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Morano serait une conne.
Répétons-le, nous sommes tous le con d'un autre.
Mais il y a toujours plus petit con que soi.Je suis de ceux qui disent : "Liberté d'expression, piège à cons", en revanche, je suis pour la liberté du Fou du Roi.
Molière, La Fontaine, ont traité de tous les noms d'oiseaux les comportements des grands de leur époque, et chacun à la Cour, savait nommément qui ils visaient.
Quand Cyrano déclame : "C'est un peu court", il dit on ne peut plus clairement : "Vous êtes un gros con".
Certes Bedos est loin du compte, on a les intellectuels de son époque, et elle n'est pas au talent, mais il en faut bien pour dire ce que tout le monde reconnaîtra comme n'ayant presque nul besoin de s'exprimer tant on s'accordera sur le terme.
Ceux qui se trompent ou insultent gratuitement, seront reconnus comme tels, et ce sont eux qui pâtiront de leur propre comportement.
Celui qui a dit une chose affreuse mais véridique, se sera simplement fait porte-voix.
L'injure publique n'est plus une injure du fait de sa publicité justement, l'insulte par derrière est bien plus condamnable puisqu'elle est lâche et fourbe.
Personnellement, j'insulte toujours ouvertement, cela permet de donner des arguments.
Et certains maux nous rendent si malades qu'ils valent bien quelques mots qui nous tueront peut-être, mais guéris.
Plaidoyer pour une insulte
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