Jean-Michel Sulzer a débarqué au Front National à un moment où le mouvement national s'éloignait des dérives libérales et où la formation assurait formellement l'interdiction de toutes formes de discrimination et préjugés, c'est-à-dire que la Front, contrairement à ce que presque tout le monde pensait, tournait le dos à toute idéologie d'extrême-droite, quelle soit économique ou politique .
Jean-Michel Sulzer venait de petits clubs échangistes de droite (dont il n'a jamais cessé d'être).
Quand il est arrivé, je lui ai bêtement laissé ma place, il voulait une position éligible en IDF, il y avait la mienne à laquelle Marine m'avait mise sans que je le demande, et comme je n'étais pas de ceux qui faisaient des histoires pour une place et que je crois dans l'intérêt général, je me suis désistée pour lui.
Sauf que Sulzer n'en était pas du tout un défenseur, ce que j'ignorais à l'époque, c'est un vulgaire idéologue d'extrême-droite, libéral et nullement attaché à la France dont les attributs de souveraineté de son Etat sont constitutifs.
La souveraineté monétaire n'est donc pas du tout un préalable pour lui et pour cause, il place l'économique au dessus du politique, comme tout mondialiste qui ne respecte pas la France.
La France fait société par son unité et ses institutions qui la garantissent par des mécanismes politiques, d'organisation de la Cité, finement élaborés, dans un but d'intérêt général et de protection du citoyen.
Nos institutions sont on ne peut plus cohérentes et si l'on ôte une pièce du mécanisme, elles fonctionnent de moins en moins bien et ne peuvent plus assurer la défense du citoyen dans sa globalité.
Le clivage actuel est celui des partisans de l'unité à la française contre les tenants de la dérégulation anglo américaine, et ce clivage existe à l'intérieur même du Front National.
Notre principe d'unité, garanti par notre Etat lorsqu'il est pleinement en possession de ses moyens, permet d'assurer au mieux l'égalité des citoyens sur le territoire national.
Cela ne peut se faire que par la présence d'un Etat au pouvoir centralisé qui contrôle l'application de l'esprit de nos lois sur tout notre territoire.
Les préfets ont depuis toujours assuré le contrôle de la présence de l'Etat qui agit dans notre intérêt commun.
L'équation : "Plus d'Etat = Moins de Maffia" et réciproquement, s'avère une règle universelle.
L'Etat dans notre pays ayant toutes les garanties d'agir démocratiquement, sous contrôle du peuple toute entier, la Nation.
Le concept d'Etat-nation est propre à la France, il fait que l'Etat, c'est Nous.
Mais Nous, ne sommes que des hommes, faillibles, corruptibles, le pouvoir des puissances d'argent, agit sans cesse pour se pérenniser et croître, même si leur système d'intérêts particuliers agit contre tous, y compris même entre eux.
Ce qui nous est alors vendu comme une alternative, défendre certains lobbies financiers contre d'autres.
On voit bien comment Trump défend l'intérêt des lobbies comme Exxon Mobil contre ceux qui voudraient tout simplement leur ravir le leadership, s'adossant sur l'opinion publique en communiquant sur la sauvegarde de la planète.
Mais les mêmes qui voient vert, ne se priveront pas de mondialiser leurs profits pour les accroître, de faire travailler au plus bas coût en acheminant à travers la planète les produits comme les hommes -qu'ils ne considèrent pas plus autrement que comme matière à profit-, d'autant qu'ils vous feront payer le coût "éthique" prétendument vert, au prix fort, tout est bénéfice pour eux.
Les clivages se croisent et se recoupent donc, entre ceux qui croient en une idéologie libérale et ceux qui se font berner par la communication, et ceux qui tentent de résister mais sans réaliser parfois qu'il n'y a de contrôle possible qu'en passant par des institutions qu'ils peuvent condamner par ailleurs.
Les rageux libéraux au sein du Front National et au-delà
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Catégories : libéralisme mondialisme
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