je sais davantage ce courage-là, je sais que nous gagnerons, il y a trop de salauds de pauvres qui n’ont pas seulement d’autre choix que de hisser nos solutions au pouvoir.
     
     
     
     
     
     
  • A Saint-Nazaire, la gauche radicale est en retard d’une guerre

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    A Saint-Nazaire, la gauche radicale est en retard d’une guerre

     

     

    Oriane Borja, candidate à Saint Nazaire-Est

    Oriane Borja, candidate à Saint Nazaire-Est

    L’ambiance du marché de Saint Nazaire, ville portuaire de Loire-Atlantique, a dû en surprendre plus d’un ce dimanche. Tandis qu’une sono jouait en boucle et à tue-tête « Le Pen porcherie » des Béruriers noirs, des militants du GAAAS (Groupe antifasciste, anticapitaliste, anti-sécuritaire) – pour le moins quadragénaires et au look étudié – distribuaient des tracts sur le thème « Le Pen, Sarko, les mêmes démagos ! » en criant des slogans anti-FN.

    Était-ce, pour les besoins d’un film, une reconstitution historique de la « quinzaine de la haine » qui suivit le 21 avril 2002 ? Non pas, il s’agissait plus banalement de la manifestation d’un mouvement de panique des bobo-gauchos nazairiens face à la présence d’une candidate du Front national dans le canton le plus ouvrier de la ville et de l’excellent accueil qu’elle y obtient.

    Pour avoir une idée du rapport de force politique de Saint Nazaire il suffit de citer deux chiffres : les 18 % de l’extrême-gauche et les 15 % de l’UMP obtenus au second tour des dernières municipales, alors que la liste socialo-communiste était triomphalement reconduite (avec la même tête de liste pour la cinquième fois).

    C’est donc dire que dans la ville, l’entre-soi socialo-gaucho-coco-écolo est l’idéologie dominante de la classe dominante et que celle-ci tolère mal, dans sa chasse gardée, la présence du Front national.

     Le fait qu’une quinzaine de ses militants soient venus tracter aux portes des chantiers navals avait déjà fait du bruit. Sa présence sur le principal marché de la ville, annoncée dans la presse locale pour enfoncer le clou et prouver ainsi que ses militants sont partout chez eux, était pour elle la « provocation » de trop…

    Nos antifas, si sûrs d’eux et de leur puissance, avaient juste omis de prendre en compte un paramètre : l’impact de la personnalité de Marine Le Pen et de sa ligne politique dans les couches les plus modestes de notre société.

    Ainsi, alors qu’ils espéraient un rejet massif de nos militants par la population, voire quelques actes de violence « citoyenne et démocratique » à leur encontre, ils furent particulièrement déconfits de constater l’excellent accueil réservé aux tracts du FN dénonçant l’insécurité sociale, l’insécurité physique et l’immigration. Tant et si bien que l’opération se termina pour eux dans le ridicule quand ils ne trouvèrent plus qu’un seul slogan a scander : « Ne cédez pas aux mensonges du Front National ! », admettant ainsi que nous avions conquis bien des esprits et bien des cœurs…

  • Cantonales 2008

    [Entretien] Oriane Borja, candidate FN aux cantonales de Rezé et adhérente E&R Version imprimable Suggérer par mail
    Publié le 26 février 2008
    [Entretien] Oriane Borja, candidate FN aux cantonales de Rezé et adhérente E&R
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    riane Borja, 37 ans, mère de quatre enfants, est juriste de formation. Conduite au Front National par le maurrassien Gérard de Gubernatis de l'Action Française, elle participe à la campagne contre le Traité de Maastricht en 1992 et adhère l'année suivante au mouvement lepéniste. Formée sur le terrain des Alpes-Maritimes [Nice], où elle eut en charge la formation des jeunes et les relations presse de la fédération locale, elle est candidate à toutes les élections depuis 1995. Elle est parallèlement membre d'Égalité & Réconciliation, la structure fondée en marge du F.N. par l'écrivain Alain Soral.

