Arrêtés avant la commémoration du 11 novembre, les frontistes n'auraient pas sifflé avec les loups sur le chef de l'Etat s'ils avaient été là, nulle ne pourra le dire.
On sait seulement que les avaient rejoints au point de rencontre quelques militants UMP qui avait mis un bonnet rouge "parce qu'ils avaient froid", et que d'autres militants UMP/Rassemblement Pour la France/Identitaires, ont sifflé allégrement affublés du même bonnet et/ou logotoïsés Manif Pour Tous et HollandeDémission, et qu'ils font le tour de France des déplacements des dirigeants au pouvoir pour leur jouer la même jérémisérénade.
Où ils sont toujours rejoints par des militants frontistes qui en rendent compte ensuite sur les réseaux sociaux (Vendée, Nantes, Angers, Paris notamment), suivis comme le peuple élu par Radio Courtoisie, Valeurs Actuelles de derrière les Buisson et autres Minute du même tonneau.
Qui ont en effet beaucoup de mal à vivre l'élection démocratique d'un Chef de l'Etat qui n'aurait pas la même idéologie qu'eux (CQFD), ou tout du moins, pas la même couleur (ces gens-là ont un problème avec les gens qui n'ont pas la même couleur politique qu'eux, voir, la même couleur tout court ...).
Marine soutient leur mouvement -qui consiste à déstabiliser l'Etat et à vandaliser ses infrastructures, qui sont les nôtres à tous- et ne condamne pas la mascarade.
L'atteinte à l'Etat est caractérisée, les préfectures ont toute légitimité à agir, c'est tout simplement impérieux et doivent recevoir le soutien de tout tenant de l'intégrité de la France.
Ce serait "le peuple" qui s'exprime. Le fameux "peuple de droite" sans doute.
Les militants de droite sont baladés par paquets lors des déplacements pour conspuer la gauche avec des militants locaux, on file trois billets à l'extrême-droite pour foutre le feu à droite à gauche, et ça fait une révolution.
(On vient d'apprendre que de nouveaux radars viennent d'être vandalisés, à Saint-Gilles, petite bourgade du Vaucluse, tiens tiens ...).
On se fout du monde.
Le pays réel a de quoi être dégoûté et rebuté.
Voter ou pas ? Pour le moins pire ? La concurrence est rude.
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