De l'inégalité des races politiques

L'élaboration d'une théorie se base sur des instincts que l'on a plus ou moins développés, l'exactitude du postulat se concrétise, ou pas, le caractère scientifique des données se révèle avec le temps, selon qu'elles génèrent des résultats d'une constante toujours égale, l'inverse prouvant que le théorème est erroné.

Pour éviter que l'histoire ne se répète, et on entend par là naturellement, son caractère négatif, ses erreurs, ses mauvais calculs, il faut que d'autres s'emparent de certains problèmes, les mettent à plat, en équation, en parallèle, croisent les variables, calculent les inconnues.


Pour tout X, la démarche politique se vérifie, l'identité du singleton sujet d'étude est remarquable, selon qu'il se situe sur l'échelle des valeurs symboliques du spectre idéologique allant de gauche à droite, on extrait une race virtuelle, totalement déconnectée du réel, absolument dérivée en déviant de la race politique originelle, celle qui faisait l'essence de la Cité en administrant ses affaires, sans que l'on puisse toujours identifier exactement le chaînon manquant, comme une évolution ratée.

Les mauvaises ondes ont touché le mur, la lumière ne passe plus, le vecteur de transmission perd en puissance, l'univers politique change de champ, sans magnétisme, la population n'adhère pas, la connexion entre la base et le sommet de la pyramide ne passe plus, plus rien n'aimante le matériau de confiance, le tableau est noir, désespérant.


La droite et la gauche ne tendent pas vers l'inconnu, nées toutes deux du libéralisme, leurs limitent respectives finissent par atteindre un point d'intersection, le mondialisme servant de catalyseur, flexibilité en abscisse et progressivité en ordonnée, la courbe va finir par atteindre son apogée en son sommet avant de décroître symétriquement à la façon dont elle est montée, la pente étant de plus en plus raide, la chute sera d'autant plus vertigineuse.

Le métissage droite/gauche était irrépressible, le mélange irréversible, le précipité nous plonge dans le précipice, les pétitions sont de principe, le raisonnement fallacieux puisque les prémisses supposaient la proposition qu'il fallait démontrer, la preuve par l’absurde nous est donnée, chaque jour, à tous les instants t.

Le grand remplacement a opéré, on trouve aujourd’hui dans le même foyer, un Nicolas Hulot, un Macron (Hollande et Valls en trinôme), un Sarkozy (sans Buisson avec Peltier contre Geoffroy Didier, tout contre), un Chauprade évadé, un Le Pen exilé, une Marion Maréchal embobménardisée, les politiciens de classe alpha, contre tout le reste du monde.

Toutes ces espèces confondues forment la grande race des profiteurs, des usurpateurs politiques, leur croisement avec l'intérêt général est stérile, si on ne sait quelle mouche drosophile les a piqués, leur ADN est génétiquement modifié, programmé pour agir dans le sens des intérêts particuliers, celui de la finance, le libéralisme n'a pas de limite sinon les frontières du réel, celle de l'anéantissement, de la disparition de la majorité par la guerre des minorités, le monopole de la puissance par la concurrence des plus faibles, les solutions menant à l'ensemble vide par le trop plein de problèmes irrésolus, voire insolvables par l'insolvabilité de l'impossible.


Il faut cesser de mélanger les races, laisser les dégénérés politiques s'exterminer entre eux, laisser ce système mourir de sa belle mort tant attendue, les hommes de bonne volonté renaîtront des scories laissées par les autres, par répulsion, par overdose, les petits hommes qui se croient grands, haut placés aujourd'hui, à leur place demain, sous terre car sous-terriens, ceux qui ne pensent pas à leurs prochains ne sont que les sous-hommes que d'aucuns avaient cru découvrir, loin de là où ils se trouvent vraiment, en dehors du coup tout autant qu'ils en donnent, à mille lieues de servir, tout prêts à se servir, eux et de nous.

L'avenir est à l'honnêteté, elle montrera son visage par la simple différence de faciès qui sépare cette race pure de la salope, les honnêtes hommes regardent tous dans la même direction, tous les chemins droits mèneront à cette intersection, tandis que les autres n'atteindront jamais d'autre but que l'abîme car leur route mène chacun au précipice, eux-mêmes bien compris.