Dans le cadre d'un dialogue avec ses lecteurs organisé par Alain Benajam, voici une question qui a été posée à Thierry Meyssan.
La prochaine fois, demandez-lui directement quel type de libertarien il est.
Question que l'on peut poser également à Alain Benajam, il a tellement eu à subir mes foudres sur la question que nous en sommes devenus amis, c'est un brave homme.
Il saura ainsi immédiatement de quoi il est question en tout cas.
Vous avez des libertariens qui estiment qu'il faut quelques règles en plus de celles du maintien de l'ordre libéral, mais peut-être même que Meyssan ne parlait lui-même que de cet Etat minimum.
Il ne s'est certes pas très étendu sur la question, alors qu'elle est très vaste, et qu'il n'en ignore évidemment rien.
"Élodie Poirieu : Quelle est à votre avis l’influence des lobbies libertariens US sur la dissidence en France ?
Thierry Meyssan : Nous sommes tous tellement influencés par les États-Unis que nous allons chercher là-bas aussi des modèles de dissidence. Mais nous sommes une vieille nation, pas le Far West. Si nous avons besoin de retrouver la liberté d’entreprendre, cela ne doit pas se faire au détriment de l’intérêt collectif. De ce point de vue, certaines réglementations sont utiles et souhaitables."
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