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  • Les fossoyeurs des Services Publics

     

    Les fossoyeurs du service public à la française

     

    L'avenir de l'hôpital d'Ancenis suscite de vives inquiétudes depuis le début de l'année 2008.

    L'égalité de nos concitoyens devant le service public et l'aménagement de notre territoire est un droit imprescriptible, il n'est pas monnayable.

    Le Front National demande l'arrêt des ronds de jambes et le brassage de vent du député Ménard.

    Etre en représentation ne sert à rien, on n'est pas chez Guignol.

    L'utilité voudrait qu'on défende le Service Public là où il est menacé, c'est-à-dire au niveau de l'Union Européenne.

    La définition même du service public à la française est remise en cause par la construction européenne qui ignore toute notion de service

    public dans son droit.

    En effet la logique européenne considère toute activité comme relevant potentiellement de l'activité marchande, et par conséquent à

    encourager partout la mise en concurrence.

    Les recommandations de l'OCDE et les négociations au sein de l'OMC, dont Bruxelles n'est qu'une courroie de transmission, laissent présager

    le pire.

    On ne peut à la fois dire OUI à la concurrence libre et non faussée et s'insurger ensuite de la logique libérale !

    L'UE tient le budget de la France en tenaille, ne laissant au gouverneur Sarkozy que le choix de coupes sombres.

    Ce n'est pas à l'économique de gouverner le politique mais bien l'inverse.

    Il est grand temps de remettre l'Homme au centre du système.

    Nous ne sommes pas pour briser les ménages, mais la lune de miel de l'UMPS dans le lit du libéralisme non débecte.

    Si Delanoe a fait son « coming out » là où Ségolène montre encore quelques pudeurs, tout le monde sait bien qu'elle est aussi la maîtresse du

    tout économique, mais elle n'assume pas et préfère cacher ce syndrome qu'elle ne saurait voir.

  • L'Economie en roue libre

     

    L'économie en roue libre

    Trellborg Carquefou.jpg

     

     

    Trelleborg est un groupe industriel suédois présent sur quatre sites en France.

    Celui de Carquefou réunit trois unités de la branche automobile du groupe.

    L'équipementier est l'un des plus gros employeurs de l'agglomération nantaise avec ses 1200 salariés.

    Confronté à la crise touchant l'industrie automobile, il a annoncé 450 suppressions de postes, titulaires et intérimaires compris, et un

    recentrage de son activité (délocalisation de son activité vers l'Europe de l'Est).

    Les sous-traitants et d'autres activités touchées par ricochets, sont inquiets.

    Quand sortirons-nous donc de cette logique destructrice qui entend mettre l'économique au-dessus des hommes ?!!

    Ce libéralisme, aujourd'hui poussé à son paroxysme, qui a transformé l'idée de liberté en asservissement aux lois du marché.

    L'idée de concurrence libre et non faussée à laquelle nous nous sommes assujettis via nos dirigeants et les Traités auxquels ils nous ont

    enchaînés, devaient nous apporter le bonheur.


    On voit ..., elle nous apporte la ruine. Les grands de ce monde naviguent aujourd'hui à vue avec une coque qui prend l'eau de toute part.

    La main invisible signifie qu'il n'y a pas de pilote dans l'avion.

    Aucune visibilité, aucune protection.

    La concurrence est sévère, l'homo economicus répond en délocalisant l'outil de travail. Ou, variante, il importe la main d'œuvre, il ouvre toutes

    grandes ses portes à l'immigration. Le grand patron ne fait certes aucune différence entre les hommes, pour lui peu importe son histoire, sa

    ulture, son âme; tout ça, ce n'est qu'un numéro consommateur, qui remplira bien son rôle d'esclave moderne. Grâce aux immigrés, les alaires

    seront maintenus à la baisse et personne n'osera moufter, on est bien peu de choses face à une population mondiale de sept milliards

    d'individus dans laquelle l'employeur peut piocher à l'envie.

     

    Le communisme en a rêvé, le libéralisme l'a réalisé, l'homme nouveau est arrivé, il vient directement du nouveau monde.

    Communisme et libéralisme ne sont que les deux faces d'une même monnaie totalitaire.

    La troisième voie, c'est le nationalisme :

    liberté et protection,

    tradition et transmission,

    pas d'homme nouveau mais un homme moderne enraciné.