Frédéric Lordon exècre le parti ex-temporalo-futuro lepéniste, soit.
On peut comprendre.
Mais c'est mal connaître le Front.
Il ne sait pas quel bordel est le mouvement national.
Le Front, c'est en réalité une coquille vide.
JMLP y faisait le bulot, mais un bulot n'est jamais qu'un corps mou sans consistance réelle, on le met à la lumière qu'il fond.
Le Front sans JMLP n'est pas plus plein sauf d'être occupé par ceux qui ont senti l'odeur du vide.
Et les personnes qui horripilent Lordon à raison y résident de façon tout à fait illégitime au regard de ce que devrait être le Front, un mouvement national qui défend la France (qui n'est pas une société où l'argent est au centre et donc pas une société capitaliste dans son esprit) et donc cette souveraineté -que je confonds avec notre conception de l'Etat- que Lordon appelle de ses vœux et qui, toujours selon nos principes, correspond à l'idée la plus parfaite possible démocratie.
En revanche, je ne valide pas d'un blanc-seing l'idée de monnaie commune -monnaie plus contractuelle d'étatique, et s'inscrivant dans le projet libéral de liberté monnétaire- qui peut être une idée d'extrême-droite selon les buts et les moyens qui la gouverne, c'est d'ailleurs une idée des Horlogers et des libéraux les plus durs en général.
C'est d'ailleurs pour plusieurs raisons, dont celle-là que, si Lordon rejette catégoriquement les libertariens, ceux-ci seraient intéressés par l'exploitation de sa quote-part au processus de chaos qui-ramènerait-le-meilleur-ordre-libéral.
Mais je suppose qu'il faut lire son bouquin et qu'il tient à une monnaie commune pour lutter contre la monnaie dominante.
Je crois que pour tenir tête à la monnaie dominante, il suffit d'avoir la sienne, préalable au rétablissement d'une volonté politique assise sur de bonnes bases.
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