Le député sur-assisté demandant la participation à un système institutionnel de démocratie directe sur le modèle décivilisationnel anglo saxon, Marion Maréchal Le Pen Decosse née de Auque, ne nous avait pas présenté, à nous bas-peuple, son assistant de référence : Arnaud Hautbois.
Son mentor politique et également parrain multifonctions du jeune élu de l'élue, Matthieu Decosse et de Paris si C'est bien ça, derrière les paillettes et le champagne, le background est toujours plus intéressant.
[Matthieu Descosse est a la tête de trois sociétés qui travaillent dans l’événementiel, la plus connue étant la Table de France. « Ça c’est Paris » vend aux comités d’entreprises de grandes boîtes, des sorties-dîners dans les lieux les plus célèbres de Paris. En 2012, le bénéfice n’a été que de 3500 euros , la CCP WEB spécialisé dans la billetterie est déficitaire depuis 2009, l’année 2012 s’achevant avec une perte de 49000 euros, un peu moins que les 50000 euros de perte de sa dernière société créée en 2009 MP CONSEIL.
http://www.conseilfrance.com/societe-mp-conseil-paris-36291
http://www.societe.com/societe/mp-conseil-514307578.html]
Il nous faut donc chercher ses fâchoeuses omissions.
Ce sera notre part participative contributive à la directe transparence de la démocratie représentative.
Une quote-part médiatique à la médiation privée à la Decosse et à l'anglo saxonne, soyons modernes nous aussi.
Ceux-là se grattent bien en se frottant aux Ligues Universelles de Bien Public en privé, mais jusqu'où s'étend donc le Brothers' business et le foutage de gueule ?
Rappelons donc quelques faits d'armes humanistes de derrière les fagots et les façades-vitrines du Front dédiabolisé en diable.
Fin janvier 1993, "l’Événement du Jeudi s’est fait l’écho d’un meeting parisien tenu dans une dépendance de l’ambassade yougoslave. Appelé par l’Association de solidarité serbe de Serbie Herzégovine, son objectif était de mobiliser la communauté serbe de France autour de leurs compatriotes de Bosnie.
A la tribune de vieux briscards de l’extrême droite française, alors même qu’on les croyait jusqu’alors attachés à la défense inconditionnelle de l’État croate contre les "communistes serbes". Retournement tactique ? Défense des théories nationales-bolcheviques ? Besoin de publicité ? Et qui étaient les participants ?
D’abord Yves Bataille, venu de l’organisation Lutte du peuple et de l’OEuvre française, qui a collaboré aux cahiers du CDPU de Michel Schneider, aux GNR (Groupes nationalistes révolutionnaires) de Duprat puis écrit dans les revues Solidarités et de celles de la Nouvelle droite. Créateur des revues Lettre de la Francité et Seconde révolution,
Nicolas Tandler lui, vient du groupe "national-européen" Jeune Europe, influencé par Thiriard, puis d’Ordre nouveau. À la fin des années 1970, il est le bras droit de Georges Albertini à la tête de l’Institut d’histoire sociale. Il a été aussi orateur lors des cycles de l’Institut de formation nationale du FN sur les questions sociales.
Arnaud Hautbois, journaliste au Choc du Mois, est également directeur de publication de Patrie-Liberté, le bimensuel de l’Alliance populaire.
Le dernier orateur, Jean-François Touzé, est justement le président d’Alliance populaire. Il faisait auparavant partie du Comité central du Front national, avant d’être exclu avec le groupe Espace nouveau.
Ces quatre activistes qui ne sont pas des débutants ont un point commun : tous collaborent à la revue Nationalisme et République, d’orientation nationaliste-révolutionnaire, récemment disparue.
Les orientations qu’ils ont développées au cours du meeting n’ont rien de nouveau, si l’on excepte le cas d’Arnaud Hautbois qui a failli s’engager dans les forces croates.
Sur le plan géopolitique, l’analyse est la suivante : l’Allemagne réunifiée est en train de recréer une Mitteleuropa dont elle serait l’élément dirigeant en germanisant la Slovénie et en croatisant le sud Slave. La Serbie serait refoulée dans les Balkans.
Dans le même temps, poussée par les États-Unis, la Turquie aurait l’occasion de jouer un rôle dans les Balkans, et de renouer avec les nostalgies de l’Empire ottoman. Après avoir servi de tampon au sud-est de l’OTAN, elle se voit dévolue une double mission : utiliser l’Islam (défense des musulmans de Bosnie) pour empêcher l’Iran intégriste d’en avoir l’exclusivité ; développer une force régionale aux ordres sur l’Orient européen et l’ex-Asie centrale soviétique, la synthèse turco-islamique succédant au communisme slave dans les Balkans et le sud de l’ex-URSS.
La guerre en Yougoslavie serait donc orchestrée par l’Allemagne et alimentée par les USA via la Turquie qui ne demande pas autre chose pour étendre son influence.
Si Tandler, Bataille, Hautbois et Touzé justifient l’impérialisme américain, le pangermanisme et le panturquisme, l’impasse est faite sur la politique d’extension de la Grande Serbie, appliquée par Milosevic avec la bénédiction de l’Académie de Belgrade, qui l’a théorisée. La géopolitique a pris le pas sur l’idéologie tripale. Ils se séparent ainsi des visions purement "théoriques" du reste de l’extrême droite.
Le mouvement Nouvelle résistance, scission majoritaire de Troisième voie, a développé aussi ses propres vues. Très inspirés par Nationalisme et République, avec lesquels ils ont développé des liens très forts, les tercéristes s’en séparent par une vision géopolitique ayant pour centre l’Europe nation, et non plus la France en tant qu’État-nation. Leur parti pris de base pour l’autodétermination des peuples, l’ethno-différentialisme et l’Europe des régions (Nouvelle droite, nous voilà !) leur ont immédiatement fait soutenir la Croatie. En écrit ("Liberté pour la Croatie !" titrait Lutte du Peuple n° 1) comme en acte (NR revendique une trentaine de combattants sur le front).
Mais les différents contacts qu’ils ont eus depuis en Europe ont fait avancer leurs positions. Les Russes de la revue Denet la branche "eurasiatique" du nouveau front de salut national, rassemblant des bruns et des rouges néo-staliniens, ont été prédominants. Dans une interview publiée dans Lutte du Peuple d’octobre 1992, Alexandre Douguine précise leur position : "... Actuellement, l’ennemi géopolitique numéro un des atlantistes est l’Orient, donc les Serbes. L’ennemi numéro deux est les forces Mitteleuropa. Quelle est alors la manière de répliquer au plan atlantiste, qui joue les Croates (donc les Allemands) contre les Serbes (donc contre les Russes) ? Il est nécessaire de proposer un projet eurasiatique avec toutes les priorités que cela comporte. Il est nécessaire de soutenir les Serbes en premier et les Croates en second, en comprenant les raisons des uns et des autres. Mais pour arriver à un résultat positif, encore faut-il mettre en avant l’unité géopolitique de l’Eurasie. Ainsi, la revendication impuissante et ridicule de la création d’états ethniques, qui peuvent uniquement être asservis au Nouvel ordre mondial, doit être dénoncée." (REFLEXes)
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