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Pour Frédéric Lordon, la collaboration c'est non et même pas merci. Avec notre reconnaissance

Contrairement aux autoproclamés de la "dissidence" (Famille Le Pen, Soral et compagnie), aux économistes de la même veine (Sapir, Rosa et leurs copains ayant migré au Rassemblement Bleu Marine), Lordon, bien qu'il ait été approché par les réseaux d'extrême-droite en tant que déstabilisateur espéré par eux, a été un des rares, à les renvoyer là d'où ils n'auraient jamais dû sortir, au néant.

 

Madame, Monsieur,

Le magazine Contrepoints (1 million de vues/mois) souhaite inviter M. Frédéric Lordon à un débat sur la politique fiscale du gouvernement et la crise économique et sociale.

Ce débat aura lieu de 9h à 10h le samedi 15 juin à la Maison des Mines (200 personnes), à Paris.

Nous trouvons la communication de M. Frédéric Lordon très bonne sur le sujet et nous voudrions que ses idées soient représentées lors de ce débat. Ce sera aussi l’occasion de parler de son actualité.

Nous travaillons à faire venir le maximum de journalistes possible.

Je souhaiterai savoir s'il serait possible d'avoir un accord de principe ou ferme de M. Frédéric Lordon sur une participation à un tel débat.

MM. Charles Beigbeder (secrétaire national de l’UMP), Guillaume Cairou (Didaxis, Le Club des Entrepreneurs) et Aurélien Véron (secrétaire national de l’UDI et président du PLD) ont déjà donné leur accord ferme.

Je suis à votre disposition pour toute question ou remarque.

Merci d’avance.


Cordialement,


La réponse :


Madame, Monsieur

Vous êtes d'impayables gagmen ! Je dois dire que c'est bien la première fois que je reçois une invitation qui s'adresse à moi en me parlant à la troisième personne... Je m'étonne -- pardon : il s'étonne de ne pas voir Alain Delon en Cc. En revanche il voit le haut patronage et l'avantageuse compagnie de Charles Beigbeder accompagné de quelques faisans entrepreneuriaux de son espèce, et cette simple idée fait sa joie : l'idée qu'une telle conjonction ait pu naître dans l'esprit des organisateurs -- quoique ils trouvent "sa communication très bonne sur le sujet" -- lui semble d'un baroque au delà de toute mesure, et fait naître en lui de réjouissants projets : débarquer avec un commando d'amis entarteurs, ou bien mobiliser la fanfare des Beaux Arts, éventuellement une action de type djihadique mais à base de boules puantes.
Soyez certain que je vous relève de toute obligation de "rester à ma disposition pour toute question", je crois que je n'ai plus aucune question -- j'espère que vous non plus concernant mon "accord ferme ou de principe".

Frédéric Lordon

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