J'ai accouché quatre fois et suis toujours sortie le plus rapidement possible, soit moins de deux jours après (il faut parfois insister et attendre en tous les cas la visite et l'aval du pédiatre), on est beaucoup mieux à la maison et on peut s'occuper de ses autres enfants.
L'accouchement n'est pas une maladie, s'il n'y a pas de problème, on peut sortir, surtout si on s'en sent capable.
Je précise que je n'ai jamais reçu d'aide de personne, sauf de la maie qui a gardé mes enfants pensant mes accouchements, et dont il a fallu que je m'occupe juste après ...
J'ajoute que s'il y a évidemment de la fatigue -et je le sais pour avoir accoucher par voie basse les quatre fois et quasiment sans péridurale, le premier accouchement a duré près de vingt heures-, la mère est physiologiquement armé pour.
Elle est, sauf cas particuliers, bombardée d'hormones qui permettent de dormir d'un oeil et de faire face aux besoins de l'enfant et aux siens.
De façon générale, l'hôpital n'incite pas assez les mères à s'occuper de leur bébé, on met à leur disposition des pouponnières où les bébés hurlent toute la nuit, et où ce sont des personnels qui leur donnent le biberon et les changent, quand il faudrait évidemment les bras et les soins de la maman, nous n'étions que de rares exceptions à garder notre bébé la nuit.
Comme il ne faut pas séparer les chatons de leur mère, il ne faudrait pas enlever les bébés de la façon dont cela se fait dans les maternités.
Le lien se crée davantage dans le soin et je crois qu'il peut y avoir des perturbations dans le fait de détacher ainsi la relation mère-nouveau-né.
Les hormones de l'attachement sont sollicités de part et d'autre par ce lien contigu, le phénomène de manque tout autant.
Et on ne dira jamais assez comment l'amour vient dans le soin.
Bébé, puis le petit enfant, ne veut qu'une chose, qu'on le regarde et que le regard pétille de vigilance et d'amour, ce qu'il saura reproduire, ou, qu'il méconnaîtra le cas malheureux échéant.
Et pour le cerveau en formation du petit, quelques instants peuvent être l'infini, le sentiment d'abandon, la dépression, l'extinction d'une flamme qui peut ne jamais renaître.
Ensuite une infirmière toujours admirablement aimable passait à domicile mais en général tout va bien et on n'en a pas besoin.
Evidemment la surveillance à domicile de la maman et du bébé peut être utile en cas de problème.
On peut faire confiance en la médecine qui sait établir ce qui est bon ou moins bon pour les patients, et ce en fonction de l'évolution des techniques et des savoirs.
En revanche, on peut toujours se méfier des coupes sombres gouvernementales et de la tentation du tout privé, ce à quoi chacun doit veiller comme à la prunelle des yeux de ses bébés.
sur Trois jours à la maternité suffisent-ils après un accouchement ?
Commentaires