A l'heure où l’épouse Balkany nous fait son cinéma pour jouer les martyrs d’opérette, Carla Bruni remonte les marches façon retour de la starlette sur le retour, son dernier Pygmalion empêtré dans une affaire de tricherie à la démocratie qui selon sa conception, s’achèterait à l’aune du pognon qu’on mettrait dedans, à l’américaine, ne rebute pas la belle, l’état de conscience n’ayant pas monté les marches jusqu’à sa cervelle, et même s’ il s’agit davantage de montrer son croupion, gageons qu’une opération caritative aussi surfaite fera bonne figure, ravalée toute pudeur, l’heure est à l’exposition.
La position du fils d’un de ses ex sur une liste électorale d’un conspirationniste au palmarès bien fourni à droite et plus par affinités, passe tout aussi bien, on la verrait bien remettre la palme à Alain Delon, le cinéma est une grande famille ...
Une famille si déconnectée du pays réel qu’elle s’enfle au regard de la réalité, si le cinéma de Ken Loach est un cinéma de nécessité, que penser d’un jury qui le célèbre tout en invitant un François Pinault, fût-il Henri dont la fortune n’a rien à envier à un Balkany, tricheries, malversations financières, le scénario est cousu main pour une palme de nageur en eaux troubles de compète (OK, comme dirait Marine ...), même si la spéculation sur les matières premières nous a déjà laissé un chef-d’oeuvre comme Le Sucre, on ne sait si Salma Hayek jouerait son rôle réel dans l’autre dimension.
Car Salma monte au créneau social sans hésiter, c’est même à ça qu’on les reconnaît ... le Topaze de Pagnol nous avertissait déjà dans la voix de Fernandel que pour avoir autant d’argent, il fallait bien l’avoir volé quelque part, mais on dirait bien qu’à Cannes, la schizophrénie soit de mise, et qu’au bal des faux-culs, les petites frappes ne fassent pas dans le chirurgical, l’esthétique est aux artifices les plus dantesques.
En témoigne leurs soirées caritativo récréatives au parfum de paradis sous acide, dont ils feindront de méconnaître les ravages jusqu’à ce que les faits divers révèlent leurs fins sordides ou tragiques, la comédie psycho-trop-humaine en caméra cachée, c’est à mourir.
C’est au bénéfice de l’Afrique qu’on vous dit, que n’ont -ils visionné le remarquable reportage du service public sur les routes de la drogue, où l’extrême-droite, sans état d’âme même si en voix travestie et visage masqué, explique que “morts aux cons”, comment ils en font le trafic, et que ça élimine tous les parasites au passage, amenant lots de guerres, de famines et de maladies sur son passage, synonyme de terres brûlée, les déserts du Sahel ravagés par le terrorisme et guerre tribale ou de pouvoir, attisés par l’appât du gain facile des bakchichs sur les routes de la cocaïne. Et c’est pas du cinéma.
https://www.france.tv/france-5/trafics/730191-les-routes-de-la-cocaine.html
Le “white power” a toujours été de mode et de sortie, les salles obscures sous le Soleil de Satan, une légende bien vivante au sujet de la mort.
Le cinéma en noir et blanc ou en couleur, c’est toujours une façon de montrer la réalité, à nous de la voir en se voilant la face, façon autruche, ou en pie de cérémonie, à chacun de voir.
Cannes, cache-misère sous tapis rouge
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