    À l'occasion de sa candidature aux élections cantonales 2008 de Rezé, au sud de l'agglomération nantaise, je vous propose un tour d'horizon non exhaustif de ses points de vue sur différents thèmes de politique départementale.


    Raison d'être et fonctionnement du Conseil général

    « Le rôle d'un conseiller général Front National me semble d'abord être une mission de vigilance et de transparence de l'utilisation des deniers publiques, le clientélisme guettant ce genre d'institutions. J'ai par ailleurs le sentiment que le Conseil n'est là que pour assurer les soins palliatifs d'une politique nationale désastreuse et d'une dégradation des valeurs. »


    Politique sociale et familiale


    « La destruction des valeurs familiales, comme l'idéologie de l'enfant-roi, ont contribué à déstabiliser cette cellule de base pour la protection de l'enfance qu'est la famille, les services sociaux dépendants du département sont aujourd'hui débordés par le phénomène.

    En matière de vieillissement de la population et de prise en charge des personnes âgées, l'incapacité de prévision de toutes les instances politiques, l'individualisme, la baisse du pouvoir d'achat et les retraites misérables laissent les plus indigents dans un état inimaginable, et souvent dans l'incapacité de se plaindre. Mon père, un médecin de famille à l'ancienne qui se déplace chez les gens, constate que certains ne mangent pas à leur faim et/ou n'arrivent plus à se chauffer.

    En matière d'insertion, l'hypocrisie est grande, car que faire lorsque la demande est supérieure à l'offre de travail, lorsque les formations ne sont pas adaptées au marché de l'emploi, ou que l'emploi est si mal payé qu'il est parfois préférable de ne pas travailler ? La commission Attali venant mettre un terme à tout espoir, puisqu' il suffira d'aller se servir sur toute la planète pour avoir une main d'œuvre servile. La politique d'immigration a toujours été une demande du grand patronat pour tirer les salaires à la baisse avec la complicité objective de toutes les formations syndicales et politiques, à l'exception du Front. La dignité de travailler passe en pertes et profits; pour eux, tant pis si le système laisse une partie des gens sur le bord de la route. »


    Enseignement


    « En matière d'enseignement, là où le Conseil Général aurait dû se cantonner au maintien, à la construction et à l'entretien des établissements, il vient se mêler de pédagogie dans laquelle il n'a rien à faire. Il participe par la même au pédagogisme déstructeur qui a mené aujourd'hui l'Éducation nationale au gâchis que l'on sait: non-maîtrise de la langue et comportement à l'avenant; le fondamental, la rigueur, l'effort et le mérite sont délaissés voire méprisés au profit du ludique et du superficiel. La sécurité à l'intérieur et aux abords des collèges n'est par ailleurs plus assurée, les mères de famille ne sont plus sereines en laissant leurs enfants en classe. »


    Logement

    « On note que le département s'est trouvé comme attribution d'aller aider les peuples de la planète. Nous avons sûrement un intérêt à ce que les populations se stabilisent dans leur pays d'origine. Mais, outre le fait que notre intervention peut y faire plus de dégâts que de bien en exportant des idées qui n'ont souvent rien à voir avec l'Histoire et le respect des populations locales (l'Arche de Zoé illustre bien le genre de perversions à laquelle cela peut mener), a-t-on les moyens d'être généreux avec l'argent des contribuables alors même que sous son nez, la misère et la détresse sont à portée de main ? Le manque cruel de logements, l'inflation des loyers et des prix minent les ménages. Le Front National réclame d'ailleurs toujours la transparence des attributions en matière de logements sociaux. »


    Maintien de la structure du département

    « Au sujet du maintien ou pas de la structure du département, les Français semblent attachés à ce dernier. Le Front National insisterait plutôt sur l'idée d'un découpage historique des "pays", comme le rattachement de la Loire-Atlantique à la Bretagne; dans la situation actuelle ceci dit, l'urgence est de lutter contre les projets de Bruxelles et de la commission Attali, où l'économique entend dominer le politique. »

    Propos recueillis par Tangi F.

    Source : http://omnibus44.canalblog.com