Le général Piquemal a été présenté par tous les sites d’extrême-droite, où il a donné ses entretiens et mots d’ordre, comme leur héraut et le représentant des paras et de la légion, de façon totalement usurpée.
Il est normal que ces associations réagissent comme elles le font :
Les anciens de la Légion et des paras prennent leurs distances avec le général Piquemal
La Fédération des Sociétés d’Anciens de la Légion Etrangère (FASLE) et l’Union nationale des parachutistes (UNP) prennent leur distance avec le général Christian Piquemal, placé en garde à vue à la suite de sa participation à une manifestation d’extrême-droite interdite.
Dans un communiqué, le général Rémy Gausserès (2S), président de la FASLE rappelle que le général Piquemal, ancien « père Légion », a agi « à titre personnel » et avoue être « désolé » par ces évènements, « comme tous ceux qui ont connu le général Piquemal en activité ». Il rappelle que « toute initiative non concertée avec le bureau de la Fédération, serait de nature à transgresser l’article 7 de notre code d’honneur de l’ancien légionnaire : « je m’interdis d’impliquer la Légion étrangère dans toute action politique ». Il y va du maintien de la bonne image de la Légion étrangère. »
De son côté, le général (2S) Thierry Cambournac, président de l’Union nationale des parachutistes (que le général Piquemal a présidé pendant dix ans), a lui aussi réagi par un communiqué : « Je réitère avec vigueur que l’UNP n’est pas et ne sera pas partie prenante à ces évènements et qu’aucun de ses membres ne peut se prévaloir de son appartenance à l’UNP dans ces circonstances ». Il précise que les généraux Cann et Chazarain, des figures chez les paras, « l’encouragent à faire preuve de la plus grande fermeté ».
Le militaire a sciemment suivi le mouvement identitaire de Pegida, comme la Ligue du Sud, ces manifestations ont été programmées, et le discours des uns et des autres est le même, grand remplacement et coup d'Etat, violence et chaos, voilà le programme par le menu.
Et maintenant, face à la justice, il fait comme s’il ne connaissait pas ses partenaires d’extrême-droite, quel faux-cul et quel lâche, le général lâche ses ouailles et petits camarades en rase campagne.
Il leur promettait le grand soir juste avant d’être arrêté.
C'est au pied de la manif que l'on voit meneur.
Et puis quoi Mon Général, quand on va faire la guerre partout, quand les guerres impérialistes vont s’offrir les matières premières dans les pays qu’elles déstabilisent pour ce faire, dont elles mettent en place les dictateurs, qu’elles soutiennent ou renversent au gré des vents tournants et au sacrifice des populations, il ne faut pas s’étonner ensuite que cela provoque des déplacements de ces populations.
On reconnaît le général à ses troupes
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