Entant que membre de la liste de Hervé Leca, Pour la défense des communes de France, pour le Front National de Loire-Atlantique, je remercie les vingt-cinq grands électeurs libres de notre département qui ont choisi de mettre le bulletin qui met un bon coup de pied dans les urnes sénatoriales, surtout quand on sait que le choix politique se réduit désormais au dilemme : la bourse ou la vie.
Il est signifiant que le triplement de nos scores se retrouve à l’identique partout au niveau national, soit une augmentation de 150 % par rapport au dernier scrutin.
Au niveau local, nous passons ainsi de 9 à 25 voix alors que nous ne comptions aucun élu.
L’augure est bon tant pour les potentielles signatures-sésame de la présence de notre candidate Marine Le Pen, aux élections présidentielles, que pour le résultat même de l’élection clef de voûte de notre république.
Il n’en demeure pas moins que l’effet des sénatoriales reste déplorable … pour la démocratie.
S’il n’aura échappé à personne que le mode de scrutin relève d’une époque qui ne consacre en rien une démocratie moderne de citoyens éduqués et responsables qui entendrait à l’heure du vivre-ensemble, impliquer une proportionnelle intégrale, la contorsion démocratique des pourcentages obtenus est elle-même et inexorablement, remarquable.
Alors que nous obtenions 11 % de moyenne sur le département aux dernières élections cantonales, nous atteignons seulement 1 % à celles-ci, la perte sèche pour la démocratie est donc près de 90 % !
Il est vrai que les fonds de réserve du Sénat ont vraisemblablement été bien utilisés, sans doute pas dans le sens d’un certain intérêt général, mais dans celui d’un intérêt certain, c’est indéniable.
Le leurre d’un enterrement de la réforme des collectivités territoriales ayant peut-être fonctionné au-delà des logiques partisanes, alors que la compréhension de la logique mondialiste Umps, indique clairement qu’il s’agira davantage d’un entérinement et que si mort il y a, ce sera bien la consécration des derniers sacrements des petites communes qu’il nous faudra pleurer, et avec elle, celle de l’adoubement de l’hyperdémocratie qui fera désormais, sans les peuples.
Il en sera alors fini du terme même de responsable politique, on ne saura même plus qui est « celui qui doit rendre des comptes » et à qui.
Le maire ne sera plus que le collecteur de taxes, sans pouvoir de décision, identique à nos impotentas politiques dont il ne reste de pouvoir que la robe d’apparat et la schlague de recouvrement de nos dettes auprès des marchés financiers.
La nature ayant tant horreur du vide que de la désharmonie, il reste heureusement le choix de recouvrer souveraineté et pouvoir de transmettre protection et autre environnement favorable à une nature plus humaine, le mondialisme a eu beau jeu de nous offrir son portrait de Dorian Gray, le masque tombe et laisse percevoir un monstre qui n’a jamais fait que cacher ses vices, son aspect hideux apparaît au grand jour chaque jour, le vernis craque, les effets de couleurs s’estompent, le tableau est pathétique, misérable, qu’il finisse sa décomposition dans l’enfer qu’il s’est créé sur mesure.
Commentaires