Le Front de mes vingt ans

Quand nous avions vingt ans, le père de mes enfants, Samuel, Louis, Guillaume, Marine (mais à l'époque, Marine n'avait pas vraiment de rôle politique), quelques autres et moi, le discours était clair et sans ambiguïté, pas de racisme, pas d'antisémitisme, pas d'islamophobie (Samuel s'est suffisamment fait lyncher pour cela), pas d'homophobie, pas d'anti gauche primaire même, le père de mes enfants étaient d'une famille socialiste (d'ouvriers, de journalistes de province et de profs), le RPR, c'était de la merde authentiquement authentifiée, donc pas de compromis à droite, le Club de l'Horloge et les tradi (même si Louis était un bébé Anthony, mais pas longtemps), le Renouveau Etudiant, n'étaient pas nos amis, c'était la France, la France, la France, avec un discours très social.

 

 

•  
• 

   

  Marc George Mdr. Samuel venait des jeunesses guscardiennes. Bref que du roman.

  4 min · J’aime
• 

   

  Marc George Homophobie, antisémitisme, définition ?

  4 min · J’aime
• 

   

  Oriane Borja Connaissant la famille de Samuel, honnêtement, et après coup, je vais te dire, Samuel est surtout un arriviste, prêt à tenir n'importe quel discours, très stalinien d'ailleurs, Samuel, c'est un bon petit capo.

  2 min · J’aime
• 

   

  Oriane Borja C'est-à-dire qu'on ne parlait de juifs ni d'homosexels, notre discours était centré ailleurs.

  1 min · J’aime
• 

   

  Oriane Borja Marine n'avait d'ailleurs pas de rôle déterminant politiquement à l'époque, elle était juste le Le Pen, et Samuel était du Le Pen par pièce rapportée, ce qui plaçait notre ligne en position sous protection en quelque sorte.

  À l’instant · J’aime