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Etat versus activisme, balle au centre

Face à l'utilisation de l'Internet par les groupes d'influence, les Etats réagissent heureusement et ont enjoint les GAFA à agir contre les agissements des activistes qui font remonter artificiellement leurs actions par des algorithmes falsifiés.

Certes des manipulations portent encore aujourd'hui leurs fruits, -les Gilets Jaunes en sont une émanation, comme la Manif Pour Tous (même si les relais de terrain comme les Eglises et autres chapelles ont été naturellement actionnés, comme les plus traditionnels partis politiques), comme les Jours de Colère et autres Nuits Debout- mais les suppressions sont effectives et les capacités de nuisances virtuelles s'amoindrissent.

Les fora de JeuxVidéos.com sont surveillés, la première plateforme de discussion de France a été sommée de réagir face à l'entrisme et au trollage dont ils faisaient l'objet, touchant des dizaines de millions de jeunes, avec une puissance de frappe considérable.

You Tube et Facebook étant évidemment concernés, ces remous font déjà des vagues au sein d'ER puisque des droits sonnants et trébuchants s'associaient à ces comptes fallacieux artificiellement gonflés, ces réseaux utilisant les moyens de l'ennemi pour se financer.

Et même s'il persistera toujours un fonctionnement intrinsèque du monde 2.0 qui favorisera une liberté d'expression totalement biaisée à la base.
Je suis, en tant que rédacteur au site Agoravox, bien placée pour savoir comment cela fonctionne.
Mon introduction dans le réseau y ayant été permise grâce à ER et au Front, puis, mes articles censurés par mes anciens camarades de jeu, puis adoubés par les réseaux de gauche plus radicale, et enfin, plutôt adulés comme détestés des uns et des autres car tapant trop sur tout le monde à la hauteur du grade de chaque saloperie découverte.

La liberté d'expression a surtout ses limites au sein de ses plus fervents tenants ...


Pour ce qui est des États, ils ont toujours un temps de latence pour répondre aux attaques ennemies, celui de l'analyse et de la riposte. Les voyous utiliseront toujours de nouvelles méthodes mais on avance dans la connaissance des données d'escroqueries utilisées via les nouvelles technologies.

Et restent toujours des méthodes plus traditionnelles en utilisant des moyens légaux qui demeurent efficaces.


Ainsi même si Le Rassemblement National arrivait au pouvoir par des concours de circonstances, il vivrait les mêmes moments qu'un Macron aujourd'hui.

Il faut bien comprendre que ce ne sont ni Hollande, ni Macron ni demain Le Pen qui sont visés, mais l'Etat.

Macron a beau avoir toutes les volontés de réformes qu'il veut, notre Etat est très solide et seul le chaos pourrait entraîner sa chute.

Ce chaos est l'objectif des forces libérales à l'oeuvre.

Ces forces ne sont pas des lubbies de complotiste, elles ont des visages et des moyens, elles ont pénétré tous les milieux depuis des dizaines d'années selon des techniques précises.

Elles ont mené à la Manif Pour Tous hier, aux Gilets jaunes aujourd'hui, en passant par les Jours de Colère ou les Nuits Debout.

Elles agissent de façon transversale dans tous les milieux politiques, économiques, médiatiques, culturels, universitaires, même notre renseignement est travaillé par ces réseaux.


Evidemment, les groupes d'influence qui manipulent les masses dans le but de déstabiliser les Etats voient dans le traitement qu'ils subissent par un contrôle plus intensif de leurs vecteurs de pénétration, un complot contre leur liberté et la preuve qu'ils seraient dans le vrai.


Ajoutons que les méthodes de Cambridge Analytica n'étaient pas nouvelles et ont été utilisées par la CIA au moment des révolutions colorées, BHL comme les Glucksman auraient beau jeu de critiquer celui d'un Bannon, d'autant que parfois, les fils se touchent ...

Et puis les activistes peuvent toujours encore se rabattre sur le téléphone de RTL, de RMC ou de Sud Radio, d'autant que les présentateurs sont tout prêts à collaborer.

Et l'IFRAP ayant placé Natacha Polony un peu partout et notamment à la tête de Marianne, la république a toujours de quoi trembler en croyant dormir sur ses deux oreilles.

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