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Ne condamnez pas un médicament sans discernement

Ce médicament est nécessaire dans certains cas.

J'ai des patients en fin de vie qui ont subi de multiples opérations dans leur vie, on ne peut les laisser sous morphine trop longtemps sous peine de tuer leur raison.
Or ils souffrent, et on ne peut pas non plus laisser souffrir des personnes âgées, je parle de douleurs insupportables que rien ne soulage.

Et pourtant, elles ont essayé toutes les sophrologies, marabouts, hypnoses, magie, tant elles sont prêtes à tout devant la douleur.

Elles prennent évidemment du Tramadol, même si elles connaissent les effets, d'ailleurs elles ont tendance à s'automédicamenter en dépit des prescriptions du médecin, quand elles sentent qu'elles risquent de divaguer, elles arrêtent le Tramadol et subissent alors les effets du sevrage.

La médecine a encore des progrès à faire, ce médicament n'est pas à prescrire ni à prendre n'importe comment, mais il reste indispensable pour les personnes qui souffrent.
En attendant mieux, et ce jour-là, n'ayez crainte, le traitement n'aura besoin ni de la publicité des remèdes placebo ni de la confidentialité des rebouteux miracles.

Dans cet exemple encore en tous les cas, on voit comment les mécanismes de sécurité, garde-fous, fonctionnent bien.

Pire que le Di-Antalvic qu'il est censé remplacer, ce médicament entraîne des effets secondaires graves et une accoutumance.
LEPOINT.FR|PAR ANNE JEANBLANC

 

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