Pourquoi s'arrêter à l'Europe des nations ?
Et pourquoi faire cette Europe-là ?
Nous avons autant d'intérêts sinon plus avec l'Afrique du Nord qu'avec la Pologne par exemple.
Quid du Royaume-Uni ?
Quid des différentes formes d'Etat, discute-t-on avec un lander ou avec l'Allemagne ?
Quelles structures aura cette Europe puisqu'il lui en faudra, quels financements ?
La France, Etat-Nation libre, n'a non seulement pas d'équivalent, mais ne supporte de fait aucun doublon à quelque échelle que ce soit.
La France doit décider de nation à nation, sans passer par un sas ou un intermédiaire, elle a ses propres structures, ses propres centres de décision, elle choisit ses partenaires et traite, le cas échéant, directement avec eux.
L'Europe, c'est à la fois trop petit pour la France et trop grand.
Le concept d'Europe des nations ou des Etats ne signifie rien.
De manière générale, il va falloir arrêter d'avoir une guerre de retard et de reprendre les hérésies d'un de Gaulle qui s'est fait berner par le mondialiste Kalergi (on a retrouvé et exhumé récemment leurs correspondances très précoces), on sait aujourd'hui que ce genre de structure supranationale, quel que soi le degré d'inféodation, dévitalise les Etats.
Il faut que les dirigeants nationaux aient une pensée propre, qu'ils se servent de l'histoire afin de pérenniser l'esprit français.
